Rascar Capac t'emmerde !
Un film horrible où la véritable horreur se dispute entre sa réalisation, son scénario et son jeu d'acteurs.
Il n'y a absolument rien à sauver de ce désastre : 99 minutes de pellicule aussi stimulantes que la messe d'un dimanche matin pluvieux.
Générique de fin. Réalisé par John R. Leonetti: réalisateur ayant un penchant pour l'horreur, je m'en rappellerai surtout pour l'horrible.
Responsable en 1997 de "Mortal Kombat : Destruction finale" qualifié par un youtubeur de l'époque ayant malheureusement disparu du milieu comme "la Reine Alien des adaptations de merde".
Sa réalisation se base sur un montage soporifique de champs/contre champs, dynamisé par instant par une alternance de cadrages portait/paysage. Une petite intention certes bienvenue, bien qu'artistiquement incompréhensible, à ceux qui se mettent volontairement les doigts dans les yeux pour rester éveillé.
Le scénario de Gary Dauberman (qui porte très bien son nom).
La poupée proposée dans Conjuring ne vendait pas du rêve. Comment dynamiser l'immobilisme de cette poupée de cire ? On ne peut pas et on se fait (grave !) chier.
"Roger, tu filmes le dessous de la porte et tu fais tomber la poupée" est la meilleure idée de ce pauvre film pour faire émerger un soupçon de sursaut chez le spectateur terrassé par le sommeil.
Annabelle se meut très souvent dans l'appartement, donnant lieu à des situations souvent cocasses (MAIS ELLE EST OU CETTE POUPÉE MERDE ??) mais dès que la caméra la braque, c'est peine perdue pour espérer entrevoir un frétillement: elle est statique, inintéressante et ne fait pas peur du tout.
Par ailleurs, M. Dauberman, fier de sa prose, pousse très loin le bouchon du mauvais goût en situant l'action dans un gigantesque appartement habité par un interne en médecine finissant ses études pour devenir médecin, sa femme se faisant chier toute la journée à lorgner la télévision en faisant de la couture et leur petite fille... Sans aucun développement sur un quelconque parent éloigné pouvant financer autant de mètres carrés.
Les acteurs... En dehors de l'actrice principale Annabelle Wallis, dont sa qualité de jeu sous-entend que le choix de celle-ci est surtout dû au fait qu'elle partage le nom de la poupée, sont quasi inexistants.
Seule Alfre Woodard, dont sa carrière sortira survivante de ce carnage (je ne l'aurais pas parié si j'avais été ponctuel pour regarder ce film), sort quelque peu du lot par son charme et son charisme, mais très peu aidée par un rôle aussi plat que le reste.
Pour revenir au cas de l'actrice principale: elle est froide, dégage très peu d'émotions, semble très peu investi dans son rôle et fini, au bout d'une demi heure, par devenir raccord avec le reste: chiante à regarder.
Pour résumer, Annabelle 2014 est un film réalisé avec les pieds, écrit avec le cul et joué par des bites.
A tous les amateurs de légumes, ceci est un navet de qualité certifié conforme.
Un film horrible où la véritable horreur se dispute entre sa réalisation, son scénario et son jeu d'acteurs.
Il n'y a absolument rien à sauver de ce désastre : 99 minutes de pellicule aussi stimulantes que la messe d'un dimanche matin pluvieux.
Générique de fin. Réalisé par John R. Leonetti: réalisateur ayant un penchant pour l'horreur, je m'en rappellerai surtout pour l'horrible.
Responsable en 1997 de "Mortal Kombat : Destruction finale" qualifié par un youtubeur de l'époque ayant malheureusement disparu du milieu comme "la Reine Alien des adaptations de merde".
Sa réalisation se base sur un montage soporifique de champs/contre champs, dynamisé par instant par une alternance de cadrages portait/paysage. Une petite intention certes bienvenue, bien qu'artistiquement incompréhensible, à ceux qui se mettent volontairement les doigts dans les yeux pour rester éveillé.
Le scénario de Gary Dauberman (qui porte très bien son nom).
La poupée proposée dans Conjuring ne vendait pas du rêve. Comment dynamiser l'immobilisme de cette poupée de cire ? On ne peut pas et on se fait (grave !) chier.
"Roger, tu filmes le dessous de la porte et tu fais tomber la poupée" est la meilleure idée de ce pauvre film pour faire émerger un soupçon de sursaut chez le spectateur terrassé par le sommeil.
Annabelle se meut très souvent dans l'appartement, donnant lieu à des situations souvent cocasses (MAIS ELLE EST OU CETTE POUPÉE MERDE ??) mais dès que la caméra la braque, c'est peine perdue pour espérer entrevoir un frétillement: elle est statique, inintéressante et ne fait pas peur du tout.
Par ailleurs, M. Dauberman, fier de sa prose, pousse très loin le bouchon du mauvais goût en situant l'action dans un gigantesque appartement habité par un interne en médecine finissant ses études pour devenir médecin, sa femme se faisant chier toute la journée à lorgner la télévision en faisant de la couture et leur petite fille... Sans aucun développement sur un quelconque parent éloigné pouvant financer autant de mètres carrés.
Les acteurs... En dehors de l'actrice principale Annabelle Wallis, dont sa qualité de jeu sous-entend que le choix de celle-ci est surtout dû au fait qu'elle partage le nom de la poupée, sont quasi inexistants.
Seule Alfre Woodard, dont sa carrière sortira survivante de ce carnage (je ne l'aurais pas parié si j'avais été ponctuel pour regarder ce film), sort quelque peu du lot par son charme et son charisme, mais très peu aidée par un rôle aussi plat que le reste.
Pour revenir au cas de l'actrice principale: elle est froide, dégage très peu d'émotions, semble très peu investi dans son rôle et fini, au bout d'une demi heure, par devenir raccord avec le reste: chiante à regarder.
Pour résumer, Annabelle 2014 est un film réalisé avec les pieds, écrit avec le cul et joué par des bites.
A tous les amateurs de légumes, ceci est un navet de qualité certifié conforme.
Mais pourquoi avoir regardé ce film ?
Dans l'optique d'aller voir Annabelle : la maison du mal au cinéma ?
Par contre, il va falloir que tu enlèves "bite" et "cul" de tes critiques parce que c'est une maison sérieuse...
Parmi les clients avec qui je travaille, il y a des instituts de langues qui sont très pointilleux sur la syntaxe (#CaptainObvious).
Comme tu peux voir, ce film m'a mis en régression
J'aime toujours autant ton avatar au passage
Non, non.
Mais du coup j'ai re-regardé cet avatar (parce que d'habitude je mets la main sur mon écran pour pas le voir - non, j'déconne
Et je me dis : certes, sur cette photo, elle a caché ses sourcils derrière ses lunettes, mais la marque du maillot quoi !!!! C'est juste pas possible !
La jalousie n'a vraiment aucune limite...