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Note moyenne de cet épisode: 11.0 / 20 (3)
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jorgio 
13.0
13.0
Une critique enflammée
Lisa Joy, Mme Jonathan Nolan, frère de Christopher Nolan (Inception, Tenet...) a accouché d'un 1er né cinématographique honorable, teinté de très beaux instants mais globalement décevant.
2030. Le réchauffement climatique a eu pour résultat l'inéluctable montée des eaux. La chaleur a pris le pouvoir sur la vie: l'humain dort le jour et vit la nuit. Les riches ont accès aux terres sèches tandis que les pauvres pourrissent dans les eaux croupis ayant envahi leur habitation.
Face à cette absence d'avenir, les souvenirs deviennent vitaux (et donc monnayables) et c'est à cet instant qu'entre sur cette scène détrempée le personnage principal et sa technologie permettant aux chalands de revivre les meilleurs instants de leur passé.
La 1e impression qui survient à l'issue de la projection est le survol de l'univers de Reminiscence tant la densité de celui-ci ne permet pas d'assurer ses fondations en 130 minutes de pellicule. Le canal télévisuel aurait été plus approprié afin de mieux en dévoiler la richesse tant celui-ci est plus pertinent que jamais.
Par ailleurs, cet univers ne se meut quasiment jamais par les exactions du héros dans l'histoire principale, bien trop classique, aux enjeux moindres, et constamment bousculée entre les Minority Report de Spielberg et Vertigo de Hitchcock.
Un contenu bien maigre pour ce type de contenant.
Malgré la chétivité de sa charpente et quelques longueurs, Reminiscence n'est pas ennuyeux et se suit même avec plaisir.
Lisa Joy jalonne son film de très belles scènes à l'ambiance des polars des années 30 (le 1e tiers est magnifique), tantôt poétiques tantôt dramatiques, ainsi que de solides scènes d'action quoiqu'un peu trop chorégraphiées.
La réalisatrice assure une excellente direction de ses acteurs, habités par leur rôle.
Hugh Jackman apporte beaucoup d'humanité et d'arrogance à cet homme tentant vainement d'être plus que ce que son funeste destin lui octroie.
Thandiwe Newton apporte le contrepoids idéal en fidèle collaboratrice gardant les pieds sur terre.
Rebecca Ferguson se glisse avec une aisance confondante dans la robe de la femme mystérieuse, véritable oasis de chaleur humaine dans ce désert aquatique.
Pour résumer, Reminiscence est un film sans en être totalement un. Doté d'une histoire maintes fois racontée, la réalisatrice a semblé plus investir sa sensibilité dans l'univers de son film que dans ce qui était destiné à lui donner vie.
Reste d'excellents moments, brefs aperçus de ce que la claque Reminiscence aurait pu être.
Un 1e jet honorable qui mérite d'être vu malgré ses défauts évidents.
Lisa Joy, Mme Jonathan Nolan, frère de Christopher Nolan (Inception, Tenet...) a accouché d'un 1er né cinématographique honorable, teinté de très beaux instants mais globalement décevant.
2030. Le réchauffement climatique a eu pour résultat l'inéluctable montée des eaux. La chaleur a pris le pouvoir sur la vie: l'humain dort le jour et vit la nuit. Les riches ont accès aux terres sèches tandis que les pauvres pourrissent dans les eaux croupis ayant envahi leur habitation.
Face à cette absence d'avenir, les souvenirs deviennent vitaux (et donc monnayables) et c'est à cet instant qu'entre sur cette scène détrempée le personnage principal et sa technologie permettant aux chalands de revivre les meilleurs instants de leur passé.
La 1e impression qui survient à l'issue de la projection est le survol de l'univers de Reminiscence tant la densité de celui-ci ne permet pas d'assurer ses fondations en 130 minutes de pellicule. Le canal télévisuel aurait été plus approprié afin de mieux en dévoiler la richesse tant celui-ci est plus pertinent que jamais.
Par ailleurs, cet univers ne se meut quasiment jamais par les exactions du héros dans l'histoire principale, bien trop classique, aux enjeux moindres, et constamment bousculée entre les Minority Report de Spielberg et Vertigo de Hitchcock.
Un contenu bien maigre pour ce type de contenant.
Malgré la chétivité de sa charpente et quelques longueurs, Reminiscence n'est pas ennuyeux et se suit même avec plaisir.
Lisa Joy jalonne son film de très belles scènes à l'ambiance des polars des années 30 (le 1e tiers est magnifique), tantôt poétiques tantôt dramatiques, ainsi que de solides scènes d'action quoiqu'un peu trop chorégraphiées.
La réalisatrice assure une excellente direction de ses acteurs, habités par leur rôle.
