Fiche PREY:

lukahood 05/08/22 3:23 3     Partager sur Facebook
prey
                         
Note moyenne de cet épisode: 13.0 / 20 (4)
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liamv Network liamv

11.0

Predator en Amérique

Grosse surprise, Disney qui produit un Predator.

Malgré une grosse déception pour ce qui a été fait après le second prédator qui était déjà un méchant cran en dessous du premier volet avec Schwarzy, j'ai quand même voulu tenter l'expérience même si j'ai du mal avec le logo Disney sur une licence qui est quand même censée être violente.
Au final, on se retrouve avec un film plutôt mou mais quelques trucs sympa.
J'espère que Disney ne va pas acheter toutes les franchises à tout va et les adapter à la sauce Disney/woke un peu à la Netflix. Même si la vague woke commence à perdre du terrain aux USA et Netflix s'est enfin rendu compte qu'il perdait de l'argent avec cette culture hypocrite remplie de faux bons sentiments, bon débarras.

Les trucs que j'ai aimé:

- L'esprit "fair-play" du Prédator au niveau des armes. Je me suis d'ailleurs demandé si la technologie qu'il utilise dans Prédator 1 et 2 est disponible pour lui dans ce volet et est ce que le choix de ses armes est fait en fonction du niveau technologique de ses proies.

Ce que je n'ai pas aimé:

- Le côté féministe/woke de la pocahontas comme le souligne aussi Russel, rien contre le mouvement féministe même si certaines militantes ne rendent pas service à la cause vu le niveau de conneries qu'elles débitent (Hello Fiona Schmidt et Alice Coffin) mais bon je m'égare.

- Les mises à mort "censurées" ou filmées de façon à ce que ça ne choque pas trop.



jorgio Network jorgio

16.0

Une critique pas Preyte

Un retour au source rafraichissant pour une franchise en sérieuse perte de vitesse après un quatrième épisode (Alien vs Predator n'existe pas !) de Shane Black fourre-tout et lorgnant dangereusement vers la comédie nanardesque.

Prey, second film de Dan Trachtenberg (10 Cloverfield Lane), ramène la saga du Predator à un pur film de chasse rappelant le 3e acte du Predator de McTiernan de 1987.
Conscient de la valeur de son modèle auprès des fans, le réalisateur ne va pas s'essayer à reproduire l'original comme ce fût le cas de Predators de 2010 mais parvenir à trouver le juste milieu entre hommage appuyé et travail d'auteur.

L'idée d'amener le Predator au début des années 1700 au sein d'une tribu Comanche autorise un parallèle intéressant avec la colonisation de l'Amérique rappelant timidement les horreurs dont ont été victime la population indigène sans atteindre la profondeur de Hostile de Scott Cooper en 2018.
Pareil pour les clins d'œil voire compléments de la mythologie du Predator subtilement amenés, mais bien trop maigres pour marquer les esprits: on pense aux questions sans réponses de Predator 2 de 1990 par exemple.

Pour les personnes choqués par des amérindiens (ceux qui ont perdu) parlant anglais (ceux qui ont gagné), le film a été aussi tourné en version originale "Comanche" que l'on peut trouver dans les bonus du film mais avec uniquement des sous-titres anglais.

Inutile de faire durer le suspens sur la nature de la menace après 4 films: le Predator est visible assez rapidement et fini les trucages faits par ordinateur. Retour à un costume classique. Ce Predator est plus minéral, véloce (sa mise en valeur n'a jamais été aussi réussie depuis le 2e Predator) et bien moins axé sur la technologie.
Sa présence perpétuelle au sein du métrage jusqu'à devenir une menace bien réelle fait plus penser à la montée en pression du requin des Dents de la mer ou du Joker de The Dark Knight.

Sa proie, sous les traits de Amber Midthunder reste engoncé dans l'archétype d'une jeune Mary-Sue (Star Wars, Terminator...) souhaitant s'émanciper de son destin de future cuisinière de sa tribu. Cependant, l'actrice déploie une belle énergie aussi bien dans son jeu d'actrice que dans ses scènes physiques et Arnold Schwarzenegger avait mis la barre très haute.
L'ensemble du casting de la tribu Comanche est tout aussi solide mais pour le reste, les mises à mort finissent par devenir particulièrement cathartiques après avoir subi le surjeux de quelques figurants qui le resteront.


