Je n'ai pas aimé ce biopic qui raconte une vision idéaliste pro Nike, de ce qui s'est réellement passé.
Vu la lenteur du film, j'en ai profité pour lire en parallèle du film, la page Wikipedia de Air Jordan, qui au final est bien plus instructive.
Contrairement à ce que nous montre le film, Jordan signe chez Nike, non pas par conviction (suite au discours qu'on lui a fait, ou les chaussures, ou les royalties sur les ventes), mais par dépit.
Le film nous présente 3 offres : Nike, converse et addidas. Or addidas n'a jamais fait de proposition, et il a même dû les relancer après la rencontre avec Nike. C'est finalement face à leur silence, qu'il décide d'aller chez Nike.
On nous parle aussi de 250 000 USD par an, alors que c'était 500 000 USD, soit 2,5M USD sur 5 ans...
Par ailleurs j'y ai découvert qu'une autre marque lui avait fait une offre (Spot Bilt) identique à celle de Nike, dont bien entendu on n'entend pas parlé.
Pour conclure, on a bien compris que le film est à la gloire des patrons de Nike, mais qu'est ce que ça coûtait de montrer un peu de MJ ? Dommage...
Vu la lenteur du film, j'en ai profité pour lire en parallèle du film, la page Wikipedia de Air Jordan, qui au final est bien plus instructive.
Contrairement à ce que nous montre le film, Jordan signe chez Nike, non pas par conviction (suite au discours qu'on lui a fait, ou les chaussures, ou les royalties sur les ventes), mais par dépit.
Le film nous présente 3 offres : Nike, converse et addidas. Or addidas n'a jamais fait de proposition, et il a même dû les relancer après la rencontre avec Nike. C'est finalement face à leur silence, qu'il décide d'aller chez Nike.
On nous parle aussi de 250 000 USD par an, alors que c'était 500 000 USD, soit 2,5M USD sur 5 ans...
Par ailleurs j'y ai découvert qu'une autre marque lui avait fait une offre (Spot Bilt) identique à celle de Nike, dont bien entendu on n'entend pas parlé.
Pour conclure, on a bien compris que le film est à la gloire des patrons de Nike, mais qu'est ce que ça coûtait de montrer un peu de MJ ? Dommage...
La success story 80's va devenir un genre en soi. Donc après Tetris, les GAFAs célèbrent les pompes de Michael Jordan et le flair de Nike. Là où Apple TV jouait la sur-dramatisation des faits pour booster le spectacle, Amazon Studios la jouent beaucoup moins confettis. C'est plus la vie peu passionnante d'un service marketing stressé et no life sorti du bureau. Limite quand ils signent le deal à la fin (ce qui était quand même assez prévisible il faut bien reconnaître l'absence de suspense envisageable) je me suis dit "ah bon ça y est, c'est tout...". Je veux bien que la marque soit iconique, mais franchement le parcours pour lancer le sponsoring moderne du monde sportif par les équipementiers n'a rien de renversant. L'homme d'exception reste avant tout Michael Jordan et MJ ne fait ici que de la figuration. Je crois qu'on ne voit jamais le visage du figurant qui l'incarne à l'écran.
Donc une histoire passe partout, à la gloire du rêve américain tout puissant. Ben Affleck a fait mieux en terme de réalisation, on va dire qu'il s'acquitte de la tâche sans aucune prise de risque et sans porter préjudice à sa réputation. Il se fait plaisir en incarnant le CEO de Nike, un genre de Steve Jobs vaguement new age qui a les bonnes inspirations ou des gros coups de bol. C'est maigrelet au final, je suppose que ça peut faire rêver celui qui cherche à lancer son business et qui peine à trouver sa niche, mais sinon, on est proche du non évènement. Et les années 80, ça me rase toujours autant. D'autant plus qu'ils ne sont pas pointus au niveau de la bande son. Born in the USA, Time after Time, Ain't Nobody... Tous les standards qu'on a déjà entendus 1000 fois dans des films... Bref, du service minimum pour remplir les grilles de programmes de la fibre.
Donc une histoire passe partout, à la gloire du rêve américain tout puissant. Ben Affleck a fait mieux en terme de réalisation, on va dire qu'il s'acquitte de la tâche sans aucune prise de risque et sans porter préjudice à sa réputation. Il se fait plaisir en incarnant le CEO de Nike, un genre de Steve Jobs vaguement new age qui a les bonnes inspirations ou des gros coups de bol. C'est maigrelet au final, je suppose que ça peut faire rêver celui qui cherche à lancer son business et qui peine à trouver sa niche, mais sinon, on est proche du non évènement. Et les années 80, ça me rase toujours autant. D'autant plus qu'ils ne sont pas pointus au niveau de la bande son. Born in the USA, Time after Time, Ain't Nobody... Tous les standards qu'on a déjà entendus 1000 fois dans des films... Bref, du service minimum pour remplir les grilles de programmes de la fibre.