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J'ai bien aimé aussi ce pilot.
Je suis pas assez connaisseur de Lynch et Carpenter pour connaitre toutes ces références, donc pour moi ça fonctionne pas mal.
J'ai par contre trouvé aussi que tout ça allait bien vite. Dès la fin de l'épisode tout est presque déjà dit (en apparence apparemment vu vos autres avis pour la suite), du coup on se demande bien ce qu'ils vont bien pouvoir trouver comme enchainement pour que ça tienne la route.
Après, je peux le comprendre, on est quand même au 21ème siècle et ça devient rare les village où il n'y a pas de téléphone, donc ils auraient pas pu faire durer 5 épisodes où le mec n'arrive pas à joindre sa famille.
Bref, je suis content, madame est contente, donc tout va bien, je pense que je vais les enchainer assez rapidement :)
J'ai bien aimé aussi ce pilot.
Je suis pas assez connaisseur de Lynch et Carpenter pour connaitre toutes ces références, donc pour moi ça fonctionne pas mal.
J'ai par contre trouvé aussi que tout ça allait bien vite. Dès la fin de l'épisode tout est presque déjà dit (en apparence apparemment vu vos autres avis pour la suite), du coup on se demande bien ce qu'ils vont bien pouvoir trouver comme enchainement pour que ça tienne la route.
Après, je peux le comprendre, on est quand même au 21ème siècle et ça devient rare les village où il n'y a pas de téléphone, donc ils auraient pas pu faire durer 5 épisodes où le mec n'arrive pas à joindre sa famille.
Bref, je suis content, madame est contente, donc tout va bien, je pense que je vais les enchainer assez rapidement :)
Je ne comprends pas la sévérité des notations précédentes.
On note une série et pas un nom...
Si comme moi vous êtes en mal de séries à mystères, avec des découvertes de lieux oniriques, des dialogues ambigues et des machinations gouvernementales : foncez !
Et dire que j'ai failli ne pas regarder à cause des critiques précédentes.
Alors effectivement la découverte de la ville est pompée sur le Prisonnier et Person Unknows, mais merde alors : quel pied on prend en passant par l'hopital à faire flipper la faucheuse, le bureau du shériff avec son air narquois, le bar mystérieux ou encore les bois environnants.
L'atmosphère est en tout cas une réussite totale.
Les décors sont somptueux. L'épisode a été visionné sur une TV 4K 124cm et j'ai pris une giffle visuelle : c'est tout simplement magnifique.
Mon bémol concernerait plus l'acteur principal que je trouve un peu trop badass à mon gout. J'aurai préféré une note de sensibilité et non pas de suite jouer l'énervement et le distributeur de coups de pieds au cul.
Bref, j'ai hâte d'en savoir plus.
On note une série et pas un nom...
Si comme moi vous êtes en mal de séries à mystères, avec des découvertes de lieux oniriques, des dialogues ambigues et des machinations gouvernementales : foncez !
Et dire que j'ai failli ne pas regarder à cause des critiques précédentes.
Alors effectivement la découverte de la ville est pompée sur le Prisonnier et Person Unknows, mais merde alors : quel pied on prend en passant par l'hopital à faire flipper la faucheuse, le bureau du shériff avec son air narquois, le bar mystérieux ou encore les bois environnants.
L'atmosphère est en tout cas une réussite totale.
Les décors sont somptueux. L'épisode a été visionné sur une TV 4K 124cm et j'ai pris une giffle visuelle : c'est tout simplement magnifique.
Mon bémol concernerait plus l'acteur principal que je trouve un peu trop badass à mon gout. J'aurai préféré une note de sensibilité et non pas de suite jouer l'énervement et le distributeur de coups de pieds au cul.
Bref, j'ai hâte d'en savoir plus.
La voilà donc la série produite par l'ex-wonder boy du cinéma US. Attachez vos ceintures, le génie a sorti sa photocopieuse. Après avoir vainement tenté de pomper ses glorieux ainés (Spielberg et Hitchcok notamment), là il s'attaque à Carpenter et à David Lynch.
Pour autant, l'objet est bien réalisé (comme d'habitude avec M.Night, reconnaissons lui son talent derrière la caméra) ,beaux décors , belle lumière et très bon casting.
