Créer sujet
Note moyenne de cet épisode: 16.0 / 20 (1)
Classement cette saison : 3
Inscrivez-vous et identifiez-vous pour donner votre avis.
|
russel 
16.0
16.0
Et donc au bout du compte pour clore ce fait divers on nous sert la loi immanente, la justice classique étant trop faillible pour régler le contentieux. J'avoue que ça fait son effet, jusqu'au terme je me suis demandé comment les scénaristes allaient s'en sortir sans tomber dans la morale convenue. C'était finalement le réel intérêt sachant qu'aucun protagoniste ne pouvait emporter totalement l'adhésion, aucun n'incarnant de véritable modèle immaculé dont le salut est inévitable et ça c'est chouette. Même Adam, agneau sacrifié ne voulant de mal à personne, était une cause perdue, subissant les remords mais n'assumant pas ses fautes, entièrement guidé par son sentimentalisme. Sa mort accidentelle renvoie à celle de Rocco, un à un, la balle au centre, match nul. Que d'efforts (et de morts) pour rien.
Sur 10 épisodes on nous tisse un portrait actuel d'une Amérique très perturbée dans ses appareils politiques et judiciaires qui peine à rester sur la ligne de l'intégrité, chacun étant tiraillé par ses intérêts individualistes. Cet ultime épisode était réalisé avec brio par Bryan Cranston (qui avait déjà dirigé des épisodes de Breaking Bad), ce qui ne l'empêche pas de briller devant la caméra avec une ses meilleures prestations. Juste une réserve sur la preuve audio poussée par Desiato en fin d'audience pour retourner le jury. J'ai trouvé ça un peu naze, sachant que ça n'équilibrait pas avec les mensonges avérés (sous serment) de Rocco. Mais bon effectivement ça permettait ensuite de compromettre involontairement Adam et son respirateur et de dérouler derrière. Mais c'était un peu boiteux dans la mise en place à coup de maillet. Au delà de cela, du bel ouvrage solide comme j'aimerais en voir plus souvent...
Sur 10 épisodes on nous tisse un portrait actuel d'une Amérique très perturbée dans ses appareils politiques et judiciaires qui peine à rester sur la ligne de l'intégrité, chacun étant tiraillé par ses intérêts individualistes. Cet ultime épisode était réalisé avec brio par Bryan Cranston (qui avait déjà dirigé des épisodes de Breaking Bad), ce qui ne l'empêche pas de briller devant la caméra avec une ses meilleures prestations. Juste une réserve sur la preuve audio poussée par Desiato en fin d'audience pour retourner le jury. J'ai trouvé ça un peu naze, sachant que ça n'équilibrait pas avec les mensonges avérés (sous serment) de Rocco. Mais bon effectivement ça permettait ensuite de compromettre involontairement Adam et son respirateur et de dérouler derrière. Mais c'était un peu boiteux dans la mise en place à coup de maillet. Au delà de cela, du bel ouvrage solide comme j'aimerais en voir plus souvent...
C'est terminé ? Donc ca y est je peux regarder d'un trait alors ?
Oui, ça vaut le coup de s'y mettre, ça tient la route.
