Créer sujet
Note moyenne de cet épisode: 12.5 / 20 (4)
Inscrivez-vous et identifiez-vous pour donner votre avis.
|
vanlen 
13.0
13.0
...
Sans être totalement chiant, c'est vrai que l'histoire prend un peu son temps, mais surtout je trouve qu'on suis le fil sans vraiment être à fond dedans. Il manque un truc au niveau de la réalisation et/ou scénario pour nous tenir un peu en halène.
Vu en 4k chez moi, je m'attendais à du très beau et j'ai été déçu parce que ça se voyait un trop que tout ces décors étaient en 3D pour la plupart. Et c'est dommage.
Aucun perso ne sort du lot du coup, on s'en fou un peu de qui a tué qui et pourquoi. Même l'enquête est fade.
Film moyen. J'espère qu'il va se bouger un peu pour le 3, parce que le 1er était bien meilleur.
Sans être totalement chiant, c'est vrai que l'histoire prend un peu son temps, mais surtout je trouve qu'on suis le fil sans vraiment être à fond dedans. Il manque un truc au niveau de la réalisation et/ou scénario pour nous tenir un peu en halène.
Vu en 4k chez moi, je m'attendais à du très beau et j'ai été déçu parce que ça se voyait un trop que tout ces décors étaient en 3D pour la plupart. Et c'est dommage.
Aucun perso ne sort du lot du coup, on s'en fou un peu de qui a tué qui et pourquoi. Même l'enquête est fade.
Film moyen. J'espère qu'il va se bouger un peu pour le 3, parce que le 1er était bien meilleur.
russel
11.0
11.0
J'ai été déçu également par cette nouvelle adaptation d'Agatha Christie par Kenneth Branagh, j'avais été plus emballé par son Orient Express. Pas la même fluidité avec cette croisière un peu artificielle. Branagh soigne l'image, mais cette Egypte numérique ne m'a jamais convaincu trop rutilante, on se croirait dans du Disney. Et puis surtout ce nouveau Cluedo ne m'a jamais concerné, par manque de dramatisation convaincante. La séquence du temple est particulièrement poussive, rendez-moi Hitchcock. Des personnages trop unidimensionnels qui ne semblent pas vivre l'instant pleinement. On dirait que les acteurs sont persuadés qu'il y aura tellement de glamour que tout sera permis, y compris le service minimum et en fait le glamour, ce n'est plus l'âge d'or non plus. C'est dommage surtout quand l'ambiance commence à se tendre et on n'a même pas un sentiment d'ascension dans le dramatique, comme s'il ne fallait surtout pas troubler l'excursion exotique. La seule qui a retenu un brin mon attention, c'est Emma MacKey (que j'avais découverte pour ma part dans Eiffel) qui parvient à exister en élément perturbateur, mais ce n'est pas fou non plus. Ce que fait Gadot en revanche n'a aucun intérêt.
Après il y a en effet l'initiative de rajouter l'histoire de la moustache qui est plutôt heureuse dans l'idée parce que ça marque bien le cheminement de Poirot. Mais même ça, je m'en cognais un peu le coquillard au bout du compte. Je comprends qu'il la rase à la fin pour marquer la fin de son deuil. Je pense néanmoins qu'il avait intérêt à la conserver, surtout que ça lui allait pas mal en plus de cacher la misère. Enfin c'est sa vie, il fait ce qu'il veut.
En bref c'est du cinéma d'aujourd'hui. De l'épate technologique, pas d'âme.
Après il y a en effet l'initiative de rajouter l'histoire de la moustache qui est plutôt heureuse dans l'idée parce que ça marque bien le cheminement de Poirot. Mais même ça, je m'en cognais un peu le coquillard au bout du compte. Je comprends qu'il la rase à la fin pour marquer la fin de son deuil. Je pense néanmoins qu'il avait intérêt à la conserver, surtout que ça lui allait pas mal en plus de cacher la misère. Enfin c'est sa vie, il fait ce qu'il veut.
En bref c'est du cinéma d'aujourd'hui. De l'épate technologique, pas d'âme.
liteo
11.0
11.0
Voyage émotionnel d'une Moustache
La partie la plus délicate d'un film de meurtre-et-mystère n'est pas de résoudre le crime, c'est de maintenir l'intrigue et le divertissement jusqu'au bout.
