Fiche Star Wars IX The Rise of Skywalker:

jorgio 24/12/19 2:20 1     Partager sur Facebook
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Note moyenne de cet épisode: 10.0 / 20 (3)
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brucewayne Network brucewayne

7.0

gros navet en puissance.
rien à sauver de ce film, du grand n importe quoi.
après j imagine qu'ils savent ce qu'ils font et que tout ça fait partie d'une logique même mercantile car sinon autant de facilités scénaristique et de non sens n auraient aucune logique à part vouloir saborder une franchise.
- les chevaux, WTF
- toutes les scènes de Léa, WTF.
- la fausse mort d'un des personnages
- le revirement de Luke
- les parents qui n étaient pas si "personne" que ça
- les éclairs des mains du vieux qui invalident la scène de l'épisode 6
- les personnages tellement mal définis et/ou incohérent avec ce qu'ils ont pu faire avant

dommage
car je trouve que les acteurs principaux sont plutôt bons ( dans d'autres films)
bref.
j en ai terminé avec cette saga.

ps: j imagine que pour des clopinettes, ils auraient des scénaristes gros fan de SF et de stars wars et qui leur feraient une vrai histoire logique intéressante. mais encore une fois j imagine que c'est trop cher pour le retour sur investissement



bo0l Network bo0l

16.0

Réaction à chaud.
Je n'avais pas aimé le 7, détesté le 8, donc je ne m'attendais à pas grand chose pour celui-ci. Et j'ai été très agréablement surpris par cet épisode 9.
Le retour du grand méchant! Le vrai, pas cette pâle représentation amorphe du mal qu'était Snaug. Bon on passe évidemment sur les facilités scénaristiques sur comment il a survécu, dans l'ombre depuis tout ce temps, mais Palpatine quoi!

La Force a encore évolué un peu, maintenant on peut se battre et récupérer des sabres laser à travers elle, ok, passons. J'étais plus captivé par le duel/duo que formaient Rey et Kylo qui s'est acheté un peu de charisme durant ces années. Jusqu'à la grande révélation, Rey Palpatine! C'est facile, ça sort de nulle part, mais j'ai marché. J'ai même cru qu'elle se sacrifiait vraiment pour éradiquer la lignée Palpatine de la Galaxie, jusqu'à ce que son chéri la ressuscite pour finir sa mission de Skywalker et être rappelé par la Force.

La fin est satisfaisante, Rey retourne sur Tatooine enterrer les sabres de Luke et Leia, elle s'autoproclame Skywalker, et acquiert un nouveau sabre laser jaune. Une fin ouverte pour une nouvelle trilogie?

J'aurais certainement mis une note plus basse à froid après analyse, car y'a quand même beaucoup d'incohérences et de facilités mais dans l'ensemble j'ai passé un très bon moment, et avoir la voix des anciens Maîtres Jedi a été la cerise sur le gâteau.



jorgio Network jorgio

7.0

Critique sur le Throne

Avant de commencer cette critique, je tiens à préciser que je ne suis pas fan de la saga Star Wars. Ne connaissant rien à l'univers étendu, je me contente de critiquer le film et sa place dans cette dernière trilogie.

Attention ! Cette critique contient quelques spoilers de l'intrigue de l'épisode IX. A vos risques et périls.

JJ. Abrams, à défaut de conclure brillamment la Postlogie des Skywalker, signe ici leur nécrologie dans un film boursoufflé, incohérent, très consensuel et assez malaisant à regarder. Disney a presque atteint le niveau qualitatif de la Warner avec sa Justice League.
Un résultat de quinquennat d'absence de prises de décisions chez Disney se traduisant à l'écran par 2h22 d'avance rapide, dont un des objectifs à peine voilé du réalisateur se trouve être de répondre narquoisement à son prédécesseur sur certains éléments ayant fortement déplu: un concours de bites à 200 millions de budget hors promotion.

Le bilan est assez simple: en plus d'Abrams, tout le monde a sa part de responsabilité:
- Bob Iger, patron de Disney, considérant ces films comme un produit alors que, même si je fais partie des personnes ne le comprenant pas, Star Wars est bien plus. N'accédant pas à la demande de JJ. Abrams d'une année supplémentaire pour construire son épisode VII du simple fait d'accords commerciaux et de merchandising, la Postologie est devenue une Nécrologie ayant pour uniques fondations des sables mouvants.
- Kathleen Kennedy, productrice réputée de longue date (sa carrière a démarré avec Spielberg), n'ayant pas su définir un cadre cohérent dans la construction de cette Nécrologie, véritable concurrent pour les marques de ventilateurs dans son art de brasser du vent et laisser ses employés réaliser leurs caprices au mépris de toute cohérence narrative.
- Rian Johnson, qui, dans une de ses interviews a clairement expliqué "On n'est pas là pour faire plaisir aux fans". Certes, mais il ne faut pas leur chier à la gueule non plus en faisant n'importe quoi avec des personnages entrés, bien malgré eux, dans la culture populaire. Petit con !
- Les fans de Star Wars, sorte de lapins crétins se reproduisant à foison sur la fachosphère, à la voix portant toujours plus dans le processus créatif grâce aux réseaux sociaux, et étant devenu un interlocuteur très désagréable, incohérent dans ses propos voire totalement con dans ses réactions.

