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Il n'y a pas grand-chose à reprocher à Vince Gilligan sur ce pilote de sa nouvelle série. Il aura pris le temps et il a eu raison. Je commençais à penser qu'il ne sortirait jamais de Breaking Bad et force est de constater qu'avec Pluribus, il a trouvé un sujet porteur propre à marquer les esprits. Dans le même temps c'est un thème qui lui convient bien, car cette invasion est avant tout une nouvelle occasion d'offrir une satire de la société moderne et de ses aberrations souvent ridicules. Et puis on demeure ancré à Albuquerque et le Nouveau Mexique, soit de toute façon un monde parallèle qui permet à l'auteur de conserver ce qui est désormais sa marque de fabrique.
Les apocalypses sont foison dans notre culture ces derniers temps, et Gilligan parvient à en produire une des plus singulières. Peu de sang, peu de désespoir (mis à part celui de Carol et des 10 autres rescapés), peu de chaos, en tout cas ce dernier semble devoir être rapidement maîtrisé. Ce que j'aime bien c'est que tout est expliqué dés le départ, pas de mystère entretenu pour nous promener, tout est posé d'entrée. Un mystérieux message venu de l'espace donnant une recette pour unifier l'humanité par autorité (on ne nous demande pas notre avis) même si pacifique (avec des bisous).
Le petit miracle de Pluribus, c'est que la série est totalement en phase avec son époque au point d'en être même visionnaire. Car Gilligan ne pouvait pas savoir quand il écrivait son show, qu'un objet inconnu entrerait dans notre système solaire pour émettre des ondes vers la terre dans la réalité. Je pense bien évidemment au mystérieux 3I/Atlas qui met en émoi actuellement astrophysiciens et nerds de la planète entière. Idem, on remarquera que la généralisation de l'uniformisation des terriens se fait par chemtrails, un gros clin d'œil aux thèses conspirationnistes. Tout ça renforce vraiment l'impact de Pleribus, fiction et actualité se confondant. Bienvenue dans la post réalité où ce qui pouvait sembler aberrant une décennie devient un fait commun.
J'ajouterai que le pilote est superbement écrit et réalisé et au-delà de l'originalité même de la série, ça aide pour adhérer, quand tant d'autres shows me donnent envie de dormir tant tout y devient générique. Gilligan réussit à peu près tout, de la comédie à l'épouvante. C'est souvent culotté tout en restant parfaitement cohérent avec son postulat de départ. La séquence de la télé m'a bien fait marrer, j'étais sûr que le mec à l'écran attendait que l'héroïne appelle pour prendre la parole. Je n'ai aucun mal à me mettre à la place de Carol perdue dans cet enfer Bisounours implacable. J'envisage sans mal la fable dont on peut en tirer sur l'individualisme confronte à un collectivisme à côté duquel même les soviétiques passeraient pour des plaisantins. Et je suis donc impatient de voir comment tout cela peut évoluer…
"What the fuck is happening ?"
Les apocalypses sont foison dans notre culture ces derniers temps, et Gilligan parvient à en produire une des plus singulières. Peu de sang, peu de désespoir (mis à part celui de Carol et des 10 autres rescapés), peu de chaos, en tout cas ce dernier semble devoir être rapidement maîtrisé. Ce que j'aime bien c'est que tout est expliqué dés le départ, pas de mystère entretenu pour nous promener, tout est posé d'entrée. Un mystérieux message venu de l'espace donnant une recette pour unifier l'humanité par autorité (on ne nous demande pas notre avis) même si pacifique (avec des bisous).
Le petit miracle de Pluribus, c'est que la série est totalement en phase avec son époque au point d'en être même visionnaire. Car Gilligan ne pouvait pas savoir quand il écrivait son show, qu'un objet inconnu entrerait dans notre système solaire pour émettre des ondes vers la terre dans la réalité. Je pense bien évidemment au mystérieux 3I/Atlas qui met en émoi actuellement astrophysiciens et nerds de la planète entière. Idem, on remarquera que la généralisation de l'uniformisation des terriens se fait par chemtrails, un gros clin d'œil aux thèses conspirationnistes. Tout ça renforce vraiment l'impact de Pleribus, fiction et actualité se confondant. Bienvenue dans la post réalité où ce qui pouvait sembler aberrant une décennie devient un fait commun.
J'ajouterai que le pilote est superbement écrit et réalisé et au-delà de l'originalité même de la série, ça aide pour adhérer, quand tant d'autres shows me donnent envie de dormir tant tout y devient générique. Gilligan réussit à peu près tout, de la comédie à l'épouvante. C'est souvent culotté tout en restant parfaitement cohérent avec son postulat de départ. La séquence de la télé m'a bien fait marrer, j'étais sûr que le mec à l'écran attendait que l'héroïne appelle pour prendre la parole. Je n'ai aucun mal à me mettre à la place de Carol perdue dans cet enfer Bisounours implacable. J'envisage sans mal la fable dont on peut en tirer sur l'individualisme confronte à un collectivisme à côté duquel même les soviétiques passeraient pour des plaisantins. Et je suis donc impatient de voir comment tout cela peut évoluer…
"What the fuck is happening ?"