N'ayant pas vu l'adaptation de 1982 j'étais tout disposé à embarquer, des étoiles (du casting) plein les yeux. Il s'agit d'un classique dur roman policier qui nous raconte l'histoire d'un meurtre sur un bateau à vapeur descendant le Nil en Égypte avec à son bord un groupe d'Anglo-Américains aux visages cireux.
L'horrible homicide survenant signifie que l'un des passagers va devoir intervenir, et c'est bien sûr l'amplement moustachu Hercule Poirot, joué par Branagh lui-même qui prend l'initiative. C'est Poirot qui interroge les suspects, supervise le stockage des cadavres dans le congélateur de la cuisine du navire et procède au démasquage final - et tout cela sans que le capitaine n'insiste pour que la police égyptienne s'en mêle.
Le scénariste Michael Green a adapté le roman de 1937 avec quelques inventions nouvelles : des personnes de couleur sont introduites et l'aversion profonde de Christie pour son personnage de riche hypocrite de gauche a été atténuée. Plus surprenant encore, Green invente un très bon prélude montrant le service du jeune Poirot dans les tranchées de la première guerre mondiale, et l'origine de cette moustache. Mais rien dans le reste de ce récit plutôt éculé et bidimensionnel n'égalera malheureusement le brio de cette ouverture.
Parmi les passagers, Dawn French et Jennifer Saunders (d'AbFab !) jouent le rôle de la dame de compagnie Mme Bowers et de Marie Van Schuyler, sa riche employeuse mondaine devenue socialiste.
Russell Brand, quant à lui, reste discret dans le rôle du Dr Linus Windlesham. Sophie Okonedo et Letitia Wright interprètent la chanteuse de jazz Salome Otterbourne et sa nièce Rosalie, qui est aussi une amie de pension de l'héritière Linnet Ridgeway-Doyle, jouée par Gal Gadot, qui participe à la croisière avec son nouveau mari Simon, malheureusement interprété par Armie Hammer dans ce qui pourrait être le dernier rôle au cinéma de sa carrière. Emma Mackey est Jacqueline, l'ancienne fiancée jalouse de Simon, Ali Fazal est l'avocat et le cousin de Linnet. Rose Leslie est une femme de chambre au visage pincé et Tom Bateman revient dans le rôle de Bouc, la joyeuse aide de Poirot (vu pour la dernière fois dans l'Orient Express). Il est ici accompagné de son intimidante mère Euphemia, jouée par Annette Bening.
Durant une première moitié de film censément centrée sur une romance passionnée qui devrait être la force motrice de frissons et suspense, il y a un trou béant. En forme d'Hammer et Gadot. Ils n'ont absolument aucune connexion physique ou émotionnelle l'un avec l'autre. Leur timing et leur langage corporel sonnent faux. Il est impossible de croire que ces deux personnes sont tombées si intensément et spontanément amoureuses l'une de l'autre qu'elles sont prêtes à détruire des fiançailles (les siennes) et une amitié précieuse (la sienne) pour être ensemble.
Après le meurtre de l'une de ces personnes, le mécanisme d'horlogerie se met en marche, révélant en temps voulu d'autres cadavres comme le ferait les aubes des roues d'un bateau ( ;) ), mais il n'y a pas de sentiment de crescendo ni d'apogée.
Nous ne pouvons pas non plus nous laisser aller à admirer le paysage. Une grande partie de "La Mort sur le Nil" semble vide et artificielle - une version brillante, en images de synthèse, de sites légitimement grandioses et impressionnants.
Je ressors déçu et lassé du visionnage en m'imaginant un duel Poirot contre Knives Out, et ce dernier n'aurait aucun mal à botter les fesse de cette moustache !
"I am Hercule Poirot! I do not need to be told! I have eyes and they see and a brain and it thinks. It now thinks somewhat poorly of you!"
La partie la plus délicate d'un film de meurtre-et-mystère n'est pas de résoudre le crime, c'est de maintenir l'intrigue et le divertissement jusqu'au bout.
