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Note moyenne de cet épisode: 18.3 / 20 (3)
Classement cette saison : 1
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valem91 
19.0
19.0
Beaucoup de choses ont été dites. pour ma part, je dirai juste que la saison 2 est aussi bonne que la saison 1, ce qui est assez rare.
giantrino
19.0
19.0
Un pur régal!
Bon, je ne vais pas répéter tout ce qu'a dit liteo dans sa critique (Putain, j'avais pas autant lu depuis mes exposés de lecture en 6ème, il y a 30 ans!).
Pour ma part, j'ai adoré de bout en bout cette 2ème saison! Je n'ai pas fait péter le 20 pour la simple raison que j'ai trouvé cette saison trop courte! Le fait d'avoir plus ouvert sur les personnages secondaires a enrichi incroyablement le scénario et du coup, il y a vraiment de quoi faire et de quoi raconter.
Les acteurs sont tous impeccables, franchement, il n'y a rien à jeter. Gillian est toujours hallucinante, mais les autres ne sont pas en reste.
Il y a vraiment des scènes incontournables dans cette série: j'ai été bouleversé quand Aimee s'ouvre enfin aux autres filles, putain, que c'était émouvant... Le spectacle est juste improbable. L'ensemble est toujours aussi cru, parfois dérangeant mais d'une intelligence rare... Je les aime ces ados!
Vivement la saison 3 en tout cas et je vais vraiment compter les jours. Cette série est pour moi LE succès de Netflix.
Si je devais faire des pronostics pour la prochaine saison, je ne suis pas persuadé que l'histoire entre Otis et Ruby soit totalement close...
Bon, je ne vais pas répéter tout ce qu'a dit liteo dans sa critique (Putain, j'avais pas autant lu depuis mes exposés de lecture en 6ème, il y a 30 ans!).
Pour ma part, j'ai adoré de bout en bout cette 2ème saison! Je n'ai pas fait péter le 20 pour la simple raison que j'ai trouvé cette saison trop courte! Le fait d'avoir plus ouvert sur les personnages secondaires a enrichi incroyablement le scénario et du coup, il y a vraiment de quoi faire et de quoi raconter.
Les acteurs sont tous impeccables, franchement, il n'y a rien à jeter. Gillian est toujours hallucinante, mais les autres ne sont pas en reste.
Il y a vraiment des scènes incontournables dans cette série: j'ai été bouleversé quand Aimee s'ouvre enfin aux autres filles, putain, que c'était émouvant... Le spectacle est juste improbable. L'ensemble est toujours aussi cru, parfois dérangeant mais d'une intelligence rare... Je les aime ces ados!
Vivement la saison 3 en tout cas et je vais vraiment compter les jours. Cette série est pour moi LE succès de Netflix.
Si je devais faire des pronostics pour la prochaine saison, je ne suis pas persuadé que l'histoire entre Otis et Ruby soit totalement close...
liteo
17.0
17.0
----- Introduction
En janvier dernier, dans un paysage télévisuel en zone calme, " Sex Education ", la douce comédie sexe-positive sur un adolescent sensible et sa mère sexologue, s'est instantanément imposée dans le cœur des audiences.
Otis (Asa Butterfield) s'est avéré un protagoniste assez charmant, mais c'est l'ensemble éclectique de personnages adorables qui l'entourent qui a fait de "Sex Education" la meilleure comédie pour adolescents que le Royaume-Uni ait produite depuis "Skins".
En tant que mère d'Otis, Jean, Gillian Anderson nous a rappelé qu'elle peut faire plus avec un sourcil stratégiquement levé que la plupart des acteurs ne le font avec un monologue entier. C'était d'ailleurs sa présence qui m'avait à l'origine incité au visionnage de cette série.
La deuxième saison de huit épisodes, que Netflix a mis en ligne en intégralité le 17 janvier, s'appuie sur les points forts de la première saison, tout en étoffant l'univers de Moordale High et de sa ville de fiction cinématographique.
Le créateur Laurie Nunn étoffe habilement les personnages secondaires déjà présents, tels qu'Ola (Patricia Allison), Jackson (Kedar Williams-Stirling) et Lily (Reynolds), en y ajoutant de nouveaux personnages fascinants comme l'intello Viv (Chinenye Ezeudu), Rahim (Sami Outalbali) et Isaac (George Robinson).
----- L'histoire
La saison s'ouvre sur les chapeaux de roues avec une épidémie de chlamydia à Moordale, qui sèmera la panique chez les élèves, les enseignants et les parents. Après avoir mis fin à ses activités de sexothérapie amateur après s'être brouillé avec Maeve, Otis est forcé de sortir de sa retraite afin de rassurer ses pairs : non, on ne peut pas propager la chlamydia par voie aérienne. Lorsque Jean est appelé comme consultant, Otis est non seulement inquiet qu'elle découvre son secret, mais qu'elle lui pique son business. Il est obligé de se réconcilier avec Maeve, au moins pour un certain temps, afin de continuer à faire rentrer l'argent.
