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Note moyenne de cet épisode: 16.0 / 20 (4)
Classement cette saison : 1
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jorgio 
16.0
16.0
La ligue de gentlemen and women extraordinaires.
Cette 1e saison est très agréable à suivre.
Le générique du 1e épisode donne le ton. Sam Mendes officiant avec John Logan en temps que producteur et scénariste. Le duo ayant oeuvré sur Skyfall en 2012 (et désoeuvré sur Spectre en 2015), le tout filmé par M. Juan Antonio Bayona, auteur de The Impossible (et JW - Fallen Kingdom).
Ce serait assez insensé de penser qu'on va mater du navet.
Ce qui m'a séduit d'emblée, c'est l'ambiance. Étant très fan de l'époque et du "délire" technologique (cf. Le Prestige en 2006), le soin qui a été apporté à la reconstitution du Londres de la fin du 19e siècle est impressionnant.
Rien n'est à envier aux grosses productions. J'eusse espéré croiser Robert Downey Junior en Sherlock Holmes... un petit fantasme.
Les acteurs sont tous très bons et jouent très justes. Eva Green en tête et de loin. Le temps de présence de la donzelle porte à croire qu'il s'agit de sa saison et non, comme le pilote portait à le faire croire, celle de Josh Hartnett, par lequel nous rentrons vierge dans ce monde mystico-horrifique.
Elle porte à bout de bras 3 épisodes avec son jeu d'une rare intensité. Je trouve dommage que l'actrice ne soit qu'attiré par des rôles à la Tim Burton. J'aimerai vraiment la voir dans un autre registre. Enfin pour cette série, je pense que les scénaristes lui ont fait confiance et ont eu raison.
Évidemment, avoir ce personnage qui bouffe complètement l'écran, les autres acteurs sont un peu en souffrance mais assurent vraiment dès que la caméra est braquée sur eux. Timothy Dalton est un excellent acteur (avec un doubleur catastrophique, mon dieu la VF de James Bond) et parvient à rendre son Sir Malcolm un être odieux et attachant. Harry Treadaway et Rory Kinnear (découvert dans Skyfall mais surtout dans Penny Dreadful) en Docteur Frankstein et sa créature sont géniaux et très touchants.
Le scénario pourrait déplaire. Grossièrement dit, le premier et le dernier épisode font office d'histoire principale même si ladite histoire principale est torchée à la va-vite dans le dernier épisode.
Ce qui semble plus intéresser l'homme derrière la plume est l'introspection de ses personnages. Au parle du gars qui à mis James Bond à nu pour nous exposer en pleine lumière ses névroses quand même.
Donc le récit est ponctué (pilonné) de certaines aventures annexes pour nous présenter les personnages que nous allons suivre, savoir ce qu'ils ont dans le ciboulot et dans les tripes (au sens propre pour certains).
Eh bien une fois ce postulat de départ quelque peu anticonformiste accepté c'est très agréable.
Un épisode en particulier a bien fait office de ventre mou, le 3e il me semble, le petit flirt entre Ms Ive et Dorian Grey au jardin botanique... Je me suis cru à une partie de pêche chez Maupassant... Il m'a fallu une semaine pour m'y remettre...
J'aurais tendance à penser que cette série peut être visionné comme une pièce de théâtre, chaque épisode faisant office de chapitres et le 1er acte vient de se conclure.
Pour résumer, une 1e saison qui a fait un très bon office de présentation de ses personnages évoluant au sein d'un même univers de façon crédible. Une ligue des gentlemen and women extraordinaires réussie.
Maintenant, j'aimerai une seconde saison où les personnages soient moins à l'avenant et tributaire de leur destin malheureux, et prennent plus en main celui-ci pour affronter un mal qui, j'espère, sera mis un peu plus en lumière... Même si c'est Dracula !!
Cette 1e saison est très agréable à suivre.
Le générique du 1e épisode donne le ton. Sam Mendes officiant avec John Logan en temps que producteur et scénariste. Le duo ayant oeuvré sur Skyfall en 2012 (et désoeuvré sur Spectre en 2015), le tout filmé par M. Juan Antonio Bayona, auteur de The Impossible (et JW - Fallen Kingdom).
Ce serait assez insensé de penser qu'on va mater du navet.
Ce qui m'a séduit d'emblée, c'est l'ambiance. Étant très fan de l'époque et du "délire" technologique (cf. Le Prestige en 2006), le soin qui a été apporté à la reconstitution du Londres de la fin du 19e siècle est impressionnant.
Rien n'est à envier aux grosses productions. J'eusse espéré croiser Robert Downey Junior en Sherlock Holmes... un petit fantasme.