N'ayant pas vu l'adaptation de 1982 j'étais tout disposé à embarquer, des étoiles (du casting) plein les yeux. Il s'agit d'un classique dur roman policier qui nous raconte l'histoire d'un meurtre sur un bateau à vapeur descendant le Nil en Égypte avec à son bord un groupe d'Anglo-Américains aux visages cireux.
L'horrible homicide survenant signifie que l'un des passagers va devoir intervenir, et c'est bien sûr l'amplement moustachu Hercule Poirot, joué par Branagh lui-même qui prend l'initiative. C'est Poirot qui interroge les suspects, supervise le stockage des cadavres dans le congélateur de la cuisine du navire et procède au démasquage final - et tout cela sans que le capitaine n'insiste pour que la police égyptienne s'en mêle.
Le scénariste Michael Green a adapté le roman de 1937 avec quelques inventions nouvelles : des personnes de couleur sont introduites et l'aversion profonde de Christie pour son personnage de riche hypocrite de gauche a été atténuée. Plus surprenant encore, Green invente un très bon prélude montrant le service du jeune Poirot dans les tranchées de la première guerre mondiale, et l'origine de cette moustache. Mais rien dans le reste de ce récit plutôt éculé et bidimensionnel n'égalera malheureusement le brio de cette ouverture.
Parmi les passagers, Dawn French et Jennifer Saunders (d'AbFab !) jouent le rôle de la dame de compagnie Mme Bowers et de Marie Van Schuyler, sa riche employeuse mondaine devenue socialiste.
Russell Brand, quant à lui, reste discret dans le rôle du Dr Linus Windlesham. Sophie Okonedo et Letitia Wright interprètent la chanteuse de jazz Salome Otterbourne et sa nièce Rosalie, qui est aussi une amie de pension de l'héritière Linnet Ridgeway-Doyle, jouée par Gal Gadot, qui participe à la croisière avec son nouveau mari Simon, malheureusement interprété par Armie Hammer dans ce qui pourrait être le dernier rôle au cinéma de sa carrière. Emma Mackey est Jacqueline, l'ancienne fiancée jalouse de Simon, Ali Fazal est l'avocat et le cousin de Linnet. Rose Leslie est une femme de chambre au visage pincé et Tom Bateman revient dans le rôle de Bouc, la joyeuse aide de Poirot (vu pour la dernière fois dans l'Orient Express). Il est ici accompagné de son intimidante mère Euphemia, jouée par Annette Bening.
Durant une première moitié de film censément centrée sur une romance passionnée qui devrait être la force motrice de frissons et suspense, il y a un trou béant. En forme d'Hammer et Gadot. Ils n'ont absolument aucune connexion physique ou émotionnelle l'un avec l'autre. Leur timing et leur langage corporel sonnent faux. Il est impossible de croire que ces deux personnes sont tombées si intensément et spontanément amoureuses l'une de l'autre qu'elles sont prêtes à détruire des fiançailles (les siennes) et une amitié précieuse (la sienne) pour être ensemble.
Après le meurtre de l'une de ces personnes, le mécanisme d'horlogerie se met en marche, révélant en temps voulu d'autres cadavres comme le ferait les aubes des roues d'un bateau ( ;) ), mais il n'y a pas de sentiment de crescendo ni d'apogée.
Nous ne pouvons pas non plus nous laisser aller à admirer le paysage. Une grande partie de "La Mort sur le Nil" semble vide et artificielle - une version brillante, en images de synthèse, de sites légitimement grandioses et impressionnants.
Je ressors déçu et lassé du visionnage en m'imaginant un duel Poirot contre Knives Out, et ce dernier n'aurait aucun mal à botter les fesse de cette moustache !
"I am Hercule Poirot! I do not need to be told! I have eyes and they see and a brain and it thinks. It now thinks somewhat poorly of you!"
lukahood
15.0
15.0
Mort sur le Nil remake d'un succès de Peter Ustinov en 1982 possède un gros défaut c'est que le meurtrier est connu de tous depuis la première vision du film de 1982 où par ceux qui ont lu le second plus célèbre bouquin d'Agatha Christie après "Le meurtre de l'Orient Express" c'est *** qui a tué Gal Gadot.