Mais revenons à ce film boursoufflé comme une madeleine de (plein de) Prout.
Après le carton de présentation, jetant, dès sa première ligne, "un retournement de situation" à la figure du spectateur, celui-ci est propulsé à 400km/h dans une histoire inutilement complexe, alambiquée et très incohérente.
Visiblement frustré par la tournure de la Nécrologie, JJ. Abrams a jugé bon d'accroître le malaise à l'écran en intégrant des embryons d'idées à cette pantagruélique histoire.
Ultime coup dans la figure d'un spectateur en pleine indigestion et tétanisé par ce joyeux bordel, entre fellation goulue du fan hardcore et sodomie, tantôt brutale tantôt poétique, de son prédécesseur, le réalisateur tentera de continuer sa logique initiée dans l'épisode VII tout en gommant, vainement, les incohérences et cachant ce qui ne peut pas l'être sous le tapis.
Face à ce scénario haché menu et rafistolé au chatterton, il n'y a qu'un pas pour imaginer le même schéma opéré par la Warner sur le film "Batman V Superman" (ayant aussi pour scénariste Chris Terio), ayant été scindé en une version Cinéma et un Director's Cut en Bluray.
Le résultat est sans appel. Star Wars IX ne respire pas. Sa version cinéma est à l'image d'un asthmatique ayant fumé une cartouche de cigarettes avant un marathon.

Y aurait-il lieu à parler des incohérences alors qu'il suffit de voir n'importe quel youtubeur en faire ses choux-gras ?
Juste deux, pour le plaisir, car ayant des ressorts très comiques.
1. Palpatine a eu une relation. En fonction de l'âge de la madame, il a du niquer entre l'épisode III et IV, soit avec sa gueule de chemise mal repassée.
A moins qu'il y ait une planète de dons de spermes galactiques comportant une salle d'attente où sont entreposés des magazines sur la reproduction des Porgs pour aider à lever le sabre.
2. En dehors de la création (par la Force ?) de la nouvelle armée de l'Empire, composée d'une multitude de croiseurs interstellaires, il est appréciable de voir que ceux-ci sont livrés avec le personnel.

Du point de vue du spectacle, cet épisode est le plus décevant.
A l'exception de 2-3 plans, chaque image est très resserrée, n'affichant que quelques mètres carrés de décors. Aucun d'eux ne donne envie de réaliser un arrêt sur image afin de contempler la myriade de détails s'offrant aux spectateurs comme ce fut le cas dans la très décriée Prélogie.
En ressort un aspect très anxiogène, amplifié par le rythme beaucoup trop rapide.
Serait-ce un message subliminal de JJ. Abrams tentant vainement de faire comprendre que sa marge de manœuvre pour ce film était de la taille de ses plans et qu'il n'a pu agir qu'en temps que "Yes Man" chargé du "Damage Control" ?

Émerge-t-il quelque chose de goûtu dans cette mousse au chocolat ? Bien sur mais si peu...
Les acteurs évidemment. Tous bons voire excellents dans des personnages soit relativement cohérents (Daisy Ridley), ou bien assez mal écrits (Adam Driver), voire totalement sacrifiés (John Boyega, Domhnall Gleeson et bien d'autres).
Des retournements de situations somme toute sympathiques, même si, pour certains, un véritable manque de couilles Marvelien se traduira par un désamorçage dans les cinq minutes suivantes ... Navrant !


Pour résumer, ce film est déplaisant à regarder. Pas pour le fait qu'il "viole" la saga Star Wars d'après certains, mais pour le décalage absolu entre le message véhiculé (le pardon, la famille, la rédemption...) et son processus créatif (l'hypocrisie, le mépris, la politique de l'argent...).
Un film d'une grande médiocrité, pourtant porté par des acteurs et des techniciens talentueux et totalement innocents de ce processus de création: des créatifs qui méritent tellement mieux.
Les fans ont obtenu le film qu'ils méritaient.




@jorgio Merci pour ton analyse.... par Shingo33 Network de Shingo33 21:01 le 04/01/2020

@jorgio Merci pour ton analyse. Après avoir passé une soirée désastreuse au ciné devant ce navet, tu m'as fait passer un très bon moment à lire ta critique !