Super final, qui clos bien la saison, avec de bons rebondissements "forshadowés" au fil des épisodes, et visiblement qui clos cette oeuvre vu que Lindelof parle d'anthologie si il y a une suite.
Je ne connaissais pas les comics avant de voir le pilot, je les ai lu dans la foulé, et c'est un univers vraiment interessant, je trouve que ces 9 épisodes sont un joli twist, mis au gout du jour, de l'histoire originelle, surtout si on a pris la peine de lire les "Peteypédia" après chacun d'entre eux, ce qui reprenait le format de l'œuvre de Moore, en apportant du contexte et des infos de façon détournée. (comme le fait que "Lube Man" serait justement l'agent Dale Petey)
Tout n'a pas été parfait, beaucoup de personnages ou thèmes n'ont été que survolé, alors qu'on s'est peut-être un peu trop attardé sur d'autres, ce qui donne une impression de pas complètement aboutie, mais j'ai été collé à mon écran chaque semaine, à prendre du bon temps et essayer de comprendre ce qu'on voulait me raconter. J'y ai pris du plaisir, c'est un bon divertissement avec un message interessant, qui mérite d'être répéter, vu les temps qu'on vit.
Je mettrais un bon 16, voir petit 17, à la saison je pense, parce que même si j'ai aimé, elle ne m'a pas non plus marqué ou bouleversé tant que ça.
"I am the egg man."
Je ne connaissais pas les comics avant de voir le pilot, je les ai lu dans la foulé, et c'est un univers vraiment interessant, je trouve que ces 9 épisodes sont un joli twist, mis au gout du jour, de l'histoire originelle, surtout si on a pris la peine de lire les "Peteypédia" après chacun d'entre eux, ce qui reprenait le format de l'œuvre de Moore, en apportant du contexte et des infos de façon détournée. (comme le fait que "Lube Man" serait justement l'agent Dale Petey)
Tout n'a pas été parfait, beaucoup de personnages ou thèmes n'ont été que survolé, alors qu'on s'est peut-être un peu trop attardé sur d'autres, ce qui donne une impression de pas complètement aboutie, mais j'ai été collé à mon écran chaque semaine, à prendre du bon temps et essayer de comprendre ce qu'on voulait me raconter. J'y ai pris du plaisir, c'est un bon divertissement avec un message interessant, qui mérite d'être répéter, vu les temps qu'on vit.
Je mettrais un bon 16, voir petit 17, à la saison je pense, parce que même si j'ai aimé, elle ne m'a pas non plus marqué ou bouleversé tant que ça.
"I am the egg man."
Je crois que c'était dans mon avis sur l'épisode 3 ou 4 que je disais que Lindelof avait une obsession pour les oeufs.
Il avait tout prévu depuis le début et voir tous ces personnages et toutes ces intrigues se déroulaient vers leurs fins inéluctables n'en étaient que plus plaisant.
Cette série aura été un bijou d'écriture (même si je concède quelques facilités scénaristiques comme le coup du sang du sénateur dans cet épisode).
Si quelques portes sont ouvertes à la fin de ce final, je suis perplexe sur une saison 2 mais après une telle saison 1, difficile de dire quand même.
Il avait tout prévu depuis le début et voir tous ces personnages et toutes ces intrigues se déroulaient vers leurs fins inéluctables n'en étaient que plus plaisant.
Cette série aura été un bijou d'écriture (même si je concède quelques facilités scénaristiques comme le coup du sang du sénateur dans cet épisode).
Si quelques portes sont ouvertes à la fin de ce final, je suis perplexe sur une saison 2 mais après une telle saison 1, difficile de dire quand même.
Ah mais c'est le final en fait, ils n'ont même pas visé la dizaine d'épisodes. Peut-être pas plus mal.
Donc ce final a pourtant bien commencé. L'exposition sur le parcours d'Ozymandias, sa paternité forcée, son rapatriement sur terre. J'étais bien dedans, ça se tenait. Après tous les zozos qui commençaient à se tirer la bourre pour devenir les maîtres du monde, je trouvais ça rigolo. Mais, car il y a forcément un mais avec Lindelof, on finit avec la destruction de Manhattan. Enfin j'aurais plus envie de dire le suicide tant le dieu vivant semblait avoir renoncé à tout dés le moment où il se maquait avec l'insignifiante Angela. Insignifiante Angela qui n'aura rien fait de bon pour empêcher qu'on atomise l'élu de son coeur. Mais qui récupérera néanmoins ses pouvoirs de façon capillotractée, du moins c'est ce qu'on tend à nous laisser croire. Ca et puis Laurie Blake qui arrête Ozymandias , comme ça, peut-être pour se venger de ne pas avoir pu reconquérir Manahattan. N'en jetez plus, la cour est pleine.