Hugh Jackman apporte beaucoup d'humanité et d'arrogance à cet homme tentant vainement d'être plus que ce que son funeste destin lui octroie.
Thandiwe Newton apporte le contrepoids idéal en fidèle collaboratrice gardant les pieds sur terre.
Rebecca Ferguson se glisse avec une aisance confondante dans la robe de la femme mystérieuse, véritable oasis de chaleur humaine dans ce désert aquatique.
Pour résumer, Reminiscence est un film sans en être totalement un. Doté d'une histoire maintes fois racontée, la réalisatrice a semblé plus investir sa sensibilité dans l'univers de son film que dans ce qui était destiné à lui donner vie.
Reste d'excellents moments, brefs aperçus de ce que la claque Reminiscence aurait pu être.
Un 1e jet honorable qui mérite d'être vu malgré ses défauts évidents.
russel
10.0
10.0
C'était bien tenté le coup du film noir futuriste, mais Lisa Joy loupe tout ce qu'avait réussi Ridley Scott dans Blade Runner. Déjà un environnement pas franchement attractif bien qu'ambitieux (Miami à moitié submergé). Ensuite l'intrigue cliché qui ne surprend jamais et surtout une relation passionnelle entre les deux personnages principaux, Nick et Mae qui ne prend jamais corps. Vu ce qu'ils vivent à l'écran qui est en gros digne d'un pub de yaourts, jamais je n'ai compris pourquoi le gars était aussi attaché à la gonzesse instable. C'est con, mais c'est pourtant ce qu'il fallait soigner le plus.
Pour être chiant ça m'a énervé aussi la machine qui reconstitue les souvenirs. En vue subjective, je valide, mais reconstituant les souvenirs en hologramme, c'est juste bidon (avec l'aide d'un IA?), même si je comprends que ça rende mieux dans la mise en scène.
Pour être chiant ça m'a énervé aussi la machine qui reconstitue les souvenirs. En vue subjective, je valide, mais reconstituant les souvenirs en hologramme, c'est juste bidon (avec l'aide d'un IA?), même si je comprends que ça rende mieux dans la mise en scène.
brucewayne
10.0
10.0
Il y a du dark city, du divergente ( ou autre film pour ado), du Inception et un mauvais films Thriller pseudo érotique des années 90 genre intersection / sang chaud pour meurtre de sang froid dans ce film, ce qui en fait un film assez bizarre.
Ça donne l impression de voir pleins d essais de films mais sans aller au bout de ses essais.
Il y a trop de personnages et surtout les personnages ne sont pas assez développé. Il y a des pistes qui semblaient être intéressante ( l armée) mais ça reste superficielle. Le gros point noir est quand même ce changement constant de type de films. Ça commence comme du dark city , ça bascule dans du sang chaud pour meurtre de sang froid, ça va dans du Inception , du divergente et ça finit comme D.O.A avec Denis Quaid ( film 1988, ne pas aller voir le synopsis ça donne une idée de la fin). Le monde est assez mal mis en place puisqu on découvre à la moitié du film qu une caste vit entouré de mur à l abri de la mer... Ça n est même pas une sorte de révélation qui aurait expliqué telle ou telle chose, c est simplement mis comme ça pour expliquer que bouh ils sont pas gentils la caste supérieure.
Alors y a des moments bien sentis, de chouettes ambiances mais y a aussi des bons gros décors de studio qui sautent aux yeux, y a des effets spéciaux sans saveurs et des personnages qui ne servent à rien ou mal exploité.
Dommage y a des acteurs qui habitent l image.
Ça donne l impression de voir pleins d essais de films mais sans aller au bout de ses essais.
Il y a trop de personnages et surtout les personnages ne sont pas assez développé. Il y a des pistes qui semblaient être intéressante ( l armée) mais ça reste superficielle. Le gros point noir est quand même ce changement constant de type de films. Ça commence comme du dark city , ça bascule dans du sang chaud pour meurtre de sang froid, ça va dans du Inception , du divergente et ça finit comme D.O.A avec Denis Quaid ( film 1988, ne pas aller voir le synopsis ça donne une idée de la fin). Le monde est assez mal mis en place puisqu on découvre à la moitié du film qu une caste vit entouré de mur à l abri de la mer... Ça n est même pas une sorte de révélation qui aurait expliqué telle ou telle chose, c est simplement mis comme ça pour expliquer que bouh ils sont pas gentils la caste supérieure.
Alors y a des moments bien sentis, de chouettes ambiances mais y a aussi des bons gros décors de studio qui sautent aux yeux, y a des effets spéciaux sans saveurs et des personnages qui ne servent à rien ou mal exploité.
Dommage y a des acteurs qui habitent l image.
Navrant dès le début
Affligeant de platitudes, vide de tout
les 10 premières minutes résument parfaitement l'ennui à venir.
A éviter