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une histoire lente mais convaincant
J'ai aimé l'ambiance et l'avancée de l'histoire. Hunter se pose plein de questions et nous aussi.
Une remarque concernant le générique, quand je l'ai entendu j'avais l'impression d'entendre celui american horror story au ralenti !? Non ?
J'ai aimé l'ambiance et l'avancée de l'histoire. Hunter se pose plein de questions et nous aussi.
Une remarque concernant le générique, quand je l'ai entendu j'avais l'impression d'entendre celui american horror story au ralenti !? Non ?
Bonne entrée en matière
Un bon pilote, qui campe les personnages, l'environnement, le contexte, l'époque...
Les acteurs et actrices sont très bons. On sent que la série sera sombre mais pas forcément trop (à part l'explosion de tête du début).
Je vais essayer de noter tous les épisodes, même si en fait c'est hier soir que j'ai déjà regardé les 2 premiers.
Un bon pilote, qui campe les personnages, l'environnement, le contexte, l'époque...
Les acteurs et actrices sont très bons. On sent que la série sera sombre mais pas forcément trop (à part l'explosion de tête du début).
Je vais essayer de noter tous les épisodes, même si en fait c'est hier soir que j'ai déjà regardé les 2 premiers.
Un épisode qui vaut surtout pour son exposition en présentant impeccablement personnages, contexte et propos. Dans la confection, c'est du perfectionnisme dans la reconstitution qui frôle la maniaquerie, typique de Fincher. Mindhunter pourrait aisément faire office de préambule à Zodiac dans la chronologie. Le début est plutôt placé sous le signe de l'humilité. Pas question d'héroïsme, la seule scène en situation tendue se termine d'ailleurs mal. Le héros Holden est un petit poussin qui ne sait pas grand chose et l'assume. On m'avait dit que le gars évoquait Macron dans le physique frêle et propre sur lui, je pense que ça me serait apparu sans cela, c'est assez frappant. Sa route semble devoir être longue et semée d'embûche. J'espère qu'il ne va pas se limiter à la théorie et l'enseignement, j'ai envie qu'il plonge un peu les mains dans le cambouis. Mais plus que les cases, c'est sa relation avec le monde en général et sa girlfriend en particulier qui était intéressante, car il y a du fond dans Mindhunter. On a l'affrontement entre deux époques (toujours d'actualité), le conservatisme de Holden et du FBI et le néo modernisme de Debbie et l'ensemble du cercle universitaire plus ou moins beatnick. Holden est curieux, il ne s'en tient pas à ses acquis, surtout quand il sent qu'il ne maîtrise pas le sujet. C'est un personnage qui va bouger de ses marques. Je suis curieux de voir ce qu'il va trouver. Un peu sceptique vis à vis des sciences humaines qui pensent avoir tout chamboulé et se prétendent un peu trop vite faire table rase de l'expérience accumulée. Par exemple, dire que les serial killers sont apparus avec l'affaiblissement de la société, le brouillage des repères, ça me semble faux. Jack l'éventreur n'est pas tombé de la dernière pluie même s'il évoluait lui aussi dans une période victorienne trouble. Mais bon, les américains n'ont rien inventé mais se plaisent à le croire.
Il y a un truc que j'aime chez Fincher, c'est son sens du casting. Pas trop reconnu de têtes connues et pourtant tous les acteurs sont parfaits. C'est le roi pour révéler de futures pointures. Le générique est clinique, composé de macros d'appareils 'enregistrement et de clichés de détails de corps de victimes. C'est pas se7en, à priori on ne va pas faire les foufous. C'est du scientifique au programme...
Solide donc, assez sérieux dans son développement. Il m'en faudra plus pour que ça devienne réellement marquant.
Il y a un truc que j'aime chez Fincher, c'est son sens du casting. Pas trop reconnu de têtes connues et pourtant tous les acteurs sont parfaits. C'est le roi pour révéler de futures pointures. Le générique est clinique, composé de macros d'appareils 'enregistrement et de clichés de détails de corps de victimes. C'est pas se7en, à priori on ne va pas faire les foufous. C'est du scientifique au programme...
Solide donc, assez sérieux dans son développement. Il m'en faudra plus pour que ça devienne réellement marquant.
J'hésitais un peu. David Fincher est un de mes maitres du cinéma, une icône, une idole, bref que faire si la déception est là .
