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Note moyenne de cet épisode: 16.7 / 20 (3)
Classement cette saison : 2
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lukahood 
16.0
16.0
Les deux premiers épisodes ont été diffusés dans la foulée et c'est sans doute normal afin de se mettre plus facilement dans le bain. Quand on voit le nom de Stephen King on se doute que la notion de fantastique ne va pas tarder à arriver et pourtant l'enquête démarre de manière classique malgré un meurtre d'enfant sanglant, mais montré furtivement. L'intérêt de la chose vient que en quelque sorte le premier cycle de l'enquête tourne court, d'où le cycle de deux épisodes. A partir d'une enquête qui va voir la police tenter classiquement de faire avouer un meurtre à un bon gars de la petite ville on va en bout de course se retrouver à mener une enquête qui va fatalement se tendre vers le paranormal étant donné qu'il n'était effectivement pas possible que l'idée première tienne la route.
Nous partons donc d'une première problématique pour en arriver à une seconde en contradiction avec la première qui sera forcément paranormale. A partir du 3ème épisode nous aurons sûrement affaire à du paranormal avec des réponses sur qui hante la petite fille et qui est le gars au visage déformé.
Le tout baigne dans un ton de polar classique dominé par l'interprétation sobre mais réussie de Ben Mandelshon. Les deux premiers épisodes sont réussis en espérant que l'intrigue à la sauce Stephen King ne sera pas trop diluée à la sauce x-files...
Nous partons donc d'une première problématique pour en arriver à une seconde en contradiction avec la première qui sera forcément paranormale. A partir du 3ème épisode nous aurons sûrement affaire à du paranormal avec des réponses sur qui hante la petite fille et qui est le gars au visage déformé.
Le tout baigne dans un ton de polar classique dominé par l'interprétation sobre mais réussie de Ben Mandelshon. Les deux premiers épisodes sont réussis en espérant que l'intrigue à la sauce Stephen King ne sera pas trop diluée à la sauce x-files...
neimad2
16.0
16.0
Ok, autant dans le pilot on pouvait croire que c'était une mini-série policière avec une touche d'inexpliqué, autant là on commence à tirer plus vers l'horreur surnaturel. En tous les cas c'est culotté de se débarrasser d'une partie semblant essentielle du cast dés le début du deuxième épisode, ça ne va pas être aussi linéaire qu'on pouvait le penser.
J'ai toujours ce problème avec la réa un peu trop "maniérée" (les changements de focus, les cadrages vraiment trop excentrés), qui me fait sortir de l'action par moment, et le sorte de chuintement de l'acteur principal est particulièrement agaçant, mais j'aime bien l'ensemble. Le rythme est bon, il n'y a pas de temps mort, certains personnages sont introduits de façon un peu bancale (le flic qui revient de vacances et tabasse les gens dans les bars), mais rien de trop rédhibitoire. C'est solide, mais pas au niveau d'un True Detective S01&3 ou de Mindhunter, et donc un peu en deçà de ce qu'on peut attendre de HBO.
La présentation de la saison complète donne envie, et on se dirige clairement vers du surnaturel plutôt qu'une enquête policière classique, alors oui c'est du Stephen King, mais j'ai le souvenir que la saison 1 de Mr Mercedes avait les pieds sur terre (je n'ai pas finit la 2, trop surnaturel justement...)
Petite digression, le son était tellement mauvais sur OCS pour ce show que j'ai dû le trouver "ailleurs", c'est quand même hallucinant de payer un abonnement, même en promo à 5€, pour se retrouver avec ce problème.
J'ai toujours ce problème avec la réa un peu trop "maniérée" (les changements de focus, les cadrages vraiment trop excentrés), qui me fait sortir de l'action par moment, et le sorte de chuintement de l'acteur principal est particulièrement agaçant, mais j'aime bien l'ensemble. Le rythme est bon, il n'y a pas de temps mort, certains personnages sont introduits de façon un peu bancale (le flic qui revient de vacances et tabasse les gens dans les bars), mais rien de trop rédhibitoire. C'est solide, mais pas au niveau d'un True Detective S01&3 ou de Mindhunter, et donc un peu en deçà de ce qu'on peut attendre de HBO.
La présentation de la saison complète donne envie, et on se dirige clairement vers du surnaturel plutôt qu'une enquête policière classique, alors oui c'est du Stephen King, mais j'ai le souvenir que la saison 1 de Mr Mercedes avait les pieds sur terre (je n'ai pas finit la 2, trop surnaturel justement...)
Petite digression, le son était tellement mauvais sur OCS pour ce show que j'ai dû le trouver "ailleurs", c'est quand même hallucinant de payer un abonnement, même en promo à 5€, pour se retrouver avec ce problème.
liteo
18.0
18.0
*** Attention, ça va un peu spoiler ***
Parceque cette série le vaut vraiment, voici ma présentation de ces 2 premiers épisodes.
