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Note moyenne de cet épisode: 13.0 / 20 (1)
Classement cette saison : 4
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Moyenne de la série : 87.7/100.
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russel 
13.0
13.0
Bon, comme souvent la vérité dans True Detective se situe en dessous de nos attentes. Le môme Purcell n'aura même pas été assassiné à proprement parler puisqu'il s'agit en fait d'un bête accident. Pas de sectes démoniaques, même pas de réseau pédophile. Juste une huile (excellent Michael Rooker) qui a arrangé les choses un peu à sa façon et entretenu le mystère. Ce qui est un peu "cocasse", c'est que ceux qui se sont mis sciemment du sang sur les mains sont du coup les flics qui enquêtent. Ce qui est plus malheureux c'est que si Wayne aura beaucoup sacrifié dans cette investigation sur l'ensemble de son existence, s'il aura été sur le point de toucher le jackpot, il aura été hélas rattrapé au final par son alzheimer. Enfin pas grave, nous au moins on sait ce qui est réellement advenu de la Julie disparue, ce qui minimise la frustration.
Malheureusement tout ça aura traîné furieusement, se perdant dans les bonds temporels. On sent bien que Pizzolatto a tenu à renouer avec son premier coup de maître qui a fait sa notoriété, mais probablement que les éléments de l'affaire étaient moins porteurs pour tenir la distance. Il pourra au moins se dire que la baraque tenait plus debout que la pauvre saison 2 qui avait bien mis à côté de la cible. Cette histoire de disparition, de flics qui ne renoncent jamais même au delà de leurs erreurs, ça tenait le format d'un long métrage. Pas d'une série, même mini. Je crois que ce qui m'a le plus gavé, c'était les scènes de couple entre Wayne et Amelia. Probablement qu'ils n'auraient jamais du se mettre ensemble. Et pourtant il y avait un parallèle intéressant et complémentaire entre les deux personnages. Elle cherchant la vérité par la fiction et lui par la rationalité du flic. Les deux méthodes finissant par se compléter. Mais la chimie a eu du mal à prendre, c'était juste répétitif et interminable.
Au moins la bonne inspiration aura été de filer le rôle central à Mahershala Ali qui obtient avec les oscars et Green Book, la même hype que possédait McConaughey à l'époque de la saison 1. Et l'acteur ne démérite pas en effet dans son rôle de detective. Pour le reste c'était soigné comme une prod HBO, mais ça se traînait néanmoins comme un tracteur sur un chemin de campagne.
Malheureusement tout ça aura traîné furieusement, se perdant dans les bonds temporels. On sent bien que Pizzolatto a tenu à renouer avec son premier coup de maître qui a fait sa notoriété, mais probablement que les éléments de l'affaire étaient moins porteurs pour tenir la distance. Il pourra au moins se dire que la baraque tenait plus debout que la pauvre saison 2 qui avait bien mis à côté de la cible. Cette histoire de disparition, de flics qui ne renoncent jamais même au delà de leurs erreurs, ça tenait le format d'un long métrage. Pas d'une série, même mini. Je crois que ce qui m'a le plus gavé, c'était les scènes de couple entre Wayne et Amelia. Probablement qu'ils n'auraient jamais du se mettre ensemble. Et pourtant il y avait un parallèle intéressant et complémentaire entre les deux personnages. Elle cherchant la vérité par la fiction et lui par la rationalité du flic. Les deux méthodes finissant par se compléter. Mais la chimie a eu du mal à prendre, c'était juste répétitif et interminable.
Au moins la bonne inspiration aura été de filer le rôle central à Mahershala Ali qui obtient avec les oscars et Green Book, la même hype que possédait McConaughey à l'époque de la saison 1. Et l'acteur ne démérite pas en effet dans son rôle de detective. Pour le reste c'était soigné comme une prod HBO, mais ça se traînait néanmoins comme un tracteur sur un chemin de campagne.
"Twenty-five years. All this goddamn time. What the hell have I... What the hell were you doin'?"
C'est vrai que c'était long...