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Note moyenne de cet épisode: 16.0 / 20 (1)
Classement cette saison : 2
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russel 
16.0
16.0
J'ai quand même fini par m'y mettre à la série incontournable de HBO dont tout le monde semble faire l'éloge. Et je comprends l'engouement parce qu'effectivement le show est assez emblématique d'une époque millenial, qui manquait probablement encore d'une oeuvre totémique incontestable. Bon pour autant ça n'a rien à voir avec un Friends des années 90 bien évidemment, un peu comme si l'heure n'était plus au divertissement et à la rigolade...
Et c'est un peu le souci, je m'attendais, par les quelques lignes que j'avais parcourues au sujet d'Euphoria, que la série allait me déprimer et me foutre en rogne, d'où mon peu d'empressement. Ca n'a pas manqué sur ce pilote. Mais c'est aussi probablement parce que c'est bien foutu que l'effet est produit. Par la seule écriture les showrunners mettent bien en place le challenge que représente désormais notre ère dont le fondement consumérisme provoque ce paradoxe de générer des gens qui ne manquent globalement de rien d'essentiel d'un point de vue matériel mais sont vides dans leur tronche comme des cannettes en fin de soirée. On a l'absence total de surmoi et donc l'errance dans la vacuité. C'est parfaitement documenté dans les excès dérisoires, du porn à la drogue. Rien de nouveau mais tout devient routinier dans une absence de volonté d'exister par soi même en fonction des autres, la norme étant de bouger avec le troupeau en ne pensant qu'à sauver sa peau.
Les acteurs sont bons, on est loin des ados à rictus standardisé hollywoodien (même Zendaya parvient à trouver des marques intéressantes). Ce n'est pas non plus du Larry Clark (Kids, Ken Park...), on ne cherche pas le brut dans le rendu, celui-ci qui est même assez léché (cette séquence où Rue marche sur les murs et le plafond d'un couloir au cours d'un trip), c'est plus au niveau des situations, des dialogues que c'est cash.
Après voila, il y a un côté qui va m'insupporter parce qu'on se dit en voyant ça, qu'on n'a pas le droit d'être aussi démuni et malheureux quand on n'a jamais disposé d'autant de ressources pour s'épanouir au sein de notre Histoire. Et les mômes utilisent leur portable pour faire défiler des photos sans intérêt sur réseaux sociaux. Comme des robots réduisant leur vie à du virtuel sécurisant. C'est terrible. Et puis en même temps il faut convenir que c'est ça qu'il faut raconter et exposer à un moment donné. Même si ça fait chier et que moi ça me gave...
Et c'est un peu le souci, je m'attendais, par les quelques lignes que j'avais parcourues au sujet d'Euphoria, que la série allait me déprimer et me foutre en rogne, d'où mon peu d'empressement. Ca n'a pas manqué sur ce pilote. Mais c'est aussi probablement parce que c'est bien foutu que l'effet est produit. Par la seule écriture les showrunners mettent bien en place le challenge que représente désormais notre ère dont le fondement consumérisme provoque ce paradoxe de générer des gens qui ne manquent globalement de rien d'essentiel d'un point de vue matériel mais sont vides dans leur tronche comme des cannettes en fin de soirée. On a l'absence total de surmoi et donc l'errance dans la vacuité. C'est parfaitement documenté dans les excès dérisoires, du porn à la drogue. Rien de nouveau mais tout devient routinier dans une absence de volonté d'exister par soi même en fonction des autres, la norme étant de bouger avec le troupeau en ne pensant qu'à sauver sa peau.
Les acteurs sont bons, on est loin des ados à rictus standardisé hollywoodien (même Zendaya parvient à trouver des marques intéressantes). Ce n'est pas non plus du Larry Clark (Kids, Ken Park...), on ne cherche pas le brut dans le rendu, celui-ci qui est même assez léché (cette séquence où Rue marche sur les murs et le plafond d'un couloir au cours d'un trip), c'est plus au niveau des situations, des dialogues que c'est cash.
Après voila, il y a un côté qui va m'insupporter parce qu'on se dit en voyant ça, qu'on n'a pas le droit d'être aussi démuni et malheureux quand on n'a jamais disposé d'autant de ressources pour s'épanouir au sein de notre Histoire. Et les mômes utilisent leur portable pour faire défiler des photos sans intérêt sur réseaux sociaux. Comme des robots réduisant leur vie à du virtuel sécurisant. C'est terrible. Et puis en même temps il faut convenir que c'est ça qu'il faut raconter et exposer à un moment donné. Même si ça fait chier et que moi ça me gave...
Et c'est exactement ce qui fait que je n'ai pas non plus commencer cette série. Je pense que ce n'est pas forcément le genre de chose que j'ai envie de regarder actuellement... J'ai commencé le pilote la semaine dernière et j'ai arrêté mon visionnage en me suis disant que j'y reviendrai plus tard.
C'est typiquement aussi le genre de série dont tout le monde parle et que tout le monde encense et dans ces cas-là j'ai toujours peur de ne pas accrocher autant de mon côté.
Du coup, je vais zyeuter tes notes et je verrai quand je me lancerai vraiment... sachant que j'ai d'autres séries à regarder aussi, donc...
En plus, tu regardes cette série à 4h du matin ?...
je repassais par là ...je suis comme Vanessaf en fait, j'avais jeté un coup d'oeil a la saison en streaming US et cela ne m'avait pas plus interpellé que cela...je vais réfléchir...
Pour l'heure du visionnage, je regarde les séries SURTOUT la nuit...