Bizarrement pas aussi sévère que Lukahood. Subservience (quel nom à la con) réussit le peu qu'il ambitionne de faire en tant que petite série B pas très fufute. Ce n'est donc pas un exploit, à moins de considérer que raconter une histoire sans trop accumuler masse d'incohérences et de maladresses en est un aujourd'hui.
La meilleure inspiration du film restera d'avoir choisi Megan Fox pour incarner l'androïde au centre de l'histoire. Avec sa tronche bourrée de botox et autres collagènes, elle est idéale pour personnifier une approximation d'humaine. Même pas besoin de maquillage. Sinon, le thriller SF parvient à trouver une résonnance directe avec notre époque (mise en pièce de secteurs entiers d'activité par recours à l'IA), même si le traitement demeure très au ras de pâquerettes. Tout est ultra prévisible, il n'y a pas de place pour la surprise. C'est un film déjà vu 1000 fois et au moins 50 fois en mieux.
D'un stricte point de vue SF, Subservience semble extrait de la série Humans, tant l'environnement est proche. On peut penser aussi à Westworld (qui fait néanmoins plus futuriste). J'aurais tendance à accorder du coup les mêmes reproches. Comment dans un monde qui semble contemporain, la seule avancée majeure a été concentrée dabs la robotique? Nick roule dans une vieille caisse et tout le reste ne semble pas avoir bénéficié des mêmes avancées. On peut se poser aussi la question sur l'intérêt de faire des robots à l'image de l'homme, sachant qu'ils ont été fabriqués pour les remplacer dans un souci de rentabilité? Ca doit coûter un paquet de pognon à fabriquer en série, donc pour que ça revienne moins cher à l'usage et que ça concurrence la main d'oeuvre humaine, le minimum aurait été de les faire brut de décoffrage avec simplement l'armature métallique (évident dans le secteur du bâtiment). On le voit à l'usage, un constructeur automobile qui a une chaîne quasiment totalement automatisée pour réduire les coûts, ne s'emmerde pas à faire un robot qui ressemble à Roger l'ouvrier spécialisé. C'est juste un bras mécanique articulé qui soude des trucs. Ca se justifie plus dans le service, pour ne pas effrayer les enfants. Avec les mensurations de Megan Fox, c'est de toute évidence plus pensé pour décoiffer le papa. Mais même dans le service, ça me semble plus économique de faire venir une nounou d'un pays du tiers monde, si on est vraiment près de ses sous...
Donc finalement un truc qui m'a fait un peu bailler tant c'est routinier, mais pas vraiment fait rager non plus...
La meilleure inspiration du film restera d'avoir choisi Megan Fox pour incarner l'androïde au centre de l'histoire. Avec sa tronche bourrée de botox et autres collagènes, elle est idéale pour personnifier une approximation d'humaine. Même pas besoin de maquillage. Sinon, le thriller SF parvient à trouver une résonnance directe avec notre époque (mise en pièce de secteurs entiers d'activité par recours à l'IA), même si le traitement demeure très au ras de pâquerettes. Tout est ultra prévisible, il n'y a pas de place pour la surprise. C'est un film déjà vu 1000 fois et au moins 50 fois en mieux.
D'un stricte point de vue SF, Subservience semble extrait de la série Humans, tant l'environnement est proche. On peut penser aussi à Westworld (qui fait néanmoins plus futuriste). J'aurais tendance à accorder du coup les mêmes reproches. Comment dans un monde qui semble contemporain, la seule avancée majeure a été concentrée dabs la robotique? Nick roule dans une vieille caisse et tout le reste ne semble pas avoir bénéficié des mêmes avancées. On peut se poser aussi la question sur l'intérêt de faire des robots à l'image de l'homme, sachant qu'ils ont été fabriqués pour les remplacer dans un souci de rentabilité? Ca doit coûter un paquet de pognon à fabriquer en série, donc pour que ça revienne moins cher à l'usage et que ça concurrence la main d'oeuvre humaine, le minimum aurait été de les faire brut de décoffrage avec simplement l'armature métallique (évident dans le secteur du bâtiment). On le voit à l'usage, un constructeur automobile qui a une chaîne quasiment totalement automatisée pour réduire les coûts, ne s'emmerde pas à faire un robot qui ressemble à Roger l'ouvrier spécialisé. C'est juste un bras mécanique articulé qui soude des trucs. Ca se justifie plus dans le service, pour ne pas effrayer les enfants. Avec les mensurations de Megan Fox, c'est de toute évidence plus pensé pour décoiffer le papa. Mais même dans le service, ça me semble plus économique de faire venir une nounou d'un pays du tiers monde, si on est vraiment près de ses sous...
Donc finalement un truc qui m'a fait un peu bailler tant c'est routinier, mais pas vraiment fait rager non plus...
Tombé par hasard sur ce film - téléfilm?- hier soir je me suis laissé tenter car admirateur de la sculpturale Megan Fox depuis Transformers bien que la très jolie actrice qui était assez naturelle à ses débuts à laissé place à une femme botoxée ce qui n'enlève rien à la qualité de sa poitrine en béton aussi armé que ses abdominaux. Mais de cela nous n'en verrons pas grand chose à peine quelques plans par-ci par là . Mais voyons le reste et c'est là que le bat blesse. Subverscience picore dans bien des films, nous pourrions en faire un jeu où il s'agirait de reconnaitre les films en question Megan, Terminator,etc..mais aussi la série avec les androïdes embauchés pour devenir domestiques. Subir des influences ce n'est pas une mauvaise chose en soi quand on sait bien utiliser le matériau de base et si possible y apporter quelques améliorations. Non, le film se contente d'accumuler les poncifs et je pense être tout à fait capable de pondre moi-même un scénario de ce type, c'est à dire totalement cousu de fil blanc et bourré de poncifs. Madeline Zima que j'avais appréciée dans "Californication" et l'acteur italien bogoss Michele Morrone tentent bien d'apporter un petit quelque chose. Malgré toute mon admiration pour Megan Fox je ne peux élever ma note maximale au delà d'un généreux 8 - l'amour à ses limites.