Le sentiment que Lindelof a pondu sa fin en la jouant aux dés. Mais bon, le Manahattan qu'il a ici atomisé n'a rien à voir avec le Manhattan omniscient de mes souvenirs. Le personnage était parti si haut, sans limites, que jamais il n'aurait pu retomber si bas et se faire avoir de la sorte. Je ne sais pas ce qu'a voulu signifier Lindelof par cette suite. Son intrigue autour de Tulsa, les suprématistes et la communauté noire manquait tellement de finesse et a été tellement laborieusement scotchée sur l'oeuvre Watchmen que limite j'en fais abstraction. Il sera surtout parvenu à ruiner des personnages épatants qui faisaient rêver par leur audace et leur ambition surhumaine. C'était trop grand pour Lindelof, il fallait qu'il réduise tout cela à sa petitesse habituelle, à son relativisme. Ce gars est forcément décevant...
Donc ce final a pourtant bien commencé. L'exposition sur le parcours d'Ozymandias, sa paternité forcée, son rapatriement sur terre. J'étais bien dedans, ça se tenait. Après tous les zozos qui commençaient à se tirer la bourre pour devenir les maîtres du monde, je trouvais ça rigolo. Mais, car il y a forcément un mais avec Lindelof, on finit avec la destruction de Manhattan. Enfin j'aurais plus envie de dire le suicide tant le dieu vivant semblait avoir renoncé à tout dés le moment où il se maquait avec l'insignifiante Angela. Insignifiante Angela qui n'aura rien fait de bon pour empêcher qu'on atomise l'élu de son coeur. Mais qui récupérera néanmoins ses pouvoirs de façon capillotractée, du moins c'est ce qu'on tend à nous laisser croire. Ca et puis Laurie Blake qui arrête Ozymandias , comme ça, peut-être pour se venger de ne pas avoir pu reconquérir Manahattan. N'en jetez plus, la cour est pleine.
Le sentiment que Lindelof a pondu sa fin en la jouant aux dés. Mais bon, le Manahattan qu'il a ici atomisé n'a rien à voir avec le Manhattan omniscient de mes souvenirs. Le personnage était parti si haut, sans limites, que jamais il n'aurait pu retomber si bas et se faire avoir de la sorte. Je ne sais pas ce qu'a voulu signifier Lindelof par cette suite. Son intrigue autour de Tulsa, les suprématistes et la communauté noire manquait tellement de finesse et a été tellement laborieusement scotchée sur l'oeuvre Watchmen que limite j'en fais abstraction. Il sera surtout parvenu à ruiner des personnages épatants qui faisaient rêver par leur audace et leur ambition surhumaine. C'était trop grand pour Lindelof, il fallait qu'il réduise tout cela à sa petitesse habituelle, à son relativisme. Ce gars est forcément décevant...
Mais du coup, j'aimerais à quel moment il t'a dégouté (ou agacé peu importe le mot). De mon souvenir, tu n'avais pas une telle aversion pendant The Leftovers et les seuls moments de la carrière de Lindelof qui peuvent générer une telle réaction sont le final de Lost (que j'adore mais pour lequel je peux comprendre pour une réaction opposée) et peut-être Prometheus (jamais vu, verrai jamais).
Tu n'arrêtes pas de dire ça mais tu as aussi dit que tu n'avais pas lu les comics, donc tu parles de quelle oeuvre "originale" exactement ?
En fait, j'ai toujours approché cette série comme une adaptation plutôt qu'une suite. Après tout (si je me trompe pas), Ozy ne sauve pas le monde exactement de la même façon.
En plus il s'est passé de nombreuses années par rapport à l'action du film donc les personnages ont clairement évolué.
J'ai aussi trouvé le revirement de Laurie contre Ozy soudain sur le moment mais, en y repensant, elle a beaucoup changé entretemps et il a commis un crime (pour une bonne raison) mais cela reste un crime et ce n'est pas forcément à lui de s'attribuer le droit de commettre un tel acte. Ou alors il doit être prêt à en accepter les conséquences.