Dillon en tête, un vrai plaisir de revoir Carla Gugino, Juliette Lewis ( qui a enfin arrété ses conneries -chanter-), Shannyn Sossamon (Chevalier) et Melissa Léo ( la mère abusive de l'excellent Fighter) très flippante en infirmière.
Mais par la force de vouloir se situer plus sous l'angle de la référence plutôt que de l'originalité créative, la série perd de son style et de sa personnalité puisqu'elle n'en a aucune.
On se voudrait proche d'un Twin Peaks+Le Prisonnier. On se retrouve avec un espèce de Person Unkwon couplée a Under the Dome.
On frôle même le plagiat dans la scène finale où M.Dillon vole une voiture et prends une route qui la ramène à son point de départ (cf Sam Neill dans l'Antre de la Folie de Carpenter)
Pourtant les thématiques et le mystère sont intéressants (Dillon est il fou ? Que cachent les habitants et ce village ? Qu'est-il arrivé aux 2 agents ? Pourquoi Dillon ne peut s'enfuir ? Pourquoi ne peut-il contacter l'extérieur ?).
Néanmoins , en ces temps de disette télévisuelle, si cette série manque d'originalité, elle reste largement regardable.
Pour autant, l'objet est bien réalisé (comme d'habitude avec M.Night, reconnaissons lui son talent derrière la caméra) ,beaux décors , belle lumière et très bon casting.
Dillon en tête, un vrai plaisir de revoir Carla Gugino, Juliette Lewis ( qui a enfin arrété ses conneries -chanter-), Shannyn Sossamon (Chevalier) et Melissa Léo ( la mère abusive de l'excellent Fighter) très flippante en infirmière.
Mais par la force de vouloir se situer plus sous l'angle de la référence plutôt que de l'originalité créative, la série perd de son style et de sa personnalité puisqu'elle n'en a aucune.
On se voudrait proche d'un Twin Peaks+Le Prisonnier. On se retrouve avec un espèce de Person Unkwon couplée a Under the Dome.
On frôle même le plagiat dans la scène finale où M.Dillon vole une voiture et prends une route qui la ramène à son point de départ (cf Sam Neill dans l'Antre de la Folie de Carpenter)
Pourtant les thématiques et le mystère sont intéressants (Dillon est il fou ? Que cachent les habitants et ce village ? Qu'est-il arrivé aux 2 agents ? Pourquoi Dillon ne peut s'enfuir ? Pourquoi ne peut-il contacter l'extérieur ?).
Néanmoins , en ces temps de disette télévisuelle, si cette série manque d'originalité, elle reste largement regardable.
Si je devais résumer rapidement cette nouvelle série en une phrase, ce serait grosso modo le village du Prisonnier transposé à Twin Peaks. Shyamalan aura une fois de plus du mal à prétendre qu'il innove ici, lui le roi de la récupération des influences mal digérées qui frisent souvent la contrefaçon (la signalétique de Wayward Pines prête carrément à confusion avec celle de Twin Peaks). On aura quand même été vite en besogne en propulsant ce gars comme un auteur. Il ne l'est pas plus que J.J. Abrams autre copieur devant l'éternel qui recycle plus qu'il n'invente.
Ceci étant posé, la série peut à la base au moins prétendre fonctionner et divertir à défaut d'ouvrir une nouvelle voie. C'est à peu près le cas si ce n'est une narration assez indigente, en tout cas un peu chaotique pour ne pas dire pas sereine du tout. On pourrait mettre ça sur le compte de l'état post traumatique de Ethan le personne central. Mais ça n'a jamais été un prétexte pour justifier tous les manques de rigueurs et autres maladresses de mise en scène ou de montage. Il y a une sorte de précipitation pour amener les événements qui imprime du rythme, certes, mais parfois se révèle too much. Je prends comme exemple le coup des crickets. Beverly laisse une note sibylline à Ethan à ce sujet. Il n'y a pas de crickets (en fait des grillons) à Wayward Pines. La scène suivante Ethan constate en extérieur que si on en entend, mais ce sont des grillons enregistrés. La logique aurait voulu que cette découverte survienne un peu plus tardivement de façon impromptue. Or il semble nécessaire d'introduire l'aspect artificiel du village en des temps record mais pas forcément très appropriés pour maintenir un suspense, négocier un glissement du réel vers surnaturel voire entretenir le flou artistique Ainsi en fin de pilote, on a déjà fait le tour du concept. Pourquoi une telle volonté de révéler le cadre spectaculaire, comme si on avait peur de ne pas captiver le spectateur assez rapidement ? Ces étapes escamotées dans le développement montrent un manque de confiance assez évident dans l'entreprise.