Les acteurs sont tous très bons et jouent très justes. Eva Green en tête et de loin. Le temps de présence de la donzelle porte à croire qu'il s'agit de sa saison et non, comme le pilote portait à le faire croire, celle de Josh Hartnett, par lequel nous rentrons vierge dans ce monde mystico-horrifique.
Elle porte à bout de bras 3 épisodes avec son jeu d'une rare intensité. Je trouve dommage que l'actrice ne soit qu'attiré par des rôles à la Tim Burton. J'aimerai vraiment la voir dans un autre registre. Enfin pour cette série, je pense que les scénaristes lui ont fait confiance et ont eu raison.
Évidemment, avoir ce personnage qui bouffe complètement l'écran, les autres acteurs sont un peu en souffrance mais assurent vraiment dès que la caméra est braquée sur eux. Timothy Dalton est un excellent acteur (avec un doubleur catastrophique, mon dieu la VF de James Bond) et parvient à rendre son Sir Malcolm un être odieux et attachant. Harry Treadaway et Rory Kinnear (découvert dans Skyfall mais surtout dans Penny Dreadful) en Docteur Frankstein et sa créature sont géniaux et très touchants.
Le scénario pourrait déplaire. Grossièrement dit, le premier et le dernier épisode font office d'histoire principale même si ladite histoire principale est torchée à la va-vite dans le dernier épisode.
Ce qui semble plus intéresser l'homme derrière la plume est l'introspection de ses personnages. Au parle du gars qui à mis James Bond à nu pour nous exposer en pleine lumière ses névroses quand même.
Donc le récit est ponctué (pilonné) de certaines aventures annexes pour nous présenter les personnages que nous allons suivre, savoir ce qu'ils ont dans le ciboulot et dans les tripes (au sens propre pour certains).
Eh bien une fois ce postulat de départ quelque peu anticonformiste accepté c'est très agréable.
Un épisode en particulier a bien fait office de ventre mou, le 3e il me semble, le petit flirt entre Ms Ive et Dorian Grey au jardin botanique... Je me suis cru à une partie de pêche chez Maupassant... Il m'a fallu une semaine pour m'y remettre...
J'aurais tendance à penser que cette série peut être visionné comme une pièce de théâtre, chaque épisode faisant office de chapitres et le 1er acte vient de se conclure.
Pour résumer, une 1e saison qui a fait un très bon office de présentation de ses personnages évoluant au sein d'un même univers de façon crédible. Une ligue des gentlemen and women extraordinaires réussie.
Maintenant, j'aimerai une seconde saison où les personnages soient moins à l'avenant et tributaire de leur destin malheureux, et prennent plus en main celui-ci pour affronter un mal qui, j'espère, sera mis un peu plus en lumière... Même si c'est Dracula !!
travis
16.0
16.0
Ce final est un peu en dessous de mes attentes : il conclut l'intrigue principale un peu trop rapidement pour poser les bases pour la saison 2.
En dehors de ce point non-négligeable, cette série est toujours un délice. Il y a des monstres dans tous les sens mais le fond de la série est fondamentalement humain.
Rory Kinnear (Caliban) sort une superbe performance. Je n'avais pas reconnu cet acteur déjà vu dans Black Mirror. Il est décidément habitué aux rôles torturés.
J'ai déjà hâte de retrouver cette série et son univers.
En dehors de ce point non-négligeable, cette série est toujours un délice. Il y a des monstres dans tous les sens mais le fond de la série est fondamentalement humain.
Rory Kinnear (Caliban) sort une superbe performance. Je n'avais pas reconnu cet acteur déjà vu dans Black Mirror. Il est décidément habitué aux rôles torturés.
J'ai déjà hâte de retrouver cette série et son univers.
russel
12.0
12.0
Bon le final n'aura pas été un miracle me concernant. J'ai apprécié au moins le fait qu'à un moment donné certains segments parviennent à se rejoindre avec un côté ma foi très pratique. Donc Brona passe l'arme à gauche, ça ne pouvait pas mieux tomber, ça fait de la chair pour le monstre de Frankenstein. Le monstre qui a droit à la scène la plus touchante avec Vincent qui avait vraiment de l'estime pour son larbin.
