AJ and The Queen (Netflix), est une fiction "travel buddies" de et avec RuPaul, où une Drag-Queen fauchée se retrouve sur les routes du sud des USA avec une enfant de 10 ans livrée à elle même. RuPaul n'est pas un grand acteur mais il s'en sors pas trop trop mal ici, c'est cool de la voir faire des lip syncs, il y a pleins de cameos des queens de RuPaul's Drag Race (télé-réalité de compétition hilarante sur les Drag-Queen, dispo sur Netflix aussi), qui font des blagues références, c'est mignon, camp à mort, et abusé.
Mais assez niai quand même, l'éclairage est souvent homophobe (façon de dire que les queens sont très mal éclairé et ont du coup l'air plus plâtré que maquillé), l'histoire tient à peine debout, avec un humour façon sitcom des années 80, et une réalisation téléfilm LifeTime, ça passe assez douloureusement de blagues datées à bons sentiments premiers degrés à situations glauques, je pense qu'ils auraient pu faire vachement mieux, en prenant le tout plus au sérieux déjà , avec une intention esthétique, façon Pose. Ici, après la dixième fois où une Drag-Queen aveugle répète "I can't see, I'm blind, bitch !", ou que la gamine hurle sans que quelqu'un ne la remette à sa place, tu commences à te demander un peu ce que tu fous encore devant. Je pense que le tout aurait été plus efficace avec une Drag-Queen genre Lady Bunny, RuPaul veut trop être Oprah, et manque de mordant face à cette gamine insupportable, qui n'est pas fantastique d'ailleurs.
Malgré tout on finit par s'habituer aux défauts, et au final, j'ai quand même regardé l'ensemble sans être complètement haineux, clairement pas un chef d'oeuvre, on est plus près des films à petit budget de Bianca Del Rio (Hurricane Bianca 1 & 2) que de Little Miss Sunshine, mais ça fera sourire les fans de RPDR (comme moi).
Mais assez niai quand même, l'éclairage est souvent homophobe (façon de dire que les queens sont très mal éclairé et ont du coup l'air plus plâtré que maquillé), l'histoire tient à peine debout, avec un humour façon sitcom des années 80, et une réalisation téléfilm LifeTime, ça passe assez douloureusement de blagues datées à bons sentiments premiers degrés à situations glauques, je pense qu'ils auraient pu faire vachement mieux, en prenant le tout plus au sérieux déjà , avec une intention esthétique, façon Pose. Ici, après la dixième fois où une Drag-Queen aveugle répète "I can't see, I'm blind, bitch !", ou que la gamine hurle sans que quelqu'un ne la remette à sa place, tu commences à te demander un peu ce que tu fous encore devant. Je pense que le tout aurait été plus efficace avec une Drag-Queen genre Lady Bunny, RuPaul veut trop être Oprah, et manque de mordant face à cette gamine insupportable, qui n'est pas fantastique d'ailleurs.
Malgré tout on finit par s'habituer aux défauts, et au final, j'ai quand même regardé l'ensemble sans être complètement haineux, clairement pas un chef d'oeuvre, on est plus près des films à petit budget de Bianca Del Rio (Hurricane Bianca 1 & 2) que de Little Miss Sunshine, mais ça fera sourire les fans de RPDR (comme moi).
Par contre la chanson était une belle chiasse....
(En gros c'est "elle" quand elle est en Drag, et "il" quand il est habillé en homme, Drag étant différent de "trans", RuPaul est un homme qui s'habille en femme, alors qu'une femme trans est une femme "coincée" dans un corps d'homme, et inversement pour un homme trans. Après, certaines Drag peuvent aussi être trans... )
(En gros c'est elle quand elle est en Drag, et il quand il est habillé en homme, Drag étant différent de trans, RuPaul est un homme qui s'habille en femme, alors qu'une femme trans est une femme coincée dans un corps d'homme, et inversement pour un homme trans. Après, certaines Drag peuvent aussi être trans... )
Neimad2, je te laisse expliquer les pronoms "iel", "on" ou "they" (en anglais) pour les non-binaires
Bah je dirais en gros, en cas de doute, si il y a vraiment besoin d'utiliser un pronom, demander poliment à la personne ce qu'elle préfère. Sinon juste éviter les "monsieur" ou "madame", on peut facilement parler aux gens sans sexualiser la conversation.
Bah je dirais en gros, en cas de doute, si il y a vraiment besoin d'utiliser un pronom, demander poliment à la personne ce qu'elle préfère. Sinon juste éviter les monsieur ou madame, on peut facilement parler aux gens sans sexualiser la conversation.
Oui, enfin, à un moment donné ça devient un peu compliqué...
Je suis d'accord que malheureusement dans notre société le genre a toujours différencié les gens. Mais la non-binarité c'est pour moi un peu excessif. Je me sens pas spécialement "femme", peu de choses qui intéressent les "vraies" femmes m'intéressent (maquillage, mode, shopping, ménage - non je rigole là ), mais encore moins "homme".
Mais ce n'est pas pour ça que je vais dire que je ne suis pas une femme ou que je suis les deux.
Mais après les gens font ce qu'ils veulent effectivement, si ça peut les aider à se sentir mieux dans leur peau.
Avec ma mère, on s'occupe de ma grand-mère qui est alitée. Et quand on l'aide, parfois on lui dit "ON va s'asseoir", "ON va se brosser les dents", au lieu de lui dire "TU".
Est-ce qu'on l'a inconsciemment non-binarisée ??
Copyright Scénario Retour Vers Le Futur 4
Par contre, comme réflexion intellectuelle, c'est passionnant, de remettre en question le genre biologique et/ou sociétal, où même cette décision de ne pas "choisir", de refuser les règles du jeu "tu es soit une fille, soit un garçon". J'aime bien le concept de "queer", qui se traduit par "étrange", qui après avoir été une insulte pendant longtemps, est devenu un cris de ralliement, pour ceux qui ne sont ni l'un ni l'autre, ou les 2 à la fois, c'est là où est important le "they". On a tous des cotés masculin ou féminin, en tous les cas identifiés comme tel, mais le vivre pleinement, comme une identité, c'est autre chose je crois...