Mais à quel prix ? Otis est tellement occupé à se rebiffer autour des situations créées par la relation de sa mère avec Jakob (Mikael Persbrandt), le père de sa petite amie, qu'il ignore complètement le fait que son amitié avec Maeve est la seule menace réelle sur son lien avec Ola.
En même temps, les nombreuses années seules de Jean l'auront laissée sans préparation face à ce Suédois costaud et à tout l'espace qu'il prend - les outils électriques et tout le reste.
Il ne faut pas non plus oublier Eric courtisé par le nouveau français Rahim (Outalbali), bien qu'il ne puisse pas s'empêcher de sourire lorsqu'il interagit avec Adam (Connor Swindells) qui n'a lui pas fait son coming-out.
Si la série a des points faibles, c'est que presque tous les conflits majeurs de cette saison tournent autour de personnages qui choisissent entre deux intérêts amoureux, ce qui serait un trope pardonnable et prévisible si cela ne se produisait pas quatre fois de suite. (Otis, Eric, Ola, et Jean font tous face à de tels dilemmes à différents moments de la saison). En fait, à part une sous-intrigue tiède impliquant la mère d'Adam, Mme Groff (Samantha Spiro), "Sex Education" est un peu trop axé sur le couple romantique pour une série aussi progressiste. On n'oubliera cependant pas la sous-intrigue traitant de l'agression sexuelle dans le bus d'Aimee (Aimee Lou Gibbs), l'amie de Maeve. Déroulée sur plusieurs épisodes et au départ compartimenté au niveau de son impact, elle sera importante pour l'évolution des dynamiques inter personnages mais je doute qu'on la retrouve l'année prochaine.
Pour ces raison, l'une des intrigues les plus encourageantes de la saison est l'amitié naissante de l'athlétique Jackson avec Viv, une membre de l'équipe de quiz nerd qu'il convainc de lui donner des cours. ( et à la fin de la saison, ce rince-bouche platonique semble se diriger sur le chemin de la romance).
Leur étrange amitié de couple s'épanouit à partir d'une intrigue inspirée de "Cyrano de Bergerac", dans laquelle Viv accepte de donner des cours à Jackson pour une pièce de Shakespear en échange de conseils amoureux. La nouvelle venue Chinenye Ezeudu est hilarante dans le rôle de Viv, montrant des dispositions à l'humour physique alors qu'elle court dans les étagères ou renverse des boîtes chaque fois qu'elle croise celui pour qui elle a le béguin. C'est rafraîchissant de voir une jeune acteure comme Ezeudu dans un rôle aussi important, et le fait de l'avoir choisie comme “génie maladroit” fait fi de certaines des conventions les plus dépassées et insidieuses de la télévision.
----- Analyse critique
Bien qu'elle soit obstinément pro-romantique, " Sex Education " sait comment bâtir et capitaliser autour d'un béguin. Ceux qui soutiennent Otis et Maeve seront déçus du comportement d'Otis cette saison, bien qu'il ait l'avantage de donner à Maeve une identité et une substance bien au-delà du simple intérêt amoureux. Nunn, le créateur de la série, ne rechigne pas à rendre Otis moins sympathique cette saison (il est, après tout, un adolescent), et une relation tendue avec son père playboy est une justification convaincante et sympathique de son idiotie. De plus, en dépeignant l'histoire d'amour centrale, Nunn se donne beaucoup de marge de manœuvre pour une éventuelle troisième saison.
Bien que cette saison touche aux douches anales, aux paroles cochonnes durant l'acte, à l'asexualité (de manière explicite) et à la pilule du lendemain,il est intéressant que cette saison ne se focalise plus juste exclusivement sur les enfants, mais tente également d'intégrer plus avant les parents et les professeurs à ces histoires pour aborder des sujets tels que l'importance de la communication, la réappropriation de sa sexualité, l'infidélité, la périménopause et les différences entre le sexe et l'amour.
Le spectacle excelle dans d'autres domaines inattendus, comme par exemple avec ses costumes et décors colorés et sa cinématographie scénique. Le spectacle est tourné dans la vallée de Wye, un paysage protégé à la frontière entre l'Angleterre et le Pays de Galles. La bande original reflète également cette intemporalité avec uniquement quelques musiques extra-diégétiques de ce siècle que vous aurez peut-être déjà entendu sans pour autant savoir les situer, les musiques que les personnages entendent s'étendant de tubes allant des 60s aux 80s. Des prises de vue aériennes fluides suivent les promenades à vélo d'Otis qui passe devant une verdure luxuriante et des rivières scintillantes sur le chemin de sa maison de campagne rustique au campus idyllique en briques de Moordale. Chaque personnage porte une pièce d'habillement caractéristique, comme la fabuleuse combinaison de Jean, les rayures arc-en-ciel d'Ola ou la veste de bombardier de Rahim. Combinés, les visuels somptueux créent un univers familier et spécifique dans lequel les personnages vivent, les protégeant du monde extérieur.