Après le reste du relationnel ne me convint toujours pas. C'est mal dosé, toujours un peu bancal. La séquence de nettoyage dans le théâtre est une catastrophe (merci à la créature d'avoir libéré les lieux juste avant pour ne pas que ça tourne au bordel, créature qui n'avait vu aucun vampire bien que sachant tout ce qui se tramait dans le théâtre...) Les vampires sont vraiment faiblards, sournois mais pas très malin et puis pas très athlétiques (mettez le paquet avec ceux de The Stain please). Exit Mina, on s'en fout un peu, mais en revanche c'est censé perturber Malcolm. Et pourtant on n'a jamais saisi où se situait ce lien si fort qui unissait la fille et son père, faute de scène d'exposition (bien la peine de coller autant de parlotte). Lui étant toujours parti à gauche à droite en voyage donc pas trop famille.
Il y a plein de petits trucs ajoutés un peu à la bonne franquette. Ethan est en fait un loup garou. Ok... On finit par nous lâcher avec un nouveau cliff précipité. Vanessa veut-elle se débarrasser de son démon? Euh, ça lui éviterait les longues séances avec la camisole quand même... et surtout la possession lui interdit de flirter avec Dorian Gray...
Enfin on verra... On bricole avec les mythes de la littérature fantastique de la fin XIXème, mais pour moi les showrunners ont échoué à construire un récit vraiment consistant. J'ai le sentiment d'avoir vu une sorte de long prologue un peu vain et emprunté. Et je me demande si ça va se débrider par la suite...
Après le reste du relationnel ne me convint toujours pas. C'est mal dosé, toujours un peu bancal. La séquence de nettoyage dans le théâtre est une catastrophe (merci à la créature d'avoir libéré les lieux juste avant pour ne pas que ça tourne au bordel, créature qui n'avait vu aucun vampire bien que sachant tout ce qui se tramait dans le théâtre...) Les vampires sont vraiment faiblards, sournois mais pas très malin et puis pas très athlétiques (mettez le paquet avec ceux de The Stain please). Exit Mina, on s'en fout un peu, mais en revanche c'est censé perturber Malcolm. Et pourtant on n'a jamais saisi où se situait ce lien si fort qui unissait la fille et son père, faute de scène d'exposition (bien la peine de coller autant de parlotte). Lui étant toujours parti à gauche à droite en voyage donc pas trop famille.
Il y a plein de petits trucs ajoutés un peu à la bonne franquette. Ethan est en fait un loup garou. Ok... On finit par nous lâcher avec un nouveau cliff précipité. Vanessa veut-elle se débarrasser de son démon? Euh, ça lui éviterait les longues séances avec la camisole quand même... et surtout la possession lui interdit de flirter avec Dorian Gray...
Enfin on verra... On bricole avec les mythes de la littérature fantastique de la fin XIXème, mais pour moi les showrunners ont échoué à construire un récit vraiment consistant. J'ai le sentiment d'avoir vu une sorte de long prologue un peu vain et emprunté. Et je me demande si ça va se débrider par la suite...
nickmatt
20.0
20.0
Série absolument magnifique qui m'a passionné à chaque épisode. Il y a bien longtemps que cela ne m'avait pas donné cet effet. Quasi un sans faute ... La lenteur et les bavardages incessants apportent une profondeur à chaque personnage. C'est simple j'ai été fasciné par chacun d'entre eux. Tous sont à la fois touchant par leur noirceur, leur mélancolie et leur poésie. Si bien que l'histoire principale sur Mina on s'en fout un peu (bâclé en 30 secondes d'ailleurs). Mais Penny Dreadful est bien plus qu'une histoire de vampires ...
Eva Green aura été une révélation pour moi. Je pense que je vais m'attarder à ce qu'elle a pu faire avant ... Si des gens ont des suggestions je suis preneur. Elle mérite largement un emmy. Les autres comédiens sont bien sur tout aussi convaincant. Je me suis même trouvé à être touché par la créature. Moi qui n'est jamais accroché sur Frankenstein, me voilà pris d'amour pour lui lol
Hâte de voir la saison 2.
Eva Green aura été une révélation pour moi. Je pense que je vais m'attarder à ce qu'elle a pu faire avant ... Si des gens ont des suggestions je suis preneur. Elle mérite largement un emmy. Les autres comédiens sont bien sur tout aussi convaincant. Je me suis même trouvé à être touché par la créature. Moi qui n'est jamais accroché sur Frankenstein, me voilà pris d'amour pour lui lol
Hâte de voir la saison 2.
Je me souviens également d'un film maintenant où elle m'avait aussi marqué, avec Michael Pitt, The Dreamers. J'avais bien aimé.
Et la série qu'elle a fait, Camelot, ça vaut le coup ?
Le Bertoluci m'avait déçu pour ma part, mais ce n'était pas lié à Eva Green.
J'ai aussi Perfect Sense en tête avec McGregor. Mais c'est mou du genou.