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Note moyenne de cet épisode: 15.5 / 20 (2)
Classement cette saison : 4
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neimad2 
15.0
15.0
Bon pilot, les acteurs sont plutôt bons, les décors/effets bien faits, la réalisation efficace, l'intrigue n'est pas super original mais venant d'un classique de la littérature ça parait normal.
J'ai aimé le coup de mettre le parc d'attraction sur les rednecks aux USA, parce que obviously. Mais du coup cette dichotomie entre riches et pauvres se passe sur 2 continents différents, c'est moins efficace que si c'était dans la banlieue de New London, ça impliquerait un danger plus présent sur l'élite. Je me demande même si ce n'est pas en trop, les "E" sont là pour montrer les "héros du quotidien" comme on les appelles ici de nos jours... Aux US ils ne sont pas contents qu'on ait construit un parc Disney sur "leurs terres" alors que visiblement ça leur donne du boulot, et aussi qu'on se "moque de leur mode de vie", mais ça c'est vraiment typiquement américain, revendiquer sa beauferie comme une identité à défendre.
Quelques points négatifs, la scène d'orgie commence comme une pub pour un parfum de super-marché, c'est toujours le cas dans les séries américaines, ça fait posé et artificielle, à croire que ces séries sont réalisées par des puceaux. On nous montre des tétons quand même, étonnant venant du service streaming grand publique de NBC. Le fait aussi que, comme je le disais plus haut, l'action se déroule à distance entre 2 continents, ça donne une impression de vide entre les deux, je suis intrigué de savoir laquelle de ces 2 sociétés est "la norme", les anglais modifiés génétiquement et sous drogues pour un bonheur forcé, ou les rednecks sans avenir façon Texas ? Comment est le reste de la société mondiale ? Il ne reste que ça ? C'est un peu caricatural et trop tranché de mettre en parallèle ces 2 extrêmes. Et ce n'est clairement pas plausible qu'il fasse aussi beau et chaud à Londres... :D
Ça me rappelle toujours cette image que le capitalisme c'est comme le fascisme mais avec des cotillons, Brave New World est un 1984 en couleur, comme 2 cotés d'une même pièce.
Je vais regarder un peu la suite, j'aime bien Alden Ehrenreich et je suis intrigué de où va aller le personnage de Demi Moore, même si l'histoire et la connexion entre les 2 mondes marche moyen pour l'instant, c'est comme mélanger Westworld avec Bienvenue à Gattaca, ça fait beaucoup d'un coup.
J'ai aimé le coup de mettre le parc d'attraction sur les rednecks aux USA, parce que obviously. Mais du coup cette dichotomie entre riches et pauvres se passe sur 2 continents différents, c'est moins efficace que si c'était dans la banlieue de New London, ça impliquerait un danger plus présent sur l'élite. Je me demande même si ce n'est pas en trop, les "E" sont là pour montrer les "héros du quotidien" comme on les appelles ici de nos jours... Aux US ils ne sont pas contents qu'on ait construit un parc Disney sur "leurs terres" alors que visiblement ça leur donne du boulot, et aussi qu'on se "moque de leur mode de vie", mais ça c'est vraiment typiquement américain, revendiquer sa beauferie comme une identité à défendre.
Quelques points négatifs, la scène d'orgie commence comme une pub pour un parfum de super-marché, c'est toujours le cas dans les séries américaines, ça fait posé et artificielle, à croire que ces séries sont réalisées par des puceaux. On nous montre des tétons quand même, étonnant venant du service streaming grand publique de NBC. Le fait aussi que, comme je le disais plus haut, l'action se déroule à distance entre 2 continents, ça donne une impression de vide entre les deux, je suis intrigué de savoir laquelle de ces 2 sociétés est "la norme", les anglais modifiés génétiquement et sous drogues pour un bonheur forcé, ou les rednecks sans avenir façon Texas ? Comment est le reste de la société mondiale ? Il ne reste que ça ? C'est un peu caricatural et trop tranché de mettre en parallèle ces 2 extrêmes. Et ce n'est clairement pas plausible qu'il fasse aussi beau et chaud à Londres... :D
Ça me rappelle toujours cette image que le capitalisme c'est comme le fascisme mais avec des cotillons, Brave New World est un 1984 en couleur, comme 2 cotés d'une même pièce.
Je vais regarder un peu la suite, j'aime bien Alden Ehrenreich et je suis intrigué de où va aller le personnage de Demi Moore, même si l'histoire et la connexion entre les 2 mondes marche moyen pour l'instant, c'est comme mélanger Westworld avec Bienvenue à Gattaca, ça fait beaucoup d'un coup.
russel
16.0
16.0
Je n'ai jamais senti le besoin de lire le bouquin de Aldous Huxley, peut-être parce que j'en ai lu d'autres (1984) traitant du même type d'anticipation pessimiste nous projetant vers une société totalitaire. Donc pas possible pour moi de pouvoir trancher si l'adaptation TV est respectueuse du classique littéraire, il est clair en tout cas que l'œuvre a été adaptée pour que l'aspect anticipation colle à notre époque, notamment au niveau de la technologie présente à l'écran et qui est assez bien pensée, du moins crédible comme ces prothèses oculaires. Je ne pense pas que Huxley ait été aussi visionnaire dans le gadget.