----- Au final
Les éléments les plus ambitieux de " Sex Education " - sa “ queerness ” naturelle, son large éventail de races, d'ethnies, de corps et de religions, et sa sexe-positivité - semblent d'autant plus réalistes, même si le monde réel est beaucoup plus compliqué. " Sex Education " imagine un monde plus coloré, plus vivable et plus aimant.
Alors bienvenue une nouvelle fois, Otis (et son pénis nouvellement excité), Maeve avec ses problèmes à chercher, Jackson dont la santé mentale plonge vers les abymes alors que sa carrière de nageur atteint de nouveaux sommets, Aimee dont l'expérience dans un autobus local canalise la question de l'agression sexuelle, et vous tous, magnifiques. Personne ne le fait mieux. En fait, personne ne fait rien de tel.
"My cum tastes like kimchi! Why do I have a fermented dick?"
En janvier dernier, dans un paysage télévisuel en zone calme, " Sex Education ", la douce comédie sexe-positive sur un adolescent sensible et sa mère sexologue, s'est instantanément imposée dans le cœur des audiences.
Otis (Asa Butterfield) s'est avéré un protagoniste assez charmant, mais c'est l'ensemble éclectique de personnages adorables qui l'entourent qui a fait de "Sex Education" la meilleure comédie pour adolescents que le Royaume-Uni ait produite depuis "Skins".
En tant que mère d'Otis, Jean, Gillian Anderson nous a rappelé qu'elle peut faire plus avec un sourcil stratégiquement levé que la plupart des acteurs ne le font avec un monologue entier. C'était d'ailleurs sa présence qui m'avait à l'origine incité au visionnage de cette série.
La deuxième saison de huit épisodes, que Netflix a mis en ligne en intégralité le 17 janvier, s'appuie sur les points forts de la première saison, tout en étoffant l'univers de Moordale High et de sa ville de fiction cinématographique.
Le créateur Laurie Nunn étoffe habilement les personnages secondaires déjà présents, tels qu'Ola (Patricia Allison), Jackson (Kedar Williams-Stirling) et Lily (Reynolds), en y ajoutant de nouveaux personnages fascinants comme l'intello Viv (Chinenye Ezeudu), Rahim (Sami Outalbali) et Isaac (George Robinson).
----- L'histoire
La saison s'ouvre sur les chapeaux de roues avec une épidémie de chlamydia à Moordale, qui sèmera la panique chez les élèves, les enseignants et les parents. Après avoir mis fin à ses activités de sexothérapie amateur après s'être brouillé avec Maeve, Otis est forcé de sortir de sa retraite afin de rassurer ses pairs : non, on ne peut pas propager la chlamydia par voie aérienne. Lorsque Jean est appelé comme consultant, Otis est non seulement inquiet qu'elle découvre son secret, mais qu'elle lui pique son business. Il est obligé de se réconcilier avec Maeve, au moins pour un certain temps, afin de continuer à faire rentrer l'argent.
Mais à quel prix ? Otis est tellement occupé à se rebiffer autour des situations créées par la relation de sa mère avec Jakob (Mikael Persbrandt), le père de sa petite amie, qu'il ignore complètement le fait que son amitié avec Maeve est la seule menace réelle sur son lien avec Ola.
En même temps, les nombreuses années seules de Jean l'auront laissée sans préparation face à ce Suédois costaud et à tout l'espace qu'il prend - les outils électriques et tout le reste.
Il ne faut pas non plus oublier Eric courtisé par le nouveau français Rahim (Outalbali), bien qu'il ne puisse pas s'empêcher de sourire lorsqu'il interagit avec Adam (Connor Swindells) qui n'a lui pas fait son coming-out.
Si la série a des points faibles, c'est que presque tous les conflits majeurs de cette saison tournent autour de personnages qui choisissent entre deux intérêts amoureux, ce qui serait un trope pardonnable et prévisible si cela ne se produisait pas quatre fois de suite. (Otis, Eric, Ola, et Jean font tous face à de tels dilemmes à différents moments de la saison). En fait, à part une sous-intrigue tiède impliquant la mère d'Adam, Mme Groff (Samantha Spiro), "Sex Education" est un peu trop axé sur le couple romantique pour une série aussi progressiste. On n'oubliera cependant pas la sous-intrigue traitant de l'agression sexuelle dans le bus d'Aimee (Aimee Lou Gibbs), l'amie de Maeve. Déroulée sur plusieurs épisodes et au départ compartimenté au niveau de son impact, elle sera importante pour l'évolution des dynamiques inter personnages mais je doute qu'on la retrouve l'année prochaine.
