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Encore une série de super héros, ça devient tellement une corvée, surtout que les chaines multiplient les shows pour mieux les interrompre sans en avoir tiré grand chose, quitte à les rebooter afin de resservir une même histoire. Bref, ça devient épuisant sachant qu'à chaque fois le menu est toujours un peu le même parce que ça reste un genre assez limité finalement.
Ce qui est bien avec The Umbrella Academy, c'est que ça ne débute pas par l'éternelle genèse du héros qui avait des problèmes dans la vie et qui a trouvé un moyen de résoudre ses maux tout en oeuvrant pour la société au terme de plusieurs saisons. Là on est déjà après la gloire pratiquement à l'heure de la retraite pour les jeunes adultes, même si on concède de multiples allusions à la création de la cellule de super héros. En cela on n'est pas loin d'un X-Men en mode Watchmen (pas de l'innovation non plus donc même si pas semblable au gros de la meute).
Ensuite ce qui charme d'entrée, c'est le rythme du pilote. Il y a vraiment un découpage du récit qui est pratiquement un sans faute, de l'exposition des personnages (aucun ne manque à l'appel même le décédé) à l'introduction du challenge (hop fin du monde, carrément). C'est le produit d'appel parfait pour donner envie d'y revenir. Netflix a l'air d'avoir mis les moyens, très visibles pour cette introduction. Une série dans laquelle il y a un singe qui parle, je ne peux être que client, même si on voit bien que le chimpanzé est une récup flagrante du modèle utilisé sur Planet of the Apes (mais bon tellement au point). On n'est pas trop dans le politiquement correct, je suppose (n'ayant pas lu le comics) qu'ils ont été respectueux de l'oeuvre de Gerard Way, qui n'est pas le genre a faire dans le compromis artistique. C'est d'ailleurs bien qu'il soit impliqué dans la production de la série, toujours important que le créateur soit présent pour éviter que ça dérape n'importe où. Et d'ailleurs on sent au bout du compte qu'il y a l'ambition de proposer une oeuvre singulière, avec son ton propre et une mise en scène chiadée (certains plans sont splendides). C'est un peu Legion mais avec l'envie de raconter un truc.
Rien à redire sur les acteurs, le casting est solide. Toujours ravi de retrouver le Misfit Robert Sheehan qui a l'air plus motivé de jouer les junkies LGBT que les gentils propres sur eux dans Mortal Engines. En revanche celui qui m'a fait délirer, c'est Tom Hopper qui même avec une stature assez imposante à la base a été ici littéralement gonflé à l'hélium. Là il est énorme. Il y a du charisme, on a envie de les voir sauver le monde (et éventuellement se réconcilier un poil), pas de souci à priori...
Ce qui est bien avec The Umbrella Academy, c'est que ça ne débute pas par l'éternelle genèse du héros qui avait des problèmes dans la vie et qui a trouvé un moyen de résoudre ses maux tout en oeuvrant pour la société au terme de plusieurs saisons. Là on est déjà après la gloire pratiquement à l'heure de la retraite pour les jeunes adultes, même si on concède de multiples allusions à la création de la cellule de super héros. En cela on n'est pas loin d'un X-Men en mode Watchmen (pas de l'innovation non plus donc même si pas semblable au gros de la meute).
Ensuite ce qui charme d'entrée, c'est le rythme du pilote. Il y a vraiment un découpage du récit qui est pratiquement un sans faute, de l'exposition des personnages (aucun ne manque à l'appel même le décédé) à l'introduction du challenge (hop fin du monde, carrément). C'est le produit d'appel parfait pour donner envie d'y revenir. Netflix a l'air d'avoir mis les moyens, très visibles pour cette introduction. Une série dans laquelle il y a un singe qui parle, je ne peux être que client, même si on voit bien que le chimpanzé est une récup flagrante du modèle utilisé sur Planet of the Apes (mais bon tellement au point). On n'est pas trop dans le politiquement correct, je suppose (n'ayant pas lu le comics) qu'ils ont été respectueux de l'oeuvre de Gerard Way, qui n'est pas le genre a faire dans le compromis artistique. C'est d'ailleurs bien qu'il soit impliqué dans la production de la série, toujours important que le créateur soit présent pour éviter que ça dérape n'importe où. Et d'ailleurs on sent au bout du compte qu'il y a l'ambition de proposer une oeuvre singulière, avec son ton propre et une mise en scène chiadée (certains plans sont splendides). C'est un peu Legion mais avec l'envie de raconter un truc.
Rien à redire sur les acteurs, le casting est solide. Toujours ravi de retrouver le Misfit Robert Sheehan qui a l'air plus motivé de jouer les junkies LGBT que les gentils propres sur eux dans Mortal Engines. En revanche celui qui m'a fait délirer, c'est Tom Hopper qui même avec une stature assez imposante à la base a été ici littéralement gonflé à l'hélium. Là il est énorme. Il y a du charisme, on a envie de les voir sauver le monde (et éventuellement se réconcilier un poil), pas de souci à priori...
M'enfin si tu dis que c'est bien je vais jeter un coup d'oeil