Niveau intrigue, rien de spécialement renversant par rapport à tout ce qui a pu être produit à ce jour. On est dans un univers socialement ultra scindé entre la bourgeoisie et les prolos, sans que pour autant ça ne soit véritablement plus le bonheur du côté des privilégiés dans la mesure où cette classe est assez aliénée et prend pas mal de drogues pour le supporter. Le truc inquiétant avec ce genre d'histoires, c'est que ça apparait de moins en moins comme un avertissement et de plus en plus comme une simple projection de notre propre époque contemporaine. Je l'ai remarqué récemment en revoyant Orange Mécanique, ou dans des films tels que Little Joe ou Equals. Donc dans Brave New World, le côté réseaux sociaux omniprésents avec notation des personnes, on n'est pas loin de Tinder entre autres cultes de la personnalité. J'ai trouvé plutôt pertinente l'évolution de l'individualisme apparent qu'on connait et qui cache en fait une standardisation des esprits vers une indifférenciation totale des esprits qui ne laisse plus aucune place à la sphère privée. Le sentiment qu'on se dirige actuellement vers ce nouveau monde est bien présent.
On nous a déjà inventorié les personnages susceptibles de troubler cet ordre établi, que ce soit du côté de la haute que celui des redneck qui préparent de toute évidence une révolution, ou du moins des attentats. Le casting est impeccable, heureux de retrouver Harry Loyd pas nécessairement hors du registre qu'on lui connait déjà . Alden Ehrenreich, le gars qui n'a jamais ressemblé à Harrison Ford jeune mais plus à Chris Pratt, est parfait en rustique un peu innocent et va peut-être faire oublier sa piètre performance en Han Solo. Il y a des petites audaces comme Demi Moore toujours aussi MILF bien qu'atteignant un âge respectable et l'excellent Richard Brake et sa gueule cassée. L'ensemble est du coup solide dans l'interprétation et globalement on y croit à ce futur dans la mesure où les environnements sont soignés et que l'immersion se fait de manière plutôt aisée. A voir si ça tient sur la distance, j'ai de plus en plus tendance à être conciliant au démarrage et à être indisposé par le manque de rigueur ensuite.
"If you're not happy, you're nothing at all."
Niveau intrigue, rien de spécialement renversant par rapport à tout ce qui a pu être produit à ce jour. On est dans un univers socialement ultra scindé entre la bourgeoisie et les prolos, sans que pour autant ça ne soit véritablement plus le bonheur du côté des privilégiés dans la mesure où cette classe est assez aliénée et prend pas mal de drogues pour le supporter. Le truc inquiétant avec ce genre d'histoires, c'est que ça apparait de moins en moins comme un avertissement et de plus en plus comme une simple projection de notre propre époque contemporaine. Je l'ai remarqué récemment en revoyant Orange Mécanique, ou dans des films tels que Little Joe ou Equals. Donc dans Brave New World, le côté réseaux sociaux omniprésents avec notation des personnes, on n'est pas loin de Tinder entre autres cultes de la personnalité. J'ai trouvé plutôt pertinente l'évolution de l'individualisme apparent qu'on connait et qui cache en fait une standardisation des esprits vers une indifférenciation totale des esprits qui ne laisse plus aucune place à la sphère privée. Le sentiment qu'on se dirige actuellement vers ce nouveau monde est bien présent.
On nous a déjà inventorié les personnages susceptibles de troubler cet ordre établi, que ce soit du côté de la haute que celui des redneck qui préparent de toute évidence une révolution, ou du moins des attentats. Le casting est impeccable, heureux de retrouver Harry Loyd pas nécessairement hors du registre qu'on lui connait déjà . Alden Ehrenreich, le gars qui n'a jamais ressemblé à Harrison Ford jeune mais plus à Chris Pratt, est parfait en rustique un peu innocent et va peut-être faire oublier sa piètre performance en Han Solo. Il y a des petites audaces comme Demi Moore toujours aussi MILF bien qu'atteignant un âge respectable et l'excellent Richard Brake et sa gueule cassée. L'ensemble est du coup solide dans l'interprétation et globalement on y croit à ce futur dans la mesure où les environnements sont soignés et que l'immersion se fait de manière plutôt aisée. A voir si ça tient sur la distance, j'ai de plus en plus tendance à être conciliant au démarrage et à être indisposé par le manque de rigueur ensuite.
"If you're not happy, you're nothing at all."
J'avais adoré le livre étant adolescent un chef d'oeuvre. Cela me donne envie mais il me faudrait 2 ou 3 pandémies afin que je puisse tout voir ce que je veux c'est démentiel le rythme des séries...
QQ'un si c'est sur une saison ou si ça va être allonger sur plusieurs saisons ?
Je n'ai jamais revu 1984 depuis sa sortie, mais effectivement ce n'est pas tant que l'anticipation prend un coup de vieux, c'est notre regard et notre vécu qui changent, qui rattrapent l'oeuvre.
Je crois pas que ça soit des notations façon Uber ou Yelp, comme vu dans Black Mirror (ou en Chine en ce moment), c'est le pédigrée de leur code génétique, on voit la scientifique réaliser un bébé avant/pendant le générique, la lettre correspond au niveau social que l'on t'a attribué génétiquement à la conception.
En revanche je n'avais pas du tout capté que Sauvage Lands était situé aux USA, j'ai du louper le commentaire où c'était spécifié. On les voit décoller dans l'espace et pas forcément arriver à destination, donc je voyais plus ça hors de notre atmosphère. Ce n'est pas forcément très logique, j'aurais plus vu les derniers sauvages reclus sur une île, donc du coup en Angleterre et le nouvel ordre mondial se développer sur un continent. Mais bon je suppose que Huxley tenait à situer l'essentiel de l'action à la maison.