Richard Price, également showrunner de The Night Of ,nous présente
The Outsider, basé sur le roman de Stephen King de 2018. Il n'était pas l'un des shows les plus attendus de cette année, mais il aura placé la barre très haut pour ceux qui suivront.
On retrouve un peu de la magie de la première saison de True Detective, avec une affaire de meutre d'un enfant de 11 ans dans une bourgade du sud de Etats-Unis et sa résolution petit à petit.
On y retrouve également comme dans cette première des performances d'acteur de premier ordre.
Jason Bateman produit, joue et réalise les deux premiers épisodes, après avoir remporté un Emmy pour la réalisation d'un épisode de sa série Ozark sur Netflix.
Alors non, il n'a pas le flair visuel de Cary J. Fukunaga, qui a pu faire une si grande impression avec True Detective, mais il a bien les idées claires lorsqu'il s'agit de présenter une réalité capable d'osciller vers le conte cauchemardesque - un conte qui prend son temps pour présenter et clore les choses souvent passées sous silence dans les canons de ce genre. On notera au passage que Richard Price aura été accompagné par l'écrivain de Mystic River et Shutter Island pour les épisodes 7 et 9 donc tout cet assemblage peut prendre bien des formes.
Jason Bateman est également à l'aise dans sa propre performance ainsi que dans la direction des autres acteurs, en présentant cette série de personnages qui tentent d'appréhender une série d'événements déroutants.
Bateman incarne un professeur respecté et entraîneur de petite ligue, Terry Maitland, qui a été arrêté, en public, pour le meurtre et la mutilation d'un jeune garçon. C'est un tel spectacle, en fait alimenté par le passé tourmenté du détective local Ralph Anderson lui-même, qu'il est impossible que, condamné ou non, cela ne ruine pas la vie de Terry pour toujours et ne blesse pas de façon permanente sa femme et ses enfants.
L'Anderson de Ben Mendelsohn se débat avec ce choix et le regrette au cours de ces deux premiers épisodes, alors que des preuves contradictoires commencent à faire surface. Et c'est un excellent endroit pour ancrer ces premiers chapitres, car cela donne à Anderson une raison de pousser plus loin et d'essayer de résoudre une affaire qui ne peut être juste expliquée par la raison ou la pensée rationnelle.
Les empreintes digitales et les témoins oculaires (y compris les images de sécurité) scellent le destin de Terry en tant que tueur, bien que les policiers remarquent avec habileté que les actions de Terry donnent l'impression d'un homme qui veut se faire prendre facilement. L'alibi réel de Terry, qui le place hors de la ville avec plusieurs témoins, détruit directement le dossier du procureur.
Que ce soit le cas ou non, The Outsider va définitivement nous mener sur une route macabre, mais cette première en format double met définitivement le paquet en faveur de la caractérisation et du côté humain de ce creuset. Mendelsohn a toujours été à l'aise avec les personnages de la " zone grise ", à tel point que ce talent lui a valu quelques rôles de méchants ricanants dans des superproductions cinématographiques.
C'est donc formidable de le voir jouer un type plus " décent " et plus direct - un flic qui a perdu son fils et qui essaie maintenant de réparer les dégâts qu'il a été amené à causer par la ruse. L'affaire est un tel cauchemar que l'histoire n'a pas besoin d'un anti-héros. Elle a besoin d'un enquêteur sérieux qui ne sait pas qu'il est sur le point de se perdre dans l'ombre.
Le personnage principal de Cynthia Erivo, P.I. Holly Gibney (un personnage récurrent de King qui apparaît également dans les livres de M. Mercedes de l'auteur), ne trouve pas son chemin dans l'histoire pendant ces deux épisodes. C'est l'incident tragique d'incitation à tout miser sur la culpabilité de Terry qui fait basculer l'Anderson de Mendelsohn dans le paranormal, vers une fin de partie que tout le monde devine. À ce stade, il est là pour aider à blanchir le nom de Terry, mais il semble très peu probable qu'il puisse un jour le faire publiquement étant donné la façon dont il fonctionne, apparemment.
Alors qu'est-ce que la justice dans une série comme The Outsider ? On va devoir le découvrir. C'est un très bon début, cependant.
Verdict
The Outsider commence fort avec une affaire de meurtre qui, bien qu'elle soit garantie de devenir effrayante et surnaturelle, prend son temps pour intégrer les éléments paranormaux dans l'histoire tout en se concentrant sur le drame humain et en ancrant bien l'histoire. Les deux premiers épisodes offrent une mise en scène fascinante pour ce qui sera, espérons-le, une série satisfaisante.