Et pour revenir sur la fidélité de l'adaptation vis-à -vis du comics, j'ai lu à plusieurs reprises que si le film colle souvent sur le cadrage des plans, il expédie trop rapidement la motivation et plus généralement le personnage de Veidt.
En fait, j'ai toujours approché cette série comme une adaptation plutôt qu'une suite. Après tout (si je me trompe pas), Ozy ne sauve pas le monde exactement de la même façon.
Non c'est une suite, ils se réfèrent clairement aux événements passés cadrant avec le film qui se termine par l'affrontement entre les Watchmen. Ils sauvent le monde dans le segment ciné et ensuite Ozy instaure une fausse menace extraterrestre avec l'attaque de NY pour ne pas que l'humanité ait à nouveau recours aux conflits suicidaires. Mais c'est super mal mis en place dans la série HBO.
J'ai aussi trouvé le revirement de Laurie contre Ozy soudain sur le moment mais, en y repensant, elle a beaucoup changé entretemps et il a commis un crime (pour une bonne raison) mais cela reste un crime et ce n'est pas forcément à lui de s'attribuer le droit de commettre un tel acte. Ou alors il doit être prêt à en accepter les conséquences.
Oui enfin elle a changé sans changer. Voire les appels téléphoniques désespérés à Dr Manhattan. En plus ses méthodes sont loin d'être clean. Je n'ai pas compris le personnage de Laurie qui est très mal traité. Elle aurait mérité un flashback pour expliquer son entrée dans le FBI.
Et pour revenir sur la fidélité de l'adaptation vis-à -vis du comics, j'ai lu à plusieurs reprises que si le film colle souvent sur le cadrage des plans, il expédie trop rapidement la motivation et plus généralement le personnage de Veidt.
C'est probablement vrai car Ozy y apparaît surtout à la fin comme un méchant de base un peu zinzin. Limite il est plus nuancé dans la série, spécialement dans ce dernier épisode.
En fait la saison me laisse le sentiment que Lindelof avait deux trois marottes à faire passer et qu'il a un peu réorganisé l'oeuvre à sa sauce. Quitte à ce que certains trucs soient un peu bancals. Il fait toujours comme ça, en se disant si ça parait gonflé, ça passe. Selon la même méthode du manque de rigueur absolu ce gars est parvenu à massacrer le mythe Alien., bien aidé en cela par Ridley Scott il est vrai
Et puis ton "et puis Laurie Blake qui arrête Ozymandias , comme ça, peut-être pour se venger de ne pas avoir pu reconquérir Manahattan." est juste wow, bah il a juste tué 3 millions de personne, mais oui, les femmes ne sont capables que de chercher des petits vengeances mesquines lié à une déception amoureuse...
Pour Laurie, je suis désolé, Ozymandias n'a pas déclenché l'attaque de NY pour s'amuser mais bien pour éviter que l'humanité vive l'apocalypse par autodestruction nucléaire. Si le commun des mortels l'ignorent, Laurie le sait parfaitement.
Autant l'essentiel a été mal développé, puisque Manhattan n'apparaît que dans l'avant dernier épisode pour faire un twist, autant on a développé des intrigues qui au bout du compte n'auront servi à pas grand chose. L'utilité de centrer un épisode sur Looking Glass quand on voit à quoi il sert au bout du compte...
Non il y a des bons moments dans la série, la prod est parfaite mais le projet est bancal. Je me suis refait le film en version longue avant la série, il n'y a rien qui dépasse, ça passe d'une traite, tu ne te poses pas de questions, les enjeux sont clairs.