Pour résumer, Prey transpire l'artisanat et la modestie envers le matériaux de base. Rien de révolutionnaire mais avoir une histoire bien écrite et de bons acteurs est ce qui est arrivé de mieux à cette saga depuis 22 ans et pourrait être un tremplin (au vue du générique de fin) vers une suite qui, pour le coup, est enfin attendue.



russel Network russel

12.0

J'ai préféré au précédent épisode qui tournait au nanard pour autant j'ai trouvé ça assez light, comme si on tentait de tourner le truc vers un autre public moins adulte. Déjà c'est bien wokisé avec une Pocahontas en lutte contre le patriarcat + des hommes blancs réduits à la plus simple expression de la débilité. Il faut attendre un bout de temps avant que la petite indienne commence à avoir un peu de rage au bide, ça n'arrive que lorsqu'elle a une vengeance directe à assouvir, donc dans le dernier quart du film. Sinon c'est un peu mou du genou avec un Predator pourtant assez réussi dans son apparence, très bestial, un peu différent des précédents. Je n'ai pas accroché à la réalisation qui manque d'inspiration et exploite mal le cadre. Les scènes d'action manquent de pêche le plus souvent. Il faut accepter que le Predator se fasse torcher avec des cailloux et un peu de ruse (en retournant ses propres armes contre lui). Il y a aussi la poudre de perlimpinpin providentielle qui permet de faire chuter sa température corporelle. Ca passe à peu près, on va dire qu'à cette époque les créatures n'étaient pas encore équipées de bombe atomique en cas d'échec...

J'aime bien l'idée de faire voyager la franchise dans le temps. Ca avait déjà été tenté avec un court métrage à l'époque des chevaliers (Dark Ages je crois). Je ne sais même pas si ce n'était pas un projet plus ou moins amateur. Il y a un filon à creuser, Predator chez les pirates, les samouraïs, les stars de MMA... Mais il faudrait remettre John McTiernan derrière la caméra en revanche.



lukahood Network lukahood

13.0

" Prey" est le premier téléfilm de la saga "Prédator". Toujours produit par un des producteurs du premier ce projet FOX désormais filiale Disney est diffusé aux USA sur Hulu et dans le reste du Monde sur Disney+. La violence y est donc de bon aloi et les plans les plus potentiellement violents sont "habilement" cutés...Cuté c'est le mot car le Predator est de retour en mode je découpe en 90 minutes chrono pour un téléfilm qui aurait fait le bonheur de Mad Movies dans les années 90. Il y a une bonne volonté d'une sorte de retour aux sources avec cet histoire se passant à l'époque des indiens, les vrais américains en somme avec une héroïne en mode Ripley contre non pas des Aliens mais un Predator. Le début commence pas mal, c'est filmé en décors réels et cette tribu indienne éprouve bien des difficultés. Si le Predator est sous jacent, la menace est plus précise de la part de l'homme blanc. On peut trouver des influences avec Alien mode Ripley, The Revenant y compris avec l'ours bien sûr, un peu de Yellowstone dans l'esprit. C'est un peu propre sur soi les indiens semblant tous sortir d'un mobile home avec douche et blanchisserie...Pas de psychologie poussée sur le Predator qui apparait par-çi, par là pour bien sûr une scène de fight finale avec notre héroïne qui sait aussi bien se bastonner que Jason Bourne ou le Gray Man et cela me fait toujours sourire, donc on a le droit aux fights habituels...Et tout cela avec son bon toutou toujours près d'elle. Le combat final se déroulant de nuit comme de bien entendu....Une première partie qui réconcilie le public après la débacle honteuse du film, euh des films précédents. Un film d'action correct qui comme les suites de "Massacre à la tronçonneuse", "Scream" et autres "Halloween" tente de recoller au mythe originel. La bonne volonté compense une fin très convenue.



Ah c'est supposé être plus un... par Russel Network de Russel 02:02 le 06/08/2022

Avatar russelAh c'est supposé être plus un téléfilm qu'un film en fait. C'est vrai que c'est un peu compliqué de différencier désormais...

A partir de quel moment un film... par Liamv Network de Liamv 21:27 le 09/08/2022

A partir de quel moment un film devient t il un téléfilm, n'est ce pas lorsqu'il sort directement sur le petit écran ?
Du coup, Disney peut pondre plusieurs suite à la tintin avec Prédator chez les pharaons et quasi l'adapter à toutes les époques.
En regardant la fiche wikipédia j'ai découvert qu'il y avait eu un prédator en 2018, je voulais savoir si c'était bien, mais entre-temps j ai vu la critique de Jorgio donc je pense que je vais m'abstenir

Ce n'est pas un TV-film, pourquoi... par Willers Network de Willers 06:07 le 10/08/2022

Avatar willersCe n'est pas un TV-film, pourquoi le qualifier ainsi??
Ce n'est pas parcequ'il ne sort pas au cinéma ou qu'il est loin du gros bluckbuster qu'il en devient un tvfilm pour autant!