Excellent dans le genre!
Un véritable coup de coeur pour ce Nobody. C'est du vu et revu (Visiblement, il y a et il y aura toujours des "anciens de...") mais là où pour moi se joue la différence entre les John Wick et Taken, c'est que pour le coup, l'acteur principal manque furieusement de charisme (Dans son rôle bien entendu et la performance est là !). Le gars est d'un pathétique! Franchement, j'ai mal pour lui tellement sa vie est merdique et il n'est pas seulement personne, il n'est rien...
Bref, pour moi, une réelle surprise avec un casting qui tient et des scènes d'action au diapason.
++, j'en redemande!
Un véritable coup de coeur pour ce Nobody. C'est du vu et revu (Visiblement, il y a et il y aura toujours des "anciens de...") mais là où pour moi se joue la différence entre les John Wick et Taken, c'est que pour le coup, l'acteur principal manque furieusement de charisme (Dans son rôle bien entendu et la performance est là !). Le gars est d'un pathétique! Franchement, j'ai mal pour lui tellement sa vie est merdique et il n'est pas seulement personne, il n'est rien...
Bref, pour moi, une réelle surprise avec un casting qui tient et des scènes d'action au diapason.
++, j'en redemande!
Donc oui, il serait temps que à l'instar d'un Bryan Cranston, Bob Odenkirk ait droit lui aussi à sa vie sur grand écran au delà de Breaking Bad, surtout qu'il tarde plus que son collègue à s'extirper de l'univers de Vince Gilligan. Bon il est vrai que Odenkirk a aussi d'autres cordes à son arc que simple acteur.
En tout cas dans ce Nobody, Odenkirk parvient plutôt bien à capitaliser sur ce qui a largement contribué à populariser son talent d'interprète. On retrouve l'essentiel de son registre de gammes déjà éprouvées avec Saul. Du moins surtout via la face Jimmy McGill. Ce nobody permet en effet à l'acteur de renouer avec cet américain moyen, qui subit plus qu'il ne maîtrise et qui a ce don de faire sourire dans sa misère quotidienne. Une modestie qui cache là encore une faculté de s'extirper des conventions. Sauf que là il n'est plus avocat magouilleur mais ex des special forces. Cela reste d'ailleurs le plus gros défi pour Odenkirk. Il n'est ni Keanu Reeves, ni Liam Neeson, mais son Hutch Mansell parvient néanmoins à présenter un mariage de John Wick et de Bryan Mills (Taken) plutôt crédible.
C'est certain que ça reste souvent énorme. La plus grosse critique que je pourrais faire serait le manque d'audace pour alimenter le renouvellement du genre. Quand on en reste au niveau du genre vigilante, ça demeure connecté au réel et c'est assez satisfaisant. Dés qu'on part dans l'invariable intrigue avec le méchant russe, c'est le grand circuit de la routine. La petite particularité n'est à chercher qu'au niveau du casting. On retrouve notamment du old Timer à l'affiche, Christopher Lloyd apparemment heureux de faire le con avec un pompe et Michael Ironside plus calme en beau père bien enveloppé au point où je ne l'avais pas reconnu au visionnage.
Mais globalement c'est propre et ça ne cherche pas à en faire plus que nécessaire pour divertir (90mn sans supplément).
En tout cas dans ce Nobody, Odenkirk parvient plutôt bien à capitaliser sur ce qui a largement contribué à populariser son talent d'interprète. On retrouve l'essentiel de son registre de gammes déjà éprouvées avec Saul. Du moins surtout via la face Jimmy McGill. Ce nobody permet en effet à l'acteur de renouer avec cet américain moyen, qui subit plus qu'il ne maîtrise et qui a ce don de faire sourire dans sa misère quotidienne. Une modestie qui cache là encore une faculté de s'extirper des conventions. Sauf que là il n'est plus avocat magouilleur mais ex des special forces. Cela reste d'ailleurs le plus gros défi pour Odenkirk. Il n'est ni Keanu Reeves, ni Liam Neeson, mais son Hutch Mansell parvient néanmoins à présenter un mariage de John Wick et de Bryan Mills (Taken) plutôt crédible.
C'est certain que ça reste souvent énorme. La plus grosse critique que je pourrais faire serait le manque d'audace pour alimenter le renouvellement du genre. Quand on en reste au niveau du genre vigilante, ça demeure connecté au réel et c'est assez satisfaisant. Dés qu'on part dans l'invariable intrigue avec le méchant russe, c'est le grand circuit de la routine. La petite particularité n'est à chercher qu'au niveau du casting. On retrouve notamment du old Timer à l'affiche, Christopher Lloyd apparemment heureux de faire le con avec un pompe et Michael Ironside plus calme en beau père bien enveloppé au point où je ne l'avais pas reconnu au visionnage.
Mais globalement c'est propre et ça ne cherche pas à en faire plus que nécessaire pour divertir (90mn sans supplément).
Il est vraiment bon, je l'attendais celui là , mais avec les cinémas fermés
Vivement la suite et fin de Better Call Saul
https://www.youtube.com/watch?v=wZti8QKBWPo
les moyens pour voir le film sont pour l'instant que la VOD, vu que les cinémas sont fermés, il semble disponible sur prime video mais pas sur la version française de prime video :
https://www.uwatch.com/nobody