Même si Agatha Christie a créé le genre il ne faudra pas énormément de temps pour découvrir le coupable et paradoxalement c'est devenu secondaire. Sachant cela Branagh va soigner le traitement du film en plaçant une scène d'introduction spectaculaire qui révèle plus sur la personnalité de Poirot... Le réalisateur prend aussi tout son temps pour instaurer un climat et présenter l'ensemble des personnages avant le meurtre principal qui intervient au moins une bonne heure après le début. Il y a une belle brochette d'acteurs Gal Gadot bien sûr et notre petite Emma McKey bien connue des amateurs de la série Sex Education et qui personnellement me fait grimper aux rideaux. Je l'aime, point ^^
Bien aidé par les images numériques, Branagh réussit le pari de nous divertir avec un traitement de l'histoire qu'il va tenter de rendre spectaculaire et "moderne". J'aime bien son Hercule Poirot. Malgré un résultat mitigé au box office j'ai bien aimé le film qui fait la part belle aux acteurs à l'instar d'une bonne série télé. A priori pour son prochain Poirot, le réalisateur tenterait de trouver un roman moins connu de Christie.
Même si Agatha Christie a créé le genre il ne faudra pas énormément de temps pour découvrir le coupable et paradoxalement c'est devenu secondaire. Sachant cela Branagh va soigner le traitement du film en plaçant une scène d'introduction spectaculaire qui révèle plus sur la personnalité de Poirot... Le réalisateur prend aussi tout son temps pour instaurer un climat et présenter l'ensemble des personnages avant le meurtre principal qui intervient au moins une bonne heure après le début. Il y a une belle brochette d'acteurs Gal Gadot bien sûr et notre petite Emma McKey bien connue des amateurs de la série Sex Education et qui personnellement me fait grimper aux rideaux. Je l'aime, point ^^
Bien aidé par les images numériques, Branagh réussit le pari de nous divertir avec un traitement de l'histoire qu'il va tenter de rendre spectaculaire et "moderne". J'aime bien son Hercule Poirot. Malgré un résultat mitigé au box office j'ai bien aimé le film qui fait la part belle aux acteurs à l'instar d'une bonne série télé. A priori pour son prochain Poirot, le réalisateur tenterait de trouver un roman moins connu de Christie.
C'est le nom du personnage tué qu'il faut cacher à la limite ^^
C'est le nom du personnage tué qu'il faut cacher à la limite ^^
J'ai lu tous les Christie mais c'était il y a bien longtemps et je n'ai plus le moindre souvenir de celui-là .
Désolé, j'ai cru que ton "Haddock" permettait de déduire le coupable.
Du coup, je vois pas où tu spoiles.
Moi malheureusement je connaissais l'identité du ou de la personnage qui a occis la victime...Mais bon, à la limite le traitement dépasse ce petit désagrément...Ce qui serait très bien c'est qu'il y ait un inédit, mais après tout en effet "A couteau tiré" c'est un peu du Agatha Christie modernisé.
Si, je me disais que le meurtrier devait avoir un point commun avec le capitaine. Bref, j'avais pas compris.
Lol.
Deux notes sont de 11, c'est moins bon que celui d'avant alors´
J'ai eu du mal à le finir, et ça ne m'arrive pas souvent. Rien n'était franchement mauvais, mais vraiment rien ne sortait du lot.
J'avais zéro investissement dans l'histoire qui m'étais présenté et l'impression de perdre mon temps. J'ai dû me dire à 2 ou 3 reprises en voyant Emma Mackey "c'est marrant elle vient du Mans". Ce qui n'a aucun rapports avec l'histoire mais reflète ma jauge d'intérêt ressenti au cours de ce visionnage.
Je me dis que ça vient de moi mais en fait je m'aperçois en voyant des films venant d'ailleurs que non en fait je peux encore bloquer 90 mn voire 120 de ma vie pour qu'on me raconte une histoire. Simplement il faut que ça tienne un minimum la route. Et le problème avec les blockbusters, c'est qu'ils sont totalement artificiels et qu'ils manquent terriblement de fond. Trop de numérique trop standardisé, façon dont les studios sont gérés de façon de plus en plus corporate, effets covid... mais bon il y a souvent ce sentiment d'être en train de perdre son temps au visionnage.