Dans les années 80 le monde croyait être au bord d'une extinction nucléaire, et ça n'a jamais eu lieu, c'est bien ce qui est critiqué dans cette oeuvre, Laurie le dit à Ozie "on parle toujours de la fin du monde mais elle ne semble jamais venir", la grandeur délirante des gens qui se prennent pour des dieux. Les faits sont que Ozie a tué 3 millions de personnes pour quelque chose qui pouvait hypothétiquement se produire, mais que l'on sait dans la réalité (la vraie, la notre), alors que les médias et la population semblaient croire ce combat inéluctable, ne s'est jamais produit. Laurie déteste les héros masqués pour ça depuis ce moment (et puis son passé avec sa mère et son père)
Dr Manhattan reste sur terre pour des femmes, à chaque fois, depuis le début, et je pense qu'il donne son pouvoir à Angela parce que, comme le dit son grand père, "avec tous ses pouvoirs il aurait pu faire mieux", on le comprends quand il essaie d'amener les héros à démanteler le cyclope mais qu'ils s'en foutent parce que ça ne concerne que les noirs. Et Dr Manhattan est juste obnubilé par Laurie à ce moment là , sa nouvelle muse, comme il l'est pas Angela et son histoire génétique/karmique, le "miracle thermodynamique", qui semble être la seule chose qui le rattache à son humanité.
Tu voulais que Looking Glass devienne le nouveau Rorschach, bah c'est le cas à la fin, quand il veut emmener Ozie à la justice, peu importe les conséquences, et cette fois ci Laurie le suit. Elle peut réparer son erreur de la première fois, la fin ne justifie pas les moyens.
Et il y avait plein d'infos donner de façon détournée sur les Peteypédia, comment Laurie se retrouve au FBI, le monde après la catastrophe sur NYC, on aime ou pas le procédé, mais il respect complètement l'esprit des comics.
Bref, il faut que j'arrête de perdre mon temps à essayé d'expliquer, même pas défendre, juste expliquer, ce que tu refuses obstinément de comprendre, en refusant de remettre en question ta vision qui est en opposition avec le Pitch de l'oeuvre, tu le fais dés qu'une série est plus subtile qu'une histoire ultra linéaire et pif paf pan pan, j'ai l'impression de passer mon temps à ça, c'est épuisant, et ce n'est pas ma place en plus. Je le fais de bonne foi, parce que j'aime les séries et que je trouve dommage de passer à coté parce qu'on a pas compris une infos donnée, mais c'est clairement à sens unique, j'ai l'impression de parler à un mur...
C'est trop facile de critiquer à posteriori, comme s'interroger sur "L'utilité de centrer un épisode sur Looking Glass quand on voit à quoi il sert au bout du compte...". On s'en fout, cet épisode était excellent et parfaitement légitime à ce moment de la série.
Comme dans Lost ou The Leftovers, il faut savoir apprécier le voyage, le développement des personnages, les questions qui nous tiennent en haleine et savourer leurs explications surprenantes. J'ai été déçu par la fin de Lost mais j'ai jamais été aussi captivé par une série durant 6 saisons.
Dans ce Watchmen, tout est parfaitement orchestré et bien cloturé.
Ah donc il faut aller lire des trucs sur le site de HBO pour comprendre en fait parce que la série ne se suffit pas à elle même sinon. Je n'aime pas le procédé en effet.
Il y a aussi une partie d'un roman sur un naufragé qui est distillé dans le comics.
Ce Peteypédia fait la même chose, il enrichit l'histoire.
Perso je n'avais pas accroché au film.
Par contre la serie et le roman en même temps, wouah.
J'ai revue le film après et lu quelques Watchmen Before.
Vraiment sympa.
Le bouquin reste un bon kiff et la serie un bon complément.
moi j'ai lu ni les comics, ni vu le film, ni regardé les "bonus" sur le site HBO censés expliquer les épisodes, j'ai vu ça d'un oeil neuf, sans à priori, ce qui fait que ça s'est beaucoup mieux passé pour moi,
comme note je mettrai un 13 global pour ces 9 épisodes, c'est un bon divertissement, dans la lignée des produits HBO, du premium mais avec des défauts, tout n'est pas parfait, il y a des facilités, des clichés, comme le méchant qui se la pète en racontant longuement son plan machiavélique devant ses prisonniers comme dans un James Bond classique, pour se faire avoir ensuite comme une merde, en plus on nous la refait en deux exemplaires avec la nana qui veut devenir maître du monde, pour se faire transpercer ensuite par des calamars tombants du ciel, et un happy-end plutôt classique (le héros qui meurt en se sacrifiant, c'est du déjà vu),
la série se caractérise par son traitement stylistique à la Mr Robot, le spectateur se rend compte qu'on se fout un peu de sa gueule avec cette histoire à dormir debout, mais c'est tellement bien conçu, filmé, monté, joué qu'on peut pardonner aux scénaristes et aux producteurs.