Parceque cette série le vaut vraiment, voici ma présentation de ces 2 premiers épisodes.
Richard Price, également showrunner de The Night Of ,nous présente
The Outsider, basé sur le roman de Stephen King de 2018. Il n'était pas l'un des shows les plus attendus de cette année, mais il aura placé la barre très haut pour ceux qui suivront.
On retrouve un peu de la magie de la première saison de True Detective, avec une affaire de meutre d'un enfant de 11 ans dans une bourgade du sud de Etats-Unis et sa résolution petit à petit.
On y retrouve également comme dans cette première des performances d'acteur de premier ordre.
Jason Bateman produit, joue et réalise les deux premiers épisodes, après avoir remporté un Emmy pour la réalisation d'un épisode de sa série Ozark sur Netflix.
Alors non, il n'a pas le flair visuel de Cary J. Fukunaga, qui a pu faire une si grande impression avec True Detective, mais il a bien les idées claires lorsqu'il s'agit de présenter une réalité capable d'osciller vers le conte cauchemardesque - un conte qui prend son temps pour présenter et clore les choses souvent passées sous silence dans les canons de ce genre. On notera au passage que Richard Price aura été accompagné par l'écrivain de Mystic River et Shutter Island pour les épisodes 7 et 9 donc tout cet assemblage peut prendre bien des formes.
Jason Bateman est également à l'aise dans sa propre performance ainsi que dans la direction des autres acteurs, en présentant cette série de personnages qui tentent d'appréhender une série d'événements déroutants.
Bateman incarne un professeur respecté et entraîneur de petite ligue, Terry Maitland, qui a été arrêté, en public, pour le meurtre et la mutilation d'un jeune garçon. C'est un tel spectacle, en fait alimenté par le passé tourmenté du détective local Ralph Anderson lui-même, qu'il est impossible que, condamné ou non, cela ne ruine pas la vie de Terry pour toujours et ne blesse pas de façon permanente sa femme et ses enfants.
L'Anderson de Ben Mendelsohn se débat avec ce choix et le regrette au cours de ces deux premiers épisodes, alors que des preuves contradictoires commencent à faire surface. Et c'est un excellent endroit pour ancrer ces premiers chapitres, car cela donne à Anderson une raison de pousser plus loin et d'essayer de résoudre une affaire qui ne peut être juste expliquée par la raison ou la pensée rationnelle.
Les empreintes digitales et les témoins oculaires (y compris les images de sécurité) scellent le destin de Terry en tant que tueur, bien que les policiers remarquent avec habileté que les actions de Terry donnent l'impression d'un homme qui veut se faire prendre facilement. L'alibi réel de Terry, qui le place hors de la ville avec plusieurs témoins, détruit directement le dossier du procureur.
Que ce soit le cas ou non, The Outsider va définitivement nous mener sur une route macabre, mais cette première en format double met définitivement le paquet en faveur de la caractérisation et du côté humain de ce creuset. Mendelsohn a toujours été à l'aise avec les personnages de la " zone grise ", à tel point que ce talent lui a valu quelques rôles de méchants ricanants dans des superproductions cinématographiques.
C'est donc formidable de le voir jouer un type plus " décent " et plus direct - un flic qui a perdu son fils et qui essaie maintenant de réparer les dégâts qu'il a été amené à causer par la ruse. L'affaire est un tel cauchemar que l'histoire n'a pas besoin d'un anti-héros. Elle a besoin d'un enquêteur sérieux qui ne sait pas qu'il est sur le point de se perdre dans l'ombre.
Le personnage principal de Cynthia Erivo, P.I. Holly Gibney (un personnage récurrent de King qui apparaît également dans les livres de M. Mercedes de l'auteur), ne trouve pas son chemin dans l'histoire pendant ces deux épisodes. C'est l'incident tragique d'incitation à tout miser sur la culpabilité de Terry qui fait basculer l'Anderson de Mendelsohn dans le paranormal, vers une fin de partie que tout le monde devine. À ce stade, il est là pour aider à blanchir le nom de Terry, mais il semble très peu probable qu'il puisse un jour le faire publiquement étant donné la façon dont il fonctionne, apparemment.
Alors qu'est-ce que la justice dans une série comme The Outsider ? On va devoir le découvrir. C'est un très bon début, cependant.
Verdict
The Outsider commence fort avec une affaire de meurtre qui, bien qu'elle soit garantie de devenir effrayante et surnaturelle, prend son temps pour intégrer les éléments paranormaux dans l'histoire tout en se concentrant sur le drame humain et en ancrant bien l'histoire. Les deux premiers épisodes offrent une mise en scène fascinante pour ce qui sera, espérons-le, une série satisfaisante.
