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Note moyenne de cet épisode: 17.5 / 20 (2)
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liamv 
17.0
17.0
Je pense que Jorgio a tout dit dans son évaluation.
Perso, je suis un grand fan du réalisateur même si je n'aime pas tout ce qu'il a fait (Kill Bill par exemple) et ce film est le plus sobre qu'il a réalisé.
L'histoire n'est pas géniale mais je n ai pas regardé ma montre une seule fois dans les 165 minutes du film. Tout y est soigné du début à la fin. Pas le film que je regarderai une seconde fois mais à voir quand même.
Perso, je suis un grand fan du réalisateur même si je n'aime pas tout ce qu'il a fait (Kill Bill par exemple) et ce film est le plus sobre qu'il a réalisé.
L'histoire n'est pas géniale mais je n ai pas regardé ma montre une seule fois dans les 165 minutes du film. Tout y est soigné du début à la fin. Pas le film que je regarderai une seconde fois mais à voir quand même.
jorgio
18.0
18.0
Touché !
Avant de commencer cette critique, je tiens à signaler que je ne suis pas fan de Quentin Tarantino.
Sans nier son amour inconditionnel pour le 7e art, je trouve ce réalisateur violent, s'écoutant trop parler, rendant ses films très long et difficilement supportables. par instant
Que donne sa nouvelle mouture ?
Once Upon a Time… in Hollywood est un film dense et touchant où le cinéaste s'interroge sur son art et sur ce qu'il aurait pu être via un mélancolique retour arrière.
A la différence de ses autres films où Tarantino paraissait "s'amuser" avec des hectolitres de ketchup, cette mise en abyme rend son 9e bébé plus accessible que les autres: les différentes scènes transpirent un besoin de s'exprimer et la pertinence du propos rend attentif.
La tragique histoire de Sharon Tate campée par une Margot Robbie respectueuse du personnage fait office de fil rouge dans une fascinante reconstitution du L.A. de 1969 face à l'invasion hippie. A ce titre Margaret Qualley (The Leftovers, The Nice Guys...) confirme son status de jeune talent à suivre tant ses choix de carrières sont exigeants, la démarquant de la plupart de ses consœurs.
Le point d'entrée du spectateur se fait par le biais d'un acteur, devant se remettre en question pour assurer la pérennité de sa carrière, accompagné de sa doublure et ami cascadeur.
Deux très beaux rôles portés par deux très grands acteurs. Leonardo DiCaprio apporte beaucoup d'autodérision à son personnage de has-been (jamais son jeu n'a paru aussi mâture) et Brad Pitt confirme que sa "coolitude" manquait au cinéma durant sa longue absence.
Comme à son habitude, Tarantino aime soigner ses dialogues quitte à digresser pour proposer des scènes, certes loufoques, mais tirant un tantinet trop sur la pellicule et finissant par être un brin ennuyeuses.
Le dernier tiers du film, sans trop en dire, est un parti pris osé où la violence s'avère plus féroce une fois l'acte passé que pendant. Un pied de nez à ses détracteurs (dont je fais partie) leur rappelant que la réalité peut être beaucoup plus violente que la fiction.
Pour résumer, Once Upon a Time… in Hollywood est un film à voir absolument tant pour son exigence formelle que pour la mise à nu de son cinéaste: un film d'un érudit du cinéma qui a décidé de s'asseoir et de nous parler. Un très beau film.
Avant de commencer cette critique, je tiens à signaler que je ne suis pas fan de Quentin Tarantino.
Sans nier son amour inconditionnel pour le 7e art, je trouve ce réalisateur violent, s'écoutant trop parler, rendant ses films très long et difficilement supportables. par instant
Que donne sa nouvelle mouture ?
Once Upon a Time… in Hollywood est un film dense et touchant où le cinéaste s'interroge sur son art et sur ce qu'il aurait pu être via un mélancolique retour arrière.
A la différence de ses autres films où Tarantino paraissait "s'amuser" avec des hectolitres de ketchup, cette mise en abyme rend son 9e bébé plus accessible que les autres: les différentes scènes transpirent un besoin de s'exprimer et la pertinence du propos rend attentif.
La tragique histoire de Sharon Tate campée par une Margot Robbie respectueuse du personnage fait office de fil rouge dans une fascinante reconstitution du L.A. de 1969 face à l'invasion hippie. A ce titre Margaret Qualley (The Leftovers, The Nice Guys...) confirme son status de jeune talent à suivre tant ses choix de carrières sont exigeants, la démarquant de la plupart de ses consœurs.
Le point d'entrée du spectateur se fait par le biais d'un acteur, devant se remettre en question pour assurer la pérennité de sa carrière, accompagné de sa doublure et ami cascadeur.
Deux très beaux rôles portés par deux très grands acteurs. Leonardo DiCaprio apporte beaucoup d'autodérision à son personnage de has-been (jamais son jeu n'a paru aussi mâture) et Brad Pitt confirme que sa "coolitude" manquait au cinéma durant sa longue absence.
Comme à son habitude, Tarantino aime soigner ses dialogues quitte à digresser pour proposer des scènes, certes loufoques, mais tirant un tantinet trop sur la pellicule et finissant par être un brin ennuyeuses.
Le dernier tiers du film, sans trop en dire, est un parti pris osé où la violence s'avère plus féroce une fois l'acte passé que pendant. Un pied de nez à ses détracteurs (dont je fais partie) leur rappelant que la réalité peut être beaucoup plus violente que la fiction.
Pour résumer, Once Upon a Time… in Hollywood est un film à voir absolument tant pour son exigence formelle que pour la mise à nu de son cinéaste: un film d'un érudit du cinéma qui a décidé de s'asseoir et de nous parler. Un très beau film.