Mis à part ça (qui est quand même assez prépondérant), la confection est loin de foutre la honte. Chouette décors, chouette photo, une distribution qui claque (Matt Dillon toujours excellent quand il est tout cabossé, Terrence Howard fait toujours une ordure de premier choix et j'ai été très amoureux de Carla Gugino à l'époque de Snake eyes) . Je ne peux pas dire que je me sois ennuyé. Mais je n'ai jamais été surpris. La suite semble même prévisible, ce qui est assez terrible, on est loin d'un The Leftovers qui lui tend plus à exagérer au-delà du raisonnable sur la dissimulation des tenants et aboutissants. Alors que là la seule question qui reste c'est pourquoi Ethan a été puni finalement et est ce que ce camp de rétention pour agents contrariants est lié à celui du Prisonnier comme le serait Disneyland Paris avec le Disneyland d'origine en Californie...
Ceci étant posé, la série peut à la base au moins prétendre fonctionner et divertir à défaut d'ouvrir une nouvelle voie. C'est à peu près le cas si ce n'est une narration assez indigente, en tout cas un peu chaotique pour ne pas dire pas sereine du tout. On pourrait mettre ça sur le compte de l'état post traumatique de Ethan le personne central. Mais ça n'a jamais été un prétexte pour justifier tous les manques de rigueurs et autres maladresses de mise en scène ou de montage. Il y a une sorte de précipitation pour amener les événements qui imprime du rythme, certes, mais parfois se révèle too much. Je prends comme exemple le coup des crickets. Beverly laisse une note sibylline à Ethan à ce sujet. Il n'y a pas de crickets (en fait des grillons) à Wayward Pines. La scène suivante Ethan constate en extérieur que si on en entend, mais ce sont des grillons enregistrés. La logique aurait voulu que cette découverte survienne un peu plus tardivement de façon impromptue. Or il semble nécessaire d'introduire l'aspect artificiel du village en des temps record mais pas forcément très appropriés pour maintenir un suspense, négocier un glissement du réel vers surnaturel voire entretenir le flou artistique Ainsi en fin de pilote, on a déjà fait le tour du concept. Pourquoi une telle volonté de révéler le cadre spectaculaire, comme si on avait peur de ne pas captiver le spectateur assez rapidement ? Ces étapes escamotées dans le développement montrent un manque de confiance assez évident dans l'entreprise.
Mis à part ça (qui est quand même assez prépondérant), la confection est loin de foutre la honte. Chouette décors, chouette photo, une distribution qui claque (Matt Dillon toujours excellent quand il est tout cabossé, Terrence Howard fait toujours une ordure de premier choix et j'ai été très amoureux de Carla Gugino à l'époque de Snake eyes) . Je ne peux pas dire que je me sois ennuyé. Mais je n'ai jamais été surpris. La suite semble même prévisible, ce qui est assez terrible, on est loin d'un The Leftovers qui lui tend plus à exagérer au-delà du raisonnable sur la dissimulation des tenants et aboutissants. Alors que là la seule question qui reste c'est pourquoi Ethan a été puni finalement et est ce que ce camp de rétention pour agents contrariants est lié à celui du Prisonnier comme le serait Disneyland Paris avec le Disneyland d'origine en Californie...
Russel, tu pousses. T'avais mal mangé ou quoi ? Sois pas jaloux ! Ou alors donne-moi ta liste d'"auteurs", je serais curieux de la connaître, ils volent tous comme des cochons...
Le premier Star Trek était vraiment bien foutu. C'était pas évident de plaire aux fans et au tout public, et il l'a fait.
Forever Young, c'était un vrai film marquant des années 90, et il était encore jeune à l'époque où il a écrit ça.
Fringe, Lost, Alias, ça avait vraiment de la gueule quand ça démarrait, et c'est lui qui est à l'origine de ces projets. C'est quoi les équivalents, aujourd'hui ? Même si les mecs qui en ont hérité en ont fait n'importe quoi ensuite, je me souviens de certains de ses scripts exceptionnels.