Pour ces raison, l'une des intrigues les plus encourageantes de la saison est l'amitié naissante de l'athlétique Jackson avec Viv, une membre de l'équipe de quiz nerd qu'il convainc de lui donner des cours. ( et à la fin de la saison, ce rince-bouche platonique semble se diriger sur le chemin de la romance).
Leur étrange amitié de couple s'épanouit à partir d'une intrigue inspirée de "Cyrano de Bergerac", dans laquelle Viv accepte de donner des cours à Jackson pour une pièce de Shakespear en échange de conseils amoureux. La nouvelle venue Chinenye Ezeudu est hilarante dans le rôle de Viv, montrant des dispositions à l'humour physique alors qu'elle court dans les étagères ou renverse des boîtes chaque fois qu'elle croise celui pour qui elle a le béguin. C'est rafraîchissant de voir une jeune acteure comme Ezeudu dans un rôle aussi important, et le fait de l'avoir choisie comme “génie maladroit” fait fi de certaines des conventions les plus dépassées et insidieuses de la télévision.
----- Analyse critique
Bien qu'elle soit obstinément pro-romantique, " Sex Education " sait comment bâtir et capitaliser autour d'un béguin. Ceux qui soutiennent Otis et Maeve seront déçus du comportement d'Otis cette saison, bien qu'il ait l'avantage de donner à Maeve une identité et une substance bien au-delà du simple intérêt amoureux. Nunn, le créateur de la série, ne rechigne pas à rendre Otis moins sympathique cette saison (il est, après tout, un adolescent), et une relation tendue avec son père playboy est une justification convaincante et sympathique de son idiotie. De plus, en dépeignant l'histoire d'amour centrale, Nunn se donne beaucoup de marge de manœuvre pour une éventuelle troisième saison.
Bien que cette saison touche aux douches anales, aux paroles cochonnes durant l'acte, à l'asexualité (de manière explicite) et à la pilule du lendemain,il est intéressant que cette saison ne se focalise plus juste exclusivement sur les enfants, mais tente également d'intégrer plus avant les parents et les professeurs à ces histoires pour aborder des sujets tels que l'importance de la communication, la réappropriation de sa sexualité, l'infidélité, la périménopause et les différences entre le sexe et l'amour.
Le spectacle excelle dans d'autres domaines inattendus, comme par exemple avec ses costumes et décors colorés et sa cinématographie scénique. Le spectacle est tourné dans la vallée de Wye, un paysage protégé à la frontière entre l'Angleterre et le Pays de Galles. La bande original reflète également cette intemporalité avec uniquement quelques musiques extra-diégétiques de ce siècle que vous aurez peut-être déjà entendu sans pour autant savoir les situer, les musiques que les personnages entendent s'étendant de tubes allant des 60s aux 80s. Des prises de vue aériennes fluides suivent les promenades à vélo d'Otis qui passe devant une verdure luxuriante et des rivières scintillantes sur le chemin de sa maison de campagne rustique au campus idyllique en briques de Moordale. Chaque personnage porte une pièce d'habillement caractéristique, comme la fabuleuse combinaison de Jean, les rayures arc-en-ciel d'Ola ou la veste de bombardier de Rahim. Combinés, les visuels somptueux créent un univers familier et spécifique dans lequel les personnages vivent, les protégeant du monde extérieur.
----- Au final
Les éléments les plus ambitieux de " Sex Education " - sa “ queerness ” naturelle, son large éventail de races, d'ethnies, de corps et de religions, et sa sexe-positivité - semblent d'autant plus réalistes, même si le monde réel est beaucoup plus compliqué. " Sex Education " imagine un monde plus coloré, plus vivable et plus aimant.
Alors bienvenue une nouvelle fois, Otis (et son pénis nouvellement excité), Maeve avec ses problèmes à chercher, Jackson dont la santé mentale plonge vers les abymes alors que sa carrière de nageur atteint de nouveaux sommets, Aimee dont l'expérience dans un autobus local canalise la question de l'agression sexuelle, et vous tous, magnifiques. Personne ne le fait mieux. En fait, personne ne fait rien de tel.
"My cum tastes like kimchi! Why do I have a fermented dick?"
Pour être franc, je l'ai fait un peu comme un exercice (j'ai d'ailleurs oublié d'enlever les intitulés des parties avant de poster !)
A force de ne rédiger que de la doc technique, j'avais envie d'un peu de poésie.
Cette très bonne série, avec un alignement des planètes pour la binge watcher et du temps pour rediger, aura été l'excuse