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Si Jimmy tarde à se sortir de sa routine de petit magouilleur, il est évident que l'ensemble de la pègre des deux côtés de la frontière américano mexicaine tournent déjà en mode Breaking Bad. Il y aura donc eu le plaisir immense de suivre l'intro qui était exécutée dans la tradition de la grande époque avec intervention des neveux clonés équipés de leurs embouts de santiags archi swag ainsi que l'inévitable véto multi tâche. Cet univers n'est pas tendre et Nacho aura payé sa couverture au prix fort. Tout ça pour ne pas même recouvrir sa liberté et probablement pour ne pas faire long feu en tant qu'homme de main de Gus. On a beaucoup de sous traitance dans cet épisode par ailleurs. On nous gratifie des présentations avec l'impayable Gale, autre larbin de Gus au sort funeste (là on sent quand même irrésistiblement planer l'ombre de Walter et Jesse). Kim a une nouvelles assistante et Jimmy délègue ses basses oeuvres, mais pas à Mike qui vise plus haut et ne sentait pas le coup. Je pense que la suite lui donnera raison et que le bibelot crado ne va pas porter chance à Jimmy.
On tente de nous repositionner Kim dans cet épisode. Je n'ai pas totalement capté ce qui cause son désarroi en toute fin. Son stress lié à son client qui remet la pression ou la réaction de Jimmy à la lettre de Chuck. Lettre que j'ai trouvée pourtant assez convenue, du moins qui ne change pas grand chose. Chuck était malade, qu'il aimait en fin de compte son frère ne change rien à l'histoire. Il aura fait jusqu'au bout ce qu'il fallait pour lui ruiner son existence et la sienne. Donc peu importe. En revanche il est probable que Chuck l'inflexible compulsif n'étant plus là, Jimmy va glisser plus facilement vers ses mauvais travers. Et je ne pense pas que Kim soit outillée pour l'en empêcher. Mais tout ceci est assez inexorable en connaissant Breaking bad.
On tente de nous repositionner Kim dans cet épisode. Je n'ai pas totalement capté ce qui cause son désarroi en toute fin. Son stress lié à son client qui remet la pression ou la réaction de Jimmy à la lettre de Chuck. Lettre que j'ai trouvée pourtant assez convenue, du moins qui ne change pas grand chose. Chuck était malade, qu'il aimait en fin de compte son frère ne change rien à l'histoire. Il aura fait jusqu'au bout ce qu'il fallait pour lui ruiner son existence et la sienne. Donc peu importe. En revanche il est probable que Chuck l'inflexible compulsif n'étant plus là, Jimmy va glisser plus facilement vers ses mauvais travers. Et je ne pense pas que Kim soit outillée pour l'en empêcher. Mais tout ceci est assez inexorable en connaissant Breaking bad.
Niveau réalisation, c'est vraiment propre. J'espère juste qu'on va (enfin) basculer dans la transformation Jimmy > Saul d'ici la fin de cette saison. Marrant de revoir Gale, il y a vraiment cette patte BB dans la série. Et ce n'est pas pour me déplaire.
Je pense que sa réaction survient après ce fameux "double effet kiss cool"
Le soulagement notable que la lettre est plus ou moins ce qu'on pouvait attendre de mieux connaissant l'intransigeance du grand frère et, le fait que Jimmy lise ceci avec un contraste total de la délivrance attendue - puisqu'il en a juste rien à foutre, disons-le clairement - l'a définitivement faite craquer. Elle s'était inquiétée du cas de conscience qu'aurait pu impliquer cette lettre sur Jim et elle vient de découvrir que ce dernier n'en avait peut être pas ou plus (du moins concernant son frère).
Après, peut-on réellement le blâmer vu la fraternité n'existant réellement que par le sang concernant ces deux là? Je ne pense pas. Et c'est pas certain que cela soit une mise à terme de leur relation. Je pense que Gilligan aime s'accrocher aux petits détails, à cette goutte d'eau qui aura son importance plus tard dans le scénario. Et je pense donc que cette scène n'est qu'une goutte d'eau de l'aperçu du potentiel devenir de leur relation. Mais rien de forcément concret at that time.