On aura du chaos pour la conclusion, c'était hautement prévisible et souhaitable. Je regrette en revanche que ça ne se fasse pas dans une plus grande limpidité narrative. C'était rigolo de voir l'emprunté Bernard parvenir enfin en haut du sommet auquel il aspirait tant au moment où tout se casse la gueule. Dans le déroulé de la révolution c'était un peu n'importe quoi. Il y avait bien la logique de couper l'alimentation en Pez, mais il a fallu attendre un moment pour que Mond parvienne à retirer la prise d'Indra comme je le préconisais dés le départ. Ca aurait évité pas mal de morts quitte à sacrifier les gusses du sanctuaire. Pas mal de détails m'ont échappé, souvent parce que ça jouait la carte du discours cryptique. Pas capté le vrai statut de Mond, supposée être une mère. Mais de qui? De l'intelligence artificielle? Tout est un peu laissé dans le flou artistique assez étrangement, je ne comprends pas bien pourquoi, au démarrage de cette série les expositions étaient précises et ne cherchaient pas à entretenir la confusion.
J'ai ce doute par l'épilogue qu'on cherche à nous caser une suite. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Mais bon du coup on nous abandonne avec un goût d'inachevé. Bernard qui se barre chez les péquenauds avec son oeillère, signe qu'il a décidé de régner sur Savage Lands assisté d'Indra ou de ce qui en reste. Autant dire que ça ne présage rien de bon vu que l'IA est présumée en pétard. Un peu décevant que ce personnage qui restait un brave type à la base finisse en bad guy en devenir et qu'il n'ait donc rien retiré de positif de cette expérience.
Le couple John et Lenina qui aura beaucoup monopolisé de temps d'antenne avec leurs scènes de ménage finit séparé, du moins unis virtuellement. Ce qui n'est pas super logique. Ils se sont battus contre l'aliénation technologique, la moindre des choses était de vivre le reste de leur vie dans une relation concrète. Ca m'a pas mal consterné... Tout ça semble un peu balancé au petit bonheur la chance.
Bref ça m'a donné envie de lire le bouquin qui doit être un peu mieux charpenté je crois quand même...
J'ai ce doute par l'épilogue qu'on cherche à nous caser une suite. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Mais bon du coup on nous abandonne avec un goût d'inachevé. Bernard qui se barre chez les péquenauds avec son oeillère, signe qu'il a décidé de régner sur Savage Lands assisté d'Indra ou de ce qui en reste. Autant dire que ça ne présage rien de bon vu que l'IA est présumée en pétard. Un peu décevant que ce personnage qui restait un brave type à la base finisse en bad guy en devenir et qu'il n'ait donc rien retiré de positif de cette expérience.
Le couple John et Lenina qui aura beaucoup monopolisé de temps d'antenne avec leurs scènes de ménage finit séparé, du moins unis virtuellement. Ce qui n'est pas super logique. Ils se sont battus contre l'aliénation technologique, la moindre des choses était de vivre le reste de leur vie dans une relation concrète. Ca m'a pas mal consterné... Tout ça semble un peu balancé au petit bonheur la chance.
Bref ça m'a donné envie de lire le bouquin qui doit être un peu mieux charpenté je crois quand même...
Comme quoi les gars, respectez les auteurs. Vous êtes trop nuls pour faire le boulot à leur place...
Comme quoi les gars, respectez les auteurs. Vous êtes trop nuls pour faire le boulot à leur place...
Je n'aurai pas dit mieux #GoT-season-8
J'avais lu 1984 et BNW l un à la suite de l autre à l'époque et j'avais préféré 1984. Pas spécialement parce que c'est mieux écrit mais parce que je trouvais qu'il y avait plus d'espoir dans 1984 que BNW.
Dans 1984, on est encore libre de penser du moment que l'on fasse attention à Big Brother. Que dans BNW on est formaté dès l'éprouvette et génétiquement créé pour accepter comment on naît.
Reste à voir si Apple va faire de la crotte avec Fondation d'Asimov...
Les 3 premiers tomes car les tomes 4 et 5 sont totalement dispensables et je pense ont été écrits pour refaire un peu d'argent.
Cette série risque de durer car l'ensemble fait plus de 3000 pages (+/- 600 pages par tome) mais les plus beaux "twist" que j'ai pu rencontrer dans les livres de Asimov sont dans la Fondation.
Par contre les romans m'ont tellement marqués que je crains la déception... Rendez-vous en 2021 pour voir ce qu'Apple nous réserve