Et puis moi j'ai adoré M:I3, pas anecdotique du tout, en particulier parce qu'il nous emmène enfin sur le terrain de la vie personnelle d'Ethan Hunt. Et Super 8, c'est un film nostalgique exprès, pour cette ambiance du cinéma des années 90, dire que c'est pas inspiré alors que c'est le but du film de faire ça, je dis bof, Russel !
Je trouve que si les producteurs français avaient ne serait-ce que le quart de ses idées, ça irait déjà beaucoup mieux par ici. Nous en star de la télé qui s'essaie au cinoche, on a qui? Alexandre Astier, qui veut tout faire tout seul et pète plus haut que son derche... je préfère Abrams, qui au moins sait s'entourer.
Quant à Star Wars, tu jugeras sur pièce. Comme ne dirait pas Obi-Wan, "I have a good feeling about this."
Bon allez, j'ai fini ma plaidoirie pour défendre J.J., dont je ne suis pourtant pas un fan absolu, mais qui mérite le respect
Ils ont mis l'épisode en streaming 3 semaines avant sa diffusion.
Donc le 1x02 ne sera pas disponible avant le 21 mai.
Monsieur_ji : Star trek, je ne déteste pas ce qu'a fait Abrams sur la franchise. Mais c'est juste du reboot, il n'invente rien du tout. Pareil que pour Mission Impossible 3, je n'ai pas détesté, mais c'est celui qui m'a le moins marqué. Quant à Super 8, c'est vraiment de la crotte pour un coup qu'il essayait d'inventer un truc en copiant, ça ne tient pas debout. Ce n'est pas qu'il est mauvais ce gars, il est avant tout insignifiant. Il n'a pas d'idées, de bagages intellectuels ou même émotionnels; il a surtout des concepts, des recettes. Il a étudié l'oeuvre de Spielberg et il a décidé d'en faire son métier.
Forever Young, j'ai bien aimé sur le coup, mais ce n'est pas un film qui marque son époque non plus. Enfin ce n'est pas devenu un incontournable non plus...
Mais comme je te l'ai précisé, ça n'engage que moi, tu peux bien en penser ce que tu veux...
Même si c'est un livre loin d'être parfait, il est vraiment très original et on sent une touche Abrams dans les sensations transmises.
C'est un fan boy Abrams. Spielberg était aussi un fan boy, notamment d'Hitchcock. Mais au moins il a fait un effort après... Mais à force de faire des photocopies de génération en génération, on s'éloigne forcément de l'original.
Dans le cas de J.J. Abrams, il est chargé de ressuciter une série qui a été massacrée par le même George Lucas, de lui insuffler ce qu'il faut pour repartir sur de bonnes bases, et de faire oublier le traumatisme énorme que tous les justement fanboys ont vécu ces dernières années avec la prélogie. La responsabilité n'a strictement rien à voir. Sur ce projet il est bien plus qu'un réalisateur, on lui demande d'être le chapeauteur, le producteur, le mec en charge de la vision. S'il réussit son coup, t'inquiète pas que le monde geek/fanboy se souviendra de lui. Je ne sais même pas si on peut imaginer la pression qu'il a sur les épaules. Je n'ai pas en tête un seul réalisateur depuis 1895 qui a dû faire face à une telle pression de masse, vu le statut culturel de Star Wars, et ce qui s'est passé avec la prélogie. Si c'est pas un accomplissement d'être choisi pour cette tâche...
Et t'en fais pas pour Back to the Future, il n'y aura jamais de suite, Bob Zemeckis et Bob Gale se sont octroyés les droits à la signature du contrat, la suite ne pourrait pas se faire sans eux, et ils ont déjà expliqué plusieurs fois qu'ils ne la feraient jamais. Damn...
Et honnêtement , je n'ai pas trouvé le 1 er épisode à la hauteur de ce que j'en attendais. Et je trouve que le pompage à tout va ( Lynch, Mc Gohan, Carpenter)
n' est parfois pas très subtil et disons le indigne du talent de M.Night.
Car il en a énormément et par ailleurs la série décolle à partir du 3ème épisode.