Mais non, le premier épisode de Mindhunter est un exemple de sobriété, d'efficacité, toujours réalisé d'une main de maitre par David Fincher lui même pour ce premier épisode. Et toujours ces caméras HD et cette lumière si spéciale. Pour l'occasion le maitre a étrenné une nouvelle caméra rien que pour lui, la RED Xenomorph ( du nom du Alien dont il a réalisé le 3ème épisode-le meilleur)
Très belle introduction, pour ceux qui aiment le craspec,deux très bons acteurs ( très drôles en interview cependant) et une histoire prenante. J'ai bien sûr envie de poursuivre.
Bien sûr pas de pan pan à la Transformers, c'est plutôt psychologique.
Mais non, le premier épisode de Mindhunter est un exemple de sobriété, d'efficacité, toujours réalisé d'une main de maitre par David Fincher lui même pour ce premier épisode. Et toujours ces caméras HD et cette lumière si spéciale. Pour l'occasion le maitre a étrenné une nouvelle caméra rien que pour lui, la RED Xenomorph ( du nom du Alien dont il a réalisé le 3ème épisode-le meilleur)
Très belle introduction, pour ceux qui aiment le craspec,deux très bons acteurs ( très drôles en interview cependant) et une histoire prenante. J'ai bien sûr envie de poursuivre.
Bien sûr pas de pan pan à la Transformers, c'est plutôt psychologique.
Très solide et pourtant il ne se passe presque rien...
Mindhunter n'est vraiment pas ce à quoi je m'attendais : son charme réside dans les dialogues et les personnages (pourtant peu nombreux). La réa est au service des deux et en effet très soignée.
Bref, un fil rouge avec un serial killer ne serait qu'un bonus, on sent que Mindhunter n'a même pas besoin de ça pour exister.
Mindhunter n'est vraiment pas ce à quoi je m'attendais : son charme réside dans les dialogues et les personnages (pourtant peu nombreux). La réa est au service des deux et en effet très soignée.
Bref, un fil rouge avec un serial killer ne serait qu'un bonus, on sent que Mindhunter n'a même pas besoin de ça pour exister.
très bonne entrée en la matière. La rigidité du FBI, l'agent qui se rend compte qu'il n'a pas les bases en psychologie. le changement d'époque avec des meurtres qui n'ont plus un motif rationnel.C'est captivant et en même temps on se prend au jeux et on se demande comme eux, la part de l'acquis et de l'inné, de ces déclencheurs qui peuvent faire basculer des gens fragiles. c'est joué juste, c'est superbement filmé, bref je vais me faire la saison complète d'un seul trait.
PS: Faudra penser au heros si un jour on adapte la vie de Macron au cine. c'est son sosie
Holt McCallany a tourné dans Alien 3 et Fight Club de David Fincher. Cela fait 25 ans qu'ils se connaissent. Cela dit super acteur.
Ah oui exact pour Alien3 je vois le personnage avec la petite larme tatouée. Mais c'est vraiment l'acteur qui n'a jamais été révélé, qui a toujours joué les seconds couteaux, qui a une gueule qui semble familière mais que tu ne peux jamais remettre. Là c'est vraiment le rôle qui le consacre tardivement. C'est le miracle de la série télé qui accorde des secondes chances pour lancer une carrière, façon Bryan Cranston dans BB ou David Harbour dans Stranger Things...
Exact, exact...Dans le magazine Premiere ils avaient une rubrique du style"L'acteur dont on ne sait jamais le nom"....Typique de son cas...^^
Je crois que son anonymat est terminé.
Je l'ai vu en interview pour la promo française, il était avec son collègue. Il est très drôle et parle un français presque impeccable. En tout cas les deux ont eu l'air de bien se marrer sur le tournage.
Je te trouve dure avec les sciences sociales... Mais les connais-tu vraiment ?
Quand tu dis "les américains n'ont rien inventé mais se plaisent à le croire", ta critique semble porter sur le postulat de Durkheim et la déviance... Or Emile Durkheim n'est pas américain, mais français. C'est l'un des auteurs fondateurs de la Sociologie. Sa vision de la déviance est particulière, sans doute fausse, mais témoigne de son époque (1890~1900). Depuis, bien des auteurs (dont certains évoqués dans la suite de la série) ont pensé la déviance, dont deux ont bouleversé ce sujet : Becker et Goffman, qui sont, eux, américains
Bref, ne parlons pas trop vite des sujets que l'on connait mal...
En revanche quand je dis que les américains n'ont rien inventé, c'était plus lié aux tueurs en série en particulier. Mais c'est vrai qu'on pourrait l'étendre à pas mal de choses. Ce n'est même pas nécessairement de l'anti américanisme primaire, c'est juste un constat. Les américains ont ce talent pour récupérer, marketer et revendre au reste du monde en s'en faisant propriétaire